Voici, un poème intitulé “Gouttes, sans doute”, écrit après la préparation de ma conférence sur la « physique de la goutte d’eau » :
Si l’écoute de toutes ces gouttes qui glougloutent vous envoûte, c’est que sans l’ombre d’un doute, vous voulez que j’en rajoute. Alors si vous croisez un jour sur votre route ces fragiles voyoutes engoncées dans leur moumoute, pensez que si elles broutent ainsi l’autoroute, c’est qu’en ce terrible mois d’août, elles redoutent d’abîmer votre ridicule tenue de boy-scout.
Mais, que vous soyez comme le mazout dans le black-out de la soute, ou bien que vous patiniez dans la choucroute à l’intérieur de votre pauvre runabout, sachez que votre peine peut être instantanément dissoute à condition de rire à l’écoute de leurs interminables joutes où nul ne connaît de knock-out. Oui, si mes chouchoutes froufroutent ainsi dans leur raout, c’est pour que s’égoutte sans qu’il vous en coûte toute cette vilaine croûte qui vous dégoûte.
Si vous avez aimé cela, voici un autre poème écrit pour Camille Dalmais. Sans compter celui-ci que j’adore.
Et, pour conclure le remarquable travail de Myriam Duquenne où vous ne verrez plus jamais les gouttes du même œil :
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