65•La primosophie

65•La primosophie

Épisode 65 – Covid-19, avril 2022. Les nombres sont le plus haut degré de la connaissance. Le nombre est la connaissance même.

Platon

Des statistiques déprimantes

L’actualité est en ce moment désespérante. Trois sujets semblent monopoliser l’attention du peuple français. Il y a toujours, bien sûr, la mascarade des masques dans les transports publics. Ainsi que le sempiternel nouveau variant. Il y a aussi la guerre en Ukraine. Et, pour conclure le tout, une élection présidentielle sur fond d’inflation galopante. Que faire pour intéresser les gens ? Si je me fie aux statistiques de visites de mes chroniques, la situation est encore plus déprimante. Comme l’indique la figure ci-dessous, l’audience générale ne cesse, au fil des mois, de s’effondrer.

Fréquentation site MH
Les statistiques de fréquentation de mon site internet https://marchenry.org depuis la publication de mes premières chroniques.

Ainsi, en 2020 ou 2021, le nombre de visites se chiffrait en milliers. Début 2022, le site se traîne avec péniblement quelques centaines. Or, le nombre de français se chiffre en dizaines de millions. Objectivement parlant, ce que je dis n’intéresse au mieux que 20 000×100/70 000 000 = 0,03% des Français. Le même constat alarmant se retrouve avec l’application Vicky destinée à élever le niveau d’éducation des masses laborieuses au sujet de la physique quantique. Le prix de l’application est tellement bas et le nombre de téléchargements tellement faible, qu’en définitive on arrive juste à payer les ogres que sont Apple et Google. Aucun bénéfice pour les associations impliquées. Uniquement, des dettes et des factures à payer.

Râpeurs et râpeuses

Comme le français moyen, actuellement pressé comme un citron bien juteux. Et, comme le citron, ce dernier ne réagit que très peu. Même lorsqu’on commence à le râper pour en faire du zeste, en plus du jus. Le râpeur en chef, lui, caracole en tête des sondages. Celle qui aimerait devenir râpeuse à la place du râpeur le talonne. Et, le changement de manière de râper s’annonce plus sélectif. La chasse à l’étranger, celui qui n’a pas la chance d’être né sur le sol français, va être ouverte. La râpe va aussi s’intéresser de très près à la couleur de peau. Le délit de faciès pointe son bout du nez.

Un autre que moi aurait jeté l’éponge depuis belle lurette. Pour ma part, tel Don Quichotte, je m’obstine à penser que tout cela n’est que temporaire. Que les gens vont enfin ouvrir les yeux. Voir dans quel triste état se trouve notre pays. Et, qu’il faut donc continuer, contre vents et marées, à propager ma petite musique quantique. Toutefois, il me faut visiblement changer de braquet. Aller là, où je n’ai jamais osé aller. Après tout qu’ai-je à perdre ? Quelques centièmes de pour cent sur mon audience ? La belle affaire… Faire de la vraie science n’intéresse qu’une minorité. Le charlatanisme, par contre, semble séduire beaucoup plus de monde.

Un travail d’expert peu commun

Existe-t-il, comme toujours, une voie du milieu entre le savant génial et le débile profond ? Peut-on marier l’eau et le feu ? L’alchimie nous apprend que cela est tout à fait possible. Les alchimistes appellent cela la « pierre philosophale ». Mais, trouver cette « pierre » n’est pas forcément enfantin. Et, surtout, que cela peut prendre beaucoup de temps. Mais, je suis heureusement sur le bon chemin. Cette semaine, un bon journal scientifique m’a demandé d’expertiser un manuscrit très original. Cette publication cherchait à démontrer que lorsqu’on dessine dans le sable, comme le font un bon nombre de tribus africaines, on peut prédire si un traitement thérapeutique moderne va marcher ou non.

Vaste perspective… Les techniques ancestrales seraient-elles finalement aussi efficaces que les techniques d’analyse ultramodernes ? Mon sang n’a fait qu’un tour. Et, j’ai recommandé chaudement la publication de ce travail mêlant étroitement science et symbolisme. Rien que de plus normal, pour une personne qui a tracé, dans son dernier livre, une étoile à sept branches. Avec, comme septième branche le symbolisme rejoignant la première branche du chamanisme. Ce papier étant vraiment très scientifique, je n’en parlerais pas plus ici. D’autant plus que d’autres experts vont donner leur avis. Et, que ces avis risquent d’être de ne pas publier des choses aussi « débiles ». Qui vivra, verra, comme le dit la sagesse populaire…  

En route vers la primosophie

En attendant, il me faut trouver un moyen d’augmenter mon audience. Ceci afin de vraiment orienter la société de demain dans la « bonne » direction. Autrement dit, plus de tolérance envers les idées ancestrales. Tout en maintenant une haute honnêteté intellectuelle. Bref, l’exact inverse de ce que l’on a vécu depuis deux ans. À savoir, toujours plus d’intolérance et mensonges à tous les étages. Heureusement pour moi, les synchronicités sont là pour m’aider. Et, une belle synchronicité s’est présentée à moi. C’était environ quatre mois auparavant. Un couple très sympathique m’a initié à ce que l’on appelle la « primosophie ». 

Au départ, on trouve une idée totalement loufoque pour tout être prétendant être « rationnel ». On prend simplement les 26 lettres de l’alphabet latin. On oublie bien sûr les accents et autres signes diacritiques. Puis, on prend l’ensemble des 26 premiers nombres « premiers ». C’est-à-dire les nombres qui ne sont divisibles que par l’unité et eux-mêmes. L’ordre alphabétique est ensuite plaqué sur l’ordre numérique. On obtient ainsi une correspondance biunivoque entre une suite de lettres et une suite de nombres premiers. Cette suite est affichée en haut de cette chronique, à gauche du portrait de Pythagore.

Le bien et le mal

Il suffit alors d’additionner entre eux tous les termes de la suite numérique. On peut ainsi associer à tout mot ou phrase, un nombre. Et, trouver, de la sorte, des liens difficilement soupçonnables à première vue. Prenons un exemple concret. Les deux mots « bien » et « mal » qui sont apparemment contraires l’un de l’autre. Je dis bien « vraisemblablement ». Car, si l’on applique notre transformation primosophique, il vient « bien » = 2 + 19 + 7 + 41 = 69. Pour l’opposé, on a « mal » = 37 + 1 + 31 = 69. Il semblerait donc qu’après tout bien et mal sont en relation profonde avec le chiffre 69. Et, quel chiffre ! Puisque le 6 est précisément le 9 à l’envers.

Simple hasard, ou bien vérité profonde révélée par les nombres entiers ? Nombres entiers, sans lesquels il ne pourrait y avoir de physique quantique !  Pythagore sort de ce corps… Je vous avais prévenu que l’on allait changer de braquet pour cette chronique. Libre à vous de me suivre. Ou bien de m’envoyer au bûcher pour pratique assidue d’une numérologie particulièrement obscène. Car, le chiffre éminemment remarquable mis en valeur par de telles pratiques ne peut laisser aucune personne indifférente. Gainsbourg, sort de ce corps…

A la recherche d’un trésor

Un autre exemple. Se pourrait-il que « la parole de Dieu » ait quelque chose à voir avec « le nombre d’or » ? Selon la primosophie, cela est tout à fait pertinent. Puisque les deux expressions donnent le même total de 334. De plus, l’addition théosophique de ce total donne le chiffre 10 (l’unité surgissant du vide) ou 1 (l’unité qui s’est créée elle-même). Encore une simple coïncidence bien sûr. Mais, alors comment expliquer que le même total de 334 soit aussi obtenu via l’expression : « révèle le un » ? Sachant que tout ce qui est révélé est un véritable trésor qui peut être un jour perdu : « perdre le un »  = 334 = « Le trésor ». 

Je suis sûr que je viens de gagner quelques nouveaux adeptes. Et, que je viens aussi d’en perdre une multitude d’autres. Peu importe. Vu mon niveau d’audience, je suis libre comme l’air et je peux changer de forme comme l’eau. Bruce Lee sort de ce corps… Car, ce petit jeu, apparemment anodin, demande une certaine fluidité de la pensée. Toute rigidité intellectuelle est ici exclue d’office. C’est à prendre ou à laisser. Moi, j’ai pris et avec un grand bonheur. D’autres laisseront, peu importe. Parce que, ce qui compte, c’est d’être bien informé. Et, non de se vautrer dans une ignorance malsaine, source de toute peur et de tout mal-être.

Un trésor gratuit

Bien sûr, pensons à tous ceux qui n’ont pas « la bosse des maths »  (462), ce qui nous « cache la primosophie » (462 aussi)… Pour ceux-là, et même pour ceux qui savent utiliser une calculette, il y a un cadeau associé à cette chronique. Il s’agit d’un programme informatique que vous pouvez installer sur votre ordinateur. Ici, vous pouvez télécharger la version pour OSX (Apple). Et, en suivant ce lien, la version pour Windows (Microsoft). Attention, ce sont des programmes très rudimentaires qui fonctionnent « à l’ancienne » via un simple terminal. Un prompteur attend que l’on tape un mot ou une phrase. Pour sortir, on entre un retour chariot.

Après avoir tapé le mot ou la phrase, le résultat s’affiche aussitôt à l’écran… Très pratique lorsqu’on attend un train ou un avion en correspondance. On peut même faire mieux. Si l’on rentre un nombre, le programme cherche dans un dictionnaire de 22 740 mots communs ceux qui sont associés à ce nombre. Il inclut également toute phrase contenue dans le fichier « phrases.txt » et qui aboutit au même total. Si le nombre est négatif, la recherche se fait dans les 411 495 mots autorisés au Scrabble. Bref, de quoi s’occuper utilement pendant des heures. Et, tout cela pour la très modique somme de zéro euro. Oui, c’est totalement gratuit. C’est débile, je le sais, mais faire des cadeaux utiles, m’emplit d’une grande joie. Alors, autant en profiter.

Mode d’emploi

Attention, je n’ai testé que la version Apple. La version Windows a été compilée par mon fils Arthur et j’espère qu’elle marche. Veillez bien à avoir tous les fichiers avec l’extension .txt dans le même dossier que le programme exécutable. Sinon, cela ne marchera pas. Il y aura un message d’erreur, ce qui est toujours franchement énervant. Le fichier « phrases.txt » peut être modifié à volonté par l’utilisateur. On peut y mettre des mots ou des phrases que l’on souhaite mémoriser après un long travail. Les autres fichiers sont des dictionnaires de mots français et ne doivent jamais être modifiés.

Par exemple, j’ai tapé mon nom (complet) dans le programme : « Marc Henry » = 313. Chiffre très intéressant en soi. On y trouve la monade (1) encadrée par deux ternaires (3). Ceci pourrait signifier que je suis venu sur cette planète pour révéler l’unité. Celle qui existe, par exemple, derrière la trinité (sel, soufre, mercure) et la trinité (corps, esprit, âme). Au moins, je sais pourquoi je suis là. Et, cela colle parfaitement avec toute ma carrière à cheval entre science et conscience. Muni de cette information cruciale, je peux maintenant creuser le sujet.

Ma relation personnelle à l’eau

Ainsi, je sais que toute ma recherche a été consacrée à « l’eau » = 110. Ce chiffre colle parfaitement avec ma théorie des domaines de cohérence qui associent deux monades (matière et lumière) toutes deux issues d’un vide quantique (0). Mais, je sais aussi que je suis un 313. Par rapport à l’eau (110), il me manque donc 203. Aussitôt je tape « −203 » pour avoir la liste de tous les mots du Scrabble que je peux associer à l’eau. Émerge alors une foule d’information :

« L’eau coopéra », « l’eau impolie », « l’eau majesté », « l’eau martela », « l’eau mêlera », « l’eau méritée », « l’eau pendula », « l’eau précise », « l’eau satinée », « l’eau incubera », « l’eau diligenta », « l’eau kidnappée », « l’eau localisée », « l’eau remodelée », « l’eau coagulable », l’eau déformable, « l’eau rebranchée », « l’eau accompagnée », « l’eau désenchaîna », « l’eau hebdomadaire ».

Défile ainsi, différents aspects de ma vie (313) consacrée à l’étude de l’eau. Si j’enlève l’article, voici ce qui surgit : « eau féérique », « eau oxydée », « eau quanta », « eau spatiale », « eau différente, « eau harcelante », « eau imbattable ». Toujours moi (313). Si certains doivent rire jaune, moi, je rigole comme un bossu.

Ma relation à l’éther et au vide

Dans cette dernière période de ma vie, je m’intéresse aussi beaucoup à la notion d’éther (157) ou à « l’éther » (188). Aussitôt dit, aussitôt fait :

« Éther flou », « éther assagi », « éther humide », « l’éther star », « l’éther aperçu », « l’éther aspira », « l’éther attend », « l’éther filtra », « l’éther flirta », « l’éther lorgna », « l’éther médusé », « l’éther admirera » ou bien encore, « l’éther débordera ».

Ma passion pour les méduses trouve ici une explication simple et limpide. Dernier exemple avec l’autre nom de l’éther, le vide (142) : 

« Vide total », « vide absolu », « vide sombre », « vide immense », « vide loquace », « vide mémoire », « vide pacifiant, « le vide poète », « le vide incarné », « le vide dédoublé », « le vide rigidifié », « le vide imaginable », « l’eau balaie le vide ».

Donc, 313, c’est aussi le vide incarné ! Toujours une coïncidence ? Mais, petite précision. Il existe, bien sûr, des combinaisons peu glorieuses que j’ai pris soin d’éliminer soigneusement. Par exemple, 313, c’est aussi « l’eau chipote », « l’eau entêtée », etc. Car, ces combinaisons révèlent ce que Karl Gustav Jung appelait « l’Ombre ». Mais, là, on rentre dans l’intime, le personnel, ce qui doit être caché aux autres et révélé uniquement à soi-même. 

Conclusion

Juste pour le plaisir, puisque l’on est à quelques jours de l’élection présidentielle. Emmanuel Macron, c’est 416, la monade essayant de trouver la perfection (6) dans la matière (4). Bref, une quête évidemment vouée à l’échec. Le perdant dans toute sa splendeur, quoi. Mais, 416, c’est aussi « Macron l’injectable », « Macron l’affligent » ou « Macron l’audimat ». Cela ne s’invente pas, mais se trouve révélé via l’emploi des nombres premiers appliqués à l’alphabet latin.

Mais, par pitié, n’essayez pas de jouer à ce petit jeu avec « Vladimir Poutine ». Cela serait dénué de sens, à moins d’utiliser un alphabet cyrillique qui n’a rien à voir avec un alphabet latin. Sinon, amusez-vous bien avec toute expression utilisant un alphabet latin. N’oubliez pas, non plus, de laisser un commentaire si, d’aventure, vous trouvez des expressions correspondant à des chiffres éminemment remarquables.

Par Marc HENRY : Dieu a créé les nombres, le reste est l’œuvre de l’homme

Leopold Krönecker
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