55•Un retraité en vadrouille

55•Un retraité en vadrouille

Épisode 55 Covid-19, décembre 2021. Rester c’est exister, voyager c’est vivre…

Gustave Nadaud

Voyage vers le cinquième élément…

Comme promis, je reprends la plume après avoir avalé plusieurs milliers de kilomètres. Mon long périple m’a d’abord conduit des Alpes-Maritimes où je réside au Puy du Fou en Vendée. Là, j’ai participé à la soirée prestige du CJD Vendée Bocage consacrée aux cinq éléments. Corine Sombrun et moi-même y représentions le cinquième élément, l’éther, savamment caché par les philosophes grecs. Ceci est en grand contraste avec l’Inde ou la Chine où l’on parle de l’Akasha et de l’élément « métal » respectivement. Corine a pour sa part parlé du travail universitaire effectué sur la transe et du développement de son institut TranceScience. Il y a quelques photos sur ma page Facebook, ainsi qu’un reportage télévisuel.  

Puis, le lendemain, je me retrouve au musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux. J’y visite une exposition sur les liens entre Design et Agriculture qui a ouvert ses portes en juillet 2021.  Cette exposition révèle de nouvelles connaissances sur le rôle du sol, sur son fonctionnement, sur l’écosystème qu’il accueille et nourrit.  Elle met aussi en évidence les échelles de culture et de production. Elle nous interroge sur la dimension du temps et propose des regards sur de nouvelles pratiques paysannes. Pour une fois, on reconnaît également le rôle central joué par l’eau. Je vois avec un plaisir non dissimulé qu’une salle est réservée au biodynamiseur botanique de Gaujacq (BBG). Dans la salle de lecture, mon dernier livre sur l’eau morphogénique est là en bonne place. Bref, je vois que tout le travail entrepris depuis des dizaines d’années commence à porter ses fruits.

Lutter contre le cancer

Je passe ensuite le week-end dans la région bordelaise chez une amie qui lutte contre un cancer. Je suis venu lui faire partager la musique des plantes dans l’espoir que cela l’aidera. C’est surtout dans ces moments-là que l’amitié peut se manifester. Le cancer est une maladie terrible. Avec mon ami, le docteur Laurent Schwartz, nous travaillons d’arrache-pied à la mise au point de nouveaux traitements. Il nous semble avoir trouvé une cause unique à beaucoup de maladies dégénératives : l’embouteillage électronique. Cette piste permet d’expliquer pourquoi des substances très simples et peu onéreuses (bleu de méthylène, diméthylsulfoxyde, dioxyde de chlore, etc.) permettent au cancer de stagner, voire de régresser dans certains cas.

Seulement voilà, si les gens retrouvent une bonne qualité de vie, ils ne sont pas guéris pour autant. Après une phase d’accalmie, le cancer repart de plus belle et la fin arrive rapidement. Les produits qui étaient efficaces avant cette reprise ne le sont plus. Et, on ne sait pas encore pourquoi. Mais, on continue à chercher. Pour ceux que cela intéresse, le Dr. Schwartz a créé une fondation nommée « Guérir du Cancer ». Il est bon de noter que cette fondation est placée sous la tutelle de la fondation de France. D’où des lourdeurs administratives qui ralentissent considérablement les progrès et la recherche.

Biodynamisation botanique à Gaujacq

Le lundi suivant, je me retrouve au Plantarium de Gaujacq en compagnie des infatigables Jean et Frédérique Thoby. Eux-mêmes sont secondés par l’ineffable Jean-Jacques Bazile. Venir à Gaujacq est toujours une expérience enrichissante. Nouveautés et bonne humeur sont au programme. Des invités surprise sont là, Mathieu Laveau et sa femme Katy, Alexandre et d’autres qui passeront dans la semaine. Il faut dire que le couple Thoby prépare depuis des mois le premier symposium de Biodynamisation botanique qui aura lieu mercredi et jeudi. L’idée est de parler agriculture avec Jean Thoby. On a aussi prévu des témoignages d’agriculteurs utilisant le BBG, mis au point par Jean Thoby. Certains depuis plus de 3 ans. Le symposium est soutenu et sponsorisé par la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Les quolibets sur Twitter ne perturbent pas le représentant local de la MSA.

Ce dernier nous explique les enjeux socio-économiques derrière une agriculture sans pesticides. Pour ma part, j’ai prévu de parler science et phytoneurologie. La radiesthésie est également représentée par Jean-Jacques Bréluzeau, fondateur de la société « Terre et Sens » localisée à l’ile de Ré. Dès que le BBG fonctionne mal, Jean-Jacques intervient pour rééquilibrer les énergies telluriques grâce à ses connaissances en géobiologie. L’effet est immédiat et permet au BBG de redevenir efficace. Comme vous l’aurez compris, le pragmatisme l’emporte sur l’idéologie. Et, les 7 cadres de pensées décrits dans mon dernier livre, sont bien là pour valider ces pratiques avec une science décomplexée et humble. Grâce aux talents de Renaud Ruhlmann tout a été bien sûr enregistré et pourra être visionné en différé très prochainement. Quelques photos sont disponibles sur la page Facebook. 

Sportifs de l’extrême

Le lendemain du symposium, soit vendredi, on change complètement de sujet. Le Plantarium reçoit Thierry Schmitt, nutritionniste et fondateur de la société « Action Vitale ». Thierry aime à encadrer des ultra-sportifs. Chez eux le stress oxydatif atteint un paroxysme et les enjeux nutritionnels deviennent cruciaux. Nourriture soigneusement choisie et eau de mer de Quinton pour s’hydrater. Thierry ne vient pas seul. Il a invité une partie de sa team qui envisage de participer à l’Ultra Run Rarámuri, « les pieds qui courent », en avril 2022. Le challenge est immense, car il faut courir 190 km avec plus de 10 000 mètres de dénivelé. Les Rarámuris sont des hommes en simples sandales, sans vêtements techniques, ni boissons ou barres énergétiques. Et, sans entrainement spécifique, ils peuvent imposer un écart de plus de 27 heures avec le meilleur européen !

Comment font-ils ? Sont venus avec Thierry Schmitt, Julien Chorier, vainqueur  de « La Ronda del Cims » en Andorre, une course de 178 km avec 13 000 mètres de dénivelé. Il y a aussi Vanessa Moralès qui vient de battre en septembre 2021 le record de vitesse pour gravir le Kilimandjaro. Sont aussi présents, l’Extrême Runner Thierry Corbarieu et son épouse Isabelle. Thierry a terminé vainqueur d’une course de 1 000 km en 299 heures en Mauritanie. Julien, Vanessa et Thierry veulent concurrencer les Rarámuris. Ils se préparent donc sous la houlette de Thierry Schmitt. Tous sont là pour expérimenter la musique des plantes avec une fougère âgée de 140 ans.

Musique des plantes

L’idée est que les Rarámuris vivent au Mexique en pleine nature depuis leur plus jeune âge. Ils ont donc un contact étroit avec la végétation. Peut-être que c’est ce contact qui manque aux athlètes européens ? La cuisine des Thoby est donc transformée en laboratoire d’analyse médicale. On mesure la tension artérielle et divers paramètres sanguins, marqueurs du stress oxydatif. La mesure de ces marqueurs avancés permet aux sportifs de haut niveau d’améliorer leurs performances et de faciliter leur récupération. Les paramètres biologiques sont donc mesurés avant et après la séance de musique des plantes.

Pour la séance, l’athlète doit se retrouver seul, dans le café botanique, face à la fougère pendant 45 minutes. On veut savoir si la musique des plantes peut aider nos athlètes dans leur préparation pour leur Ultra Run d’avril 2022. De fait, on observe des variations significatives de certains paramètres après écoute de la musique. On demande aussi aux athlètes de donner leur ressenti. Mathieu Laveau mesure quant à lui leur taux vibratoire et leur alignement par radiesthésie. Bref, on veut tout savoir. Les trois athlètes et Isabelle sont enchantés. Ils découvrent que lors d’une course, ils n’ont jamais été seuls. Car, la végétation est toujours là, omniprésente. Cela leur permettra-t-il de courir enfin d’égal à égal avec les Rarámuris ? Affaire à suivre.

Alliance Humaine Santé Internationale

Mais, la journée du vendredi n’est pas terminée. Car, quelques jours auparavant, j’ai été contacté par l’universitaire suisse Astrid Stückelberger qui a fondé l’ONG « Alliance Humaine Santé Internationale ». Astrid veut savoir ce qu’est la musique des plantes. Le vendredi soir à 22:00, on se retrouve donc Jean, Renaud et moi devant une webcam. On a bien sûr branché la fougère qui nous sert pour nos expériences avec les ultra sportifs. Eux, sont là dans le café botanique, et nous écoutent. L’émission se passe très bien et peut-être visionnée ici. Le lendemain de cette émission, le compteur de l’application Vicky, qui stagnait depuis quelques mois explose. Il en est de même des visites sur mon site marhenry.org.

Les expériences avec les athlètes continuent et ces derniers repartiront ravis et heureux le samedi soir. Tout le monde est donc heureux de cette expérience inoubliable de quatre jours. Car, il y a eu les deux jours du symposium avec les agriculteurs suivi des deux journées avec les ultra-sportifs. Sans oublier l’émission avec Astrid où beaucoup d’auditeurs ont découvert la musique des plantes pour la première fois. Le samedi soir, je m’endors donc avec le sentiment du devoir accompli

Les joies de la primosophie

La journée de dimanche se passe dans la cuisine des Thoby à Gaujacq. La pression est un peu retombée. Hélas pour moi, durant la semaine, Mathieu Laveau nous a fait une conférence sur son passe-temps : la primosophie. L’idée est d’associer les nombres premiers, 1-2 3-5-7-… aux lettres a, b, c, d, e… On peut ainsi constituer un nombre avec n’importe quel mot. On trouve notamment que les mots « bien » et « mal » correspondent au même nombre 69. Or, le 6 est précisément l’inversion du 9. Et, le bien est aussi l’inverse du mal. Des idées saugrenues me trottent donc dans la tête. Car, s’il est très facile de passer d’un mot à un nombre, il n’existe pas d’outil pour passer du nombre au mot. Cela m’agace d’être incapable de le faire.

Mathieu utilise pour sa part un grand classeur, ce qui me semble lourd et fastidieux. Ne pourrait-on pas écrire un programme pour faire cela ? Cela tombe bien, car je programme en langage C depuis des dizaines d’années. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le programme informatique naît ainsi dans la cuisine des Thoby, transformée en laboratoire informatique. Pour ceux que cela intéresse, je peux le mettre en ligne gratuitement. Seul problème, il ne tourne que sous OSX. Les utilisateurs de Windows devront donc le développer eux-mêmes. J’aimerais bien aussi le compiler pour le transformer en application pour smartphone. Hélas, je ne connais que le langage des ordinateurs.

Biodynamie et Yoga des sons

Je quitte Gaujacq le lundi matin et me retrouve à Barjac, dans le département du Gard en fin d’après-midi. L’hébergement est assuré par la présidente de l’association Natur’Eau Quant, Émilie Lefort. Je profite du mardi pour préparer ma formation aux agriculteurs qui aura lieu à Cerisiers dans l’Yonne, jeudi et vendredi. J’en profite aussi pour boucler l’écriture d’un papier visant à donner une vision scie,titfque de la biodynamie. Ce papier m’a été demandé pour un numéro spécial de la revue Biodynamis. Il devrait paraître en janvier 2022. Le soir Émilie me propose d’assister à une soirée « Yoga des sons » dans la banlieue de Barjac. Le son des bols tibétains, des carillons Koshi et de bien d’autres instruments me permettront de passer une bonne nuit. 

Le lendemain, je part pour Cerisiers. Le jeudi, je découvre que la formation se fera dans une salle de spectacle complètement équipée en pleine campagne. Les agriculteurs sont tous très impatients d’entendre ce que j’ai à dire. La formation est assurée par l’association ADRIA créée par Sabine Lory. C’est son frère Patrick qui est en charge de l’accueil des participants et qui se trouve être le gardien du temps. On parle d’eau matière, d’eau lumière, de physique quantique, d’information et de conscience en relation avec les pratiques agricoles de demain. Celles d’aujourd’hui basées sur la chimie et les pesticides sont pour une fois hors programme. Je termine bien sûr par la musique des plantes et tout le monde se quitte, satisfait de voir que science peut rimer avec conscience.

Homéopathie et retour au bercail

Mais voilà que le vendredi soir, rebelote. Astrid me demande de revenir pour une émission spéciale AH-SI avec Antoine Cittutta aux manettes. Je dois parler homéopathie avec mon ami le Dr. Édouard Broussalian. Alors qu’Édouard m’apparaît épuisé, je termine l’émission à minuit en pleine forme et débordant d’énergie. Je viens quand même d’enfiler la même journée 8 heures non stop de formation et 1 heure d’émission entre 23h et 24h. Quel contraste avec 2018 où je pouvais à peine bouger et où j’étais toujours épuisé, handicapé par les suites d’une opération à cœur ouvert. Entre-temps, l’eau de mer de Quinton, le bleu de méthylène et la musique des plantes sont passés par là. J’ai en effet rejeté tous les traitements chimiques qui m’ont été proposés, comme j’ai rejeté toute idée d’injection pouvant me transformer en OGM.

Le lendemain je reprends la route pour revenir dans les Alpes-Maritimes. Le dimanche se passe en famille avec mes enfants et petits-enfants. Ils sont heureux de voir « le retraité » enfin de retour chez lui. Le lundi, je réponds à tous les mails et commentaires négligés durant mon long périple. Je constate ainsi que l’oxyde de graphène fait encore beaucoup parler de lui. Comme cela vous inquiète je planifie d’écrire cette semaine une chronique pour faire le point. Puis, aujourd’hui, j’écris cette chronique par vous dire qu’il y a autre chose dans la vie que la Covid-19 et  les variants delta ou omicron. Donc, rendez-vous très bientôt pour parler de cet oxyde de graphène qui semble empoisonner notre existence.

Par Marc HENRY : Voyager c’est grandir. C’est la grande aventure. Celle qui laisse des traces dans l’âme.

Marc Thiercelin

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