2•Vous avez dit infection ?

2•Vous avez dit infection ?

Épisode 2, Covid-19, avril 2020

La piste de cirque

Dans la première chronique de cette série, j’ai replacé les virus dans une échelle de taille. Celle où le coronavirus possède la taille d’une citrouille. Ceci le rend apte à se trouver quelque part depuis la pointe à l’extrême nord de la France jusqu’à la pointe à l’extrême sud de notre beau pays. Pour un adulte il faut multiplier cette distance par un facteur 2. Une fois introduite dans le corps humain, notre citrouille a le choix de s’arrêter dans l’un de ses nombreux organes. Pour fixer les idées, ces organes occupent une superficie voisine de la ville de Pékin, capitale de la Chine. Cela tombe bien, puisqu’il s’agit du pays où, comme par hasard, tout a démarré.

Les organes sont des assemblages de cellules dont le diamètre est approximativement celui d’une piste de cirque. La citrouille virale se trouve donc, pour l’instant, assise sagement sur les gradins. Or, dans un cirque, tout autour de la piste, il y a une bordure. Elle est plus ou moins haute. C’est elle qui sépare la piste des gradins. Elle possède surtout une zone sans bordure pour que les artistes puissent entrer sur la piste depuis les coulisses. Au cirque, comme dans une cellule, les spectateurs doivent rester sur les gradins. Les artistes, eux doivent rester sur la piste pour que le spectacle tourne. En médecine, cela correspond à l’état de bonne santé.

Spectateurs et artistes

Si d’aventure, les spectateurs entrent sur la scène, cela s’appelle une infection. Par contre, si ce sont les artistes qui viennent sur les gradins pour regarder le spectacle au lieu de le faire, cela s’appelle une mutation génétique. Enfin, si les artistes se désintéressent totalement de la piste pour aller faire le spectacle ailleurs, cela s’appelle une apoptose. Il s’agit là d’un terme technique qui désigne la mort volontaire d’une cellule. Une fois la piste vidée de ses artistes, l’équipe de démontage de la piste arrive. En biologie, cela s’appelle le système immunitaire avec ses macrophages ou ses neutrophiles. Il est en effet impératif de récupérer les matériaux de construction pour faire une nouvelle piste. Ceci afin d’accueillir à nouveau d’autres artistes. Car, ceux qui faisaient leur numéro sur la piste précédente ont déjà été recyclés.

Voilà le décor est planté. Dans cette chronique, je vais vous parler des spectateurs « assis » sagement sur leur siège. Sièges qui, pour les curieux, sont faits de molécules appelées « glycanes ». On utilise le glucose pour fabriquer de tels glycanes. On trouve ici des enchaînements plus ou moins ramifiés de sucres. Un sucre très commun est le glucose. Il s’agit d’un sucre dextrogyre fabriqué par les bactéries ou les plantes. Il y a aussi le galactose, sucre dextrogyre fabriqué par les vaches. Le mannose est, pour sa part, un sucre dextrogyre fabriqué par des levures. Lorsqu’on retire un atome d’oxygène au galactose, on obtient le fucose, sucre lui aussi lévogyre. Enfin, il y a le xylose, le sucre dextrogyre dérivé du bois.

Ordres de grandeur

Certains sucres peuvent être de plus modifiés par des greffage d’ions acétates qui proviennent de l’oxydation du glucose. Les ions acétate se trouvent dans le vinaigre. Ils proviennent de l’oxydation de molécules d’alcool. Comme expliqué dans la précédente chronique, les spectateurs sagement peuvent être visibles au microscope optique. On parle alors de bactéries. Ils peuvent être au contraire invisibles, sauf si l’on utilise un microscope électronique. On parle alors de virus. Ce qu’il est important de savoir c’est qu’il y a toujours deux types de spectateurs. De plus, les sièges ne sont jamais vides car occupés par de l’eau.

Or, tout ce qui vit ou bouge sur cette planète se trouve soit dans la terre (la lithosphère), soit dans l’eau (hydrosphère). Cela donne un volume total de 23,1 milliards de kilomètres-cube. D’autre part on sait que l’on trouve sur Terre environ 1031 virus pour 4-6×1030 bactéries. Comment fait-on pour arriver à ces chiffres astronomiques ? Tout simplement, grâce à un raisonnement scientifique. Ici, je donne les meilleurs chiffres que j’ai pu trouver en consultant les meilleurs journaux de biologie. Une bonne vieille règle de trois, nous apprend ainsi que l’on trouve en moyenne 433 milliards de virus et 173-260 milliards de bactéries par mètre-cube de planète.

Or, un être humain est formé d’environ 32 700 milliards de cellules. Cela correspond à un volume d’environ 0,1 mètre-cube. Par conséquent, pour 1000 cellules de votre corps, il y en aura 998 qui seront saines (sièges occupés par de l’eau). Cela en laisse 2 sièges, l’un occupé par un virus et l’autre par une bactérie. 

Patrouilles

Ceci pour comprendre que les virus et les bactéries cohabitent en permanence avec nous. Heureusement, la plupart se contentent d’être de simples spectateurs. Car ces intrus peuvent être repérés par les patrouilles du système immunitaire. Celles-ci examinent en permanence chaque siège. Elles sonnent l’alarme dès qu’un siège n’est plus occupé par de l’eau. L’intrus est alors vite repéré et séquestré. Suivant sa virulence, il pourra être simplement éjecté hors du cirque. Ou bien alors haché menu et réduit en bouillie par les macrophages ou les neutrophiles. Ces contrôles policiers se produisent des milliards de fois par seconde dans tout corps humain. Tant que l’on en reste là, on se porte comme un charme.

Une bactérie est toujours facilement repérable, car 10 fois plus grosse qu’un virus. Par contre, le virus peut se camoufler en mélangeant ses glycanes avec ceux du siège. Surtout s’il appartient à la famille des virus dits « enveloppés ». Il devient ainsi un virus « furtif » apte à tromper un système immunitaire un peu endormi. Or, le coronavirus fait précisément partie de la famille des virus enveloppés. D’où sa virulence pour toute personne qui possède un système immunitaire affaibli. Cela peut être une personnes âgée bien sûr. Ou alors une personne avec de multiples pathologies. Il y a aussi les personnes greffées. Car ici les défenses immunitaires sont volontairement abaissées pour ne pas avoir rejet du greffon.

Personnes à risque

Les enfants et les jeunes ont, pour leur part, un système immunitaire tout neuf ou pleinement opérationnel. Ils sont mieux équipés pour résister à l’infection, à condition que le virus ne soit pas trop méchant. Comme on l’a déjà dit, le SARS-CoV-2 semble certes 20 à 50 fois plus « méchant » que le virus de la grippe. Toutefois, pour un système immunitaire bien entretenu, cela reste acceptable. Les statistiques de mortalité nous le prouvent. On observe ainsi un taux de létalité après infection de 88-100 % en cas d’obésité, de diabète, de pathologie cardiaque, d’hypertension artérielle, de pathologie neurologique, de cancer, de pathologie pulmonaire, de pathologie rénale, ou en cas d’Immunodéficience (chiffres pour la France).

Tout ceci pour dire qu’à partir du moment où l’on dispose d’un système immunitaire opérationnel, être infecté par le SARS-CoV-2 ne provoquera que les symptômes d’une grippe plus ou moins sévère. En aucun cas, on ne risque de mourir. Seules les personnes les plus faibles sont à risques et doivent être protégées. Bien sûr, on entretient son système immunitaire en mangeant le plus sainement possible. Il faut aussi éviter de boire une eau trop oxydante, comme l’eau du robinet. On reparlera de tout cela dans une autre chronique. Car je voudrais ici m’intéresser au cas de personnes jeunes et sans comorbidité. Celles-ci ne devraient pas être a priori infectées. Or, L’expérience montre qu’une minorité de ces personnes sont quand même infectées.

Se protéger

La réponse des « experts » entourant les dirigeants politiques sera immanquablement qu’ils n’ont pas respecté les consignes de confinement martelées jour et nuit. Ou alors, s’ils l’ont fait, c’est qu’ils ont été simplement « malchanceux ». Ce genre de réponse démontre la crasse totale et désespérante de ces soi-disant experts. Là n’est pas mon propos. Simplement, chez ce genre de personnes, le système immunitaire peut tout simplement être affaibli temporairement par une perturbation extérieure. Laquelle ?

Cela peut être par exemple une infection bactérienne bénigne ou pire encore « froide ». Autrement dit, une infection qui mobilise le système immunitaire. Sans toutefois donner de fièvre. Occupé par l’intrus bactérien, le système laisse passer un CoV opportuniste. Il y a aussi tous ceux qui ont des inflammations chroniques. Cela provient généralement de jonctions serrées entre cellules épithéliales qui sont devenues poreuses à cause d’une nutrition déplorable. Avoir une jonction serrée poreuse, c’est comme si vous ouvriez une brèche dans la bordure de la piste de cirque. N’importe quel spectateur peut alors se t-retrouver sur la piste.

Dans ce cas le virus ne reste pas bien longtemps sur son siège. Il profite de l’aubaine. Enfin, le dernier cas, correspond à ceux qui font un usage massif des téléphones portables et des objets connectés. Il y a ici irradiation permanente des cellules sur des fréquences résonnantes de l’eau. Cette irradiation relâche les jonctions serrées et affaiblit considérablement les défenses immunitaires. D’où ce conseil de bon sens pour se protéger. Éteindre son portable et le WiFi le soir. Cela pourra éviter bien des ennuis. La prise de terre doit aussi posséder une résistance électrique inférieure à 10 ohms. Si tel n’est pas le cas, soyez philosophes lorsque l’ambulance viendra. Dans la prochaine chronique, on essayera de comprendre la raison d’être des virus.

Par Marc HENRY

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