35•Avocats et COVID-19

35•Avocats et COVID-19

Épisode 35 Covid-19, septembre 2020

Appel Ă  l’aide

Chers lecteurs assidus de cette chronique. Les temps deviennent de plus en plus troubles et il va falloir se serrer les coudes. Je viens de recevoir cet appel Ă  l’aide qui m’a rĂ©voltĂ©. Il est très Ă©vocateur de la dictature mĂ©dicale qui est en train de se mettre en place dans ce pays. Il ne s’agit probablement pas ici d’un cas isolĂ©. Je souhaite donc, avec cette chronique, attirer votre attention sur un vĂ©ritable scandale. Voici le message reçu oĂą je ne dĂ©voile pas l’identitĂ© de la personne qui m’écrit :

« Je suis pharmacienne et je souhaite vous montrer que les esprits ne sont encore ouverts Ă  l’eau mĂ©dicale, l’eau santĂ©. J’ai donnĂ© des conseils en homĂ©opathie pendant la pĂ©riode de la COVID-19 Ă  mes clients. Il y avait ceux intĂ©ressĂ©s qui ont l’habitude de prendre de l’homĂ©opathie. Il y avait aussi ceux qui me demandaient des solutions de prĂ©vention contre la COVID autre que les huiles essentielles, les probiotiques… J’avais Ă©tabli un petit protocole pour  informer leur eau et en faire une « eau anti-virale ». J’ajoutai aussi quelques doses d’homĂ©opathie. Une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e contre moi. Cela aurait pu se terminer par une petite remontrance…. »

« Toutefois, notre prĂ©sident d’Ille-et-Vilaine n’a pas voulu en rester lĂ . Je vais ĂŞtre jugĂ©e au tribunal comme un malfaiteur. Près de quarante ans de carrière. Je savais donc parfaitement  ce que je faisais avec l’homĂ©opathie. Je fais partie du groupe des pairs de Bretagne et je vais sans doute prendre un avocat, me taire au tribunal. J’ai mis ma pharmacie en vente. Je vais m’installer comme pharmacien homĂ©opathe avec une mĂ©thode sĂ©quentielle. Il faudra attendre encore 20 ans pour les esprits s’éveillent. Avez-vous un avocat Ă  me conseiller qui puise m’aider lors de mon procès ? »

Additifs alimentaires

Voilà, avec ce cas, nos professionnels de santé se trouvent à la croisée des chemins. Soit ils cherchent à exercer leur métier avec toute leur compétence. Ils risquent alors d’être poursuivis en justice. Soit, ils s’écrasent en appliquant de manière mécanique les consignes données par les pouvoirs publics. Or, on sait déjà depuis de nombreuses années que nos corps appartiennent de fait aux industries alimentaires et pharmaceutiques. Pour ceux qui l’ignorent encore, parmi leurs armes de destruction massive, on trouve les additifs alimentaires. Une image vaudra mieux ici qu’un long discours :

Corinne Gouget s’est battue jusqu’Ă  la mort pour dĂ©noncer les mĂ©faits des additifs alimentaires pour notre santĂ©. On reconnaĂ®t ces additifs via leur code EXXX(x). Ici, « XXX Â» reprĂ©sente un nombre compris entre 100 et 1522, « x » une lettre facultative (sous-catĂ©gorie).

J’en profite aussi pour rappeler le cas dramatique de Corinne Gouget, décédée en le 22 juin 2015. Cette citoyenne a peut-être payé de sa vie son combat sans pitié contre les additifs alimentaires. De son vivant, je l’ai soutenu contre ceux qui l’attaquaient dans médias, au motif que c’était une simple mère au foyer. Donc, par définition, une femme totalement incompétente sur un sujet aussi technique. On peut encore nous voir tous les deux ensemble dans une émission de télévision mémorable de 2013. On pourra aussi se référer aux deux chroniques publiées juste après son décès. La première est ici et la seconde via ce lien.

Corinne et Tepa

Corinne s’est-elle suicidĂ©e ou bien l’a-t-on poussĂ© volontairement sous les roues d’un train ? L’enquĂŞte a conclu Ă  un suicide. Cela est plausible au vu de ses nombreux dĂ©mĂŞlĂ©s avec la justice pour rĂ©cupĂ©rer la garde de ses deux filles. Sept ans de sĂ©paration pour une mère aimante accusĂ©e de folie, c’est long. D’autre part la mort d’une pasionaria incorruptible de la lutte contre la chimie dans nos assiettes Ă©tait une solution Ă©vidente. De plus, suite Ă  son interview sur MetaTV (voir ci-dessus), Corinne a Ă©tĂ© accusĂ©e d’évoluer dans la complosphère alimentĂ©e par Alain Soral et DieudonnĂ©. Ceci parce que l’animateur-rappeur de l’émission, Tepa (mort d’un cancer le 14 novembre 2019), Ă©tait lui-mĂŞme considĂ©rĂ© comme un nĂ©gationniste.

Car, c’est la nouvelle arme de discrĂ©dit d’une personnalitĂ© du pouvoir en place : le complotisme. Vous dites un truc qui va Ă  contre-courant de la pensĂ©e dominante, et hop, vous ĂŞtes, par ce fait mĂŞme, cataloguĂ©. Or, j’ai connu Corine et Tepa, et je puis vous assurer que c’était des personnes sensĂ©es et tout Ă  fait raisonnables. Corine Ă©tait certes intransigeante envers les industriels. Tepa, lui se sentait libre d’interviewer qui il voulait, sur n’importe quel sujet. Un vrai journaliste quoi, qui n’était pas sous la botte d’un comitĂ© de rĂ©daction. Paix Ă  leurs âmes. Pour ce qui me concerne, ceux qui se battent pour la libertĂ© d’expression sont dignes d’intĂ©rĂŞt, quelle que soit leur couleur politique ou la couleur de leur peau,

Auxiliaires technologiques

On doit bien Ă©videmment rajouter Ă  cette liste exhaustive des additifs alimentaires, les scandaleux auxiliaires technologiques. On utilise largement ces auxiliaires, car ils transforment les aliments de manière profonde, les rendant compatibles avec la mĂ©canisation industrielle. Ils ne se retrouvent toutefois pas nĂ©cessairement dans le produit final, du moins en quantitĂ© apprĂ©ciable. Les auxiliaires technologiques Ă©chappent donc aux règles de classification des ingrĂ©dients. Ceci signifie qu’il n’est pas obligatoire de les indiquer dans la liste des ingrĂ©dients d’une denrĂ©e alimentaire. Sauf si cet auxiliaire est un allergène ou issu d’un allergène. Dans ce cas l’Ă©tiquetage devient obligatoire. Toutefois, si ces auxiliaires ne sont pas allergènes, ils Ă©chappent en toute lĂ©galitĂ© aux radars des autoritĂ©s sanitaires.

Une autre arme de destruction massive, ce sont Ă©videmment les pesticides. Alors que les additifs alimentaires s’attaquent Ă  notre santĂ©, les pesticides s’attaquent Ă  notre système hormonal. Avec eux, la fertilitĂ© de la femme et de l’homme chute de manière massive. Pour lutter contre tous nos dĂ©règlements corporels, on dĂ©veloppe Ă©videmment toute une panoplie de molĂ©cules, très actives destinĂ©es Ă  nous soigner. RĂ©sultat, le foie explose, car c’est bien lui qui a la lourde charge de devoir traiter tous ces xĂ©nobiotiques. 

Viol chimique

Donc, ce n’est un secret pour personne que, depuis une cinquantaine d’annĂ©es, nous assistons, de manière quotidienne, Ă  un vĂ©ritable viol chimique de notre corps. Ceci tout au long de notre existence terrestre, depuis la naissance jusqu’à la mort. Pour les maladies psychiatriques, cela s’appelle la camisole chimique. Toutefois, cela va bien au-delĂ  de la psychiatrie. Cela concerne tous ceux qui consomment des produits dits « ultra-transformĂ©s ». Ce qui est nouveau avec la crise actuelle, c’est que l’on commence Ă  poursuivre en justice des pharmaciens. Les mĂ©decins sont pour l’instant traĂ®nĂ©s devant leur conseil de l’ordre. Toutefois, il y a fort Ă  parier que leur ordre n’hĂ©sitera pas une seconde, comme l’ordre des pharmaciens, Ă  envoyer tout refuznik devant les juges. Quant aux juges, on a le conseil d’État pour annuler leurs dĂ©cisions si d’aventure, elles n’étaient pas conformes Ă  ce le gouvernement attend. 

Une situation inquiétante

Comme on peut le constater, la situation est inquiétante. Comment réagir intelligemment sans se faire traiter automatiquement de complotiste, de négationniste ou d’anarchiste ? Je comprends le désarroi de cette pharmacienne qui pensait bien faire son travail. Voilà qu’elle se retrouve obligée de fermer son officine et d’affronter le monde de la justice. Car, normalement, ce monde condamne les criminels, les assassins et autres violeurs. Voilà qu’elle découvre que le simple fait de tenter d’aider son prochain devient un crime. Je ne pouvais donc décemment pas hausser les épaules et la laisser se débrouiller toute seule.

Toutefois, que faire ? J’espère ne pas ĂŞtre tra comme elle, traĂ®nĂ© devant les tribunaux pour pensĂ©e dĂ©viante, je serais tout aussi dĂ©muni. Le monde de la justice m’est en effet totalement Ă©tranger. Vers qui se tourner pour ĂŞtre dĂ©fendu devant des juges lorsque ce sont des institutions qui vous attaquent et non des particuliers ? J’ai donc fait ce que je sais faire : une chronique. Ceci afin d’alerter ceux qui ont suffisamment de compĂ©tences en matière juridique qu’il y a dans ce pays des personnes honnĂŞtes Ă  soutenir et dĂ©fendre. On ne peut tout simplement pas devenir un criminel pour avoir conseillĂ© de boire de l’eau et indiquĂ© quelques remèdes homĂ©opathique qui ont amplement dĂ©montrĂ© leur efficacitĂ© thĂ©rapeutique depuis 1796.

Un appel Ă  l’aide

Car aujourd’hui on ne demande pas simplement Ă  un remède d’être efficace. Il faut aussi dĂ©montrer qu’il est efficace. En soi, cela ne pose pas de problème. Toutefois, lorsqu’on utilise un outil statistique, de nature totalement subjective, on ne dĂ©montre rien. On arrive peut-ĂŞtre ainsi Ă  prendre des dĂ©cisions politiques. Toutefois l’individu passe alors au second plan et devient de la chair Ă  statistique, comme il y avait, Ă  une certaine Ă©poque, de la chair Ă  canon. Si donc une personne compĂ©tente en matière juridique peut prendre la dĂ©fense de cette pharmacienne lors de son procès, je pourrais dormir tranquille ce soir. J’aurais fait, Ă  mon modeste niveau, ce que j’ai pu pour dĂ©fendre la libertĂ© de soigner dans ce pays.

Toutefois, mon combat ne s’arrĂŞte pas lĂ . L’ association Natur’Eau Quant a commandĂ© 550 exemplaires de mon nouveau livre qui s’adresse Ă  tous les thĂ©rapeutes qui refusent le carcan intellectuel qui empoisonne la mĂ©decine. Le livre devrait ĂŞtre disponible dès le 22 septembre 2020 sur ce site et Ă  partir du 12 octobre dans les circuits de distribution. J’ai Ă©crit ce livre l’étĂ© dernier alors que le COVID-19 n’était qu’un scĂ©nario de science-fiction. Je constate aujourd’hui Ă  quel point il Ă©tait nĂ©cessaire que j’écrive ce livre, puisque les (vrais) masques sont tombĂ©s. Les dictatures, quelle que soit leur idĂ©ologie, ont en effet cette caractĂ©ristique commune de ne pas aimer les livres. Car un livre peut traverser les siècles, alors qu’une dictature s’effiloche au bout de seulement quelques annĂ©es.

Par Marc HENRY

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