90•L’Eau, la Musique, la Conscience, la Vie…

90•L’Eau, la Musique, la Conscience, la Vie…

L'étoile à sept branches des cadres de conscience

Cette chronique est la prolongation de chronique n° 89 consacrée aux sept cadres de conscience. Ici, nous rentrons un peu plus dans les détails en se focalisant sur quatre choses vraiment essentielles. Choses intimement reliées entre elles : l’eau, la musique, la conscience et la vie. Ici, nous allons défendre l’idée que l’eau est un réservoir d’informations, c’est-à-dire possède une mémoire. Ceci nécessite de se placer dans le cadre n° 5 de l’immatérialisme. Celui où “tout est cohérence”.

La musique, elle, nécessite d’être dans le cadre n° 6 du musicalisme, où “tout est harmonie”. Et, finalement, la conscience nous propulse dans le cadre n° 7 du symbolisme, celui où “tout est information”. On voit donc, qu’avec cette chronique, nous allons aborder des sujets très controversés. Une approche où l’on va bien au-delà de la simple formule chimique H2O. Certains adoreront. D’autres détesteront. Ainsi va la vie. Il y a une vidéo associée à cette chronique sur ma chaîne YouTube.

https://youtu.be/TSylsj8kWNE

L’eau et les quatre premiers cadres

Dans les quatre cadres en amont du cadre de l’immatérialisme, le concept même de mémoire de l’eau est une absurdité. Par exemple, le cadre n° 1 du chamanisme voit dans l’eau un élément associé au féminin. Dans le cadre n° 2 du matérialisme, cet élément devient une matière répondant à la formule H2O. Dans le cadre n° 3 du déterminisme, on tolère que l’eau soit sensible aux champs électromagnétiques. Et, enfin, dans le cadre n° 4 (probabilisme), l’eau se perçoit soit comme molécule, soit comme une onde de probabilité. Ceci avec une structure énergétique calculable et mesurable.

Quant à la musique, c’est juste une vibration sonore plus ou moins agréable faite pour divertir la conscience. Cette dernière étant produite par un organe appelé “cerveau”. Cerveau, lui-même constitué essentiellement de cellules spécialisées appelées “neurones”. Rappelons ici qu’il y a également des neurones au niveau du cœur et des intestins. Et, que ce fait crucial est, généralement, totalement passé sous silence. Ou bien alors, à peine évoqué.

L’eau dans l’univers

L'eau dans l'univers

Une première chose à savoir concernant l’eau. C’est qu’il s’agit de la substance la plus abondante et la plus cohésive de l’univers. La plus abondante, car elle répond à la formule H2O. Or, l’hydrogène est le premier élément le plus abondant, tandis que l’oxygène est le troisième. Quant au second, l’hélium, c’est un gaz inerte. Puisque, parfaitement incapable de se lier à lui-même ou à un autre élément de la classification périodique. Soit donc une molécule qui se forme suite à la rencontre de deux atomes. La combinaison la plus probable se formulera H2O.

La seconde chose à savoir, c’est que l’eau est également la substance la plus cohésive de l’univers. Ici, deux paramètres interviennent : leur température de Boyle TB et la masse molaire P.M. Rappelons qu’en dessous de la température de Boyle, les molécules ont tendance à s’attirer. Alors, qu’au-dessus, elles ont tendance à se repousser. Classons maintenant les substances par ordre décroissant du rapport TB/P.M. L’eau arrive très nettement en tête. Bref, que ce soit en abondance, ou bien en cohésion, rien de mieux que l’eau. C’est la raison pour laquelle il est impossible d’avoir un être vivant, s’il n’y a pas d’eau.

De l’eau partout…

L'air, la terre et une cellule contiennent nécessairement de l'eau.

L’eau est la substance la plus abondante et la plus cohésive de l’univers. Par conséquent, toute matière est nécessairement plus ou moins imprégnée de cette substance. Prenons l’air, par exemple. À saturation d’humidité, l’eau est le troisième constituant moléculaire le plus important (3126 molécules sur 10 000). Bien avant l’argon ou le dioxyde de carbone supposé réguler le climat terrestre. Par conséquent, tout argumentaire fondé sur ce dioxyde de carbone est à la base une arnaque. Car, c’est bien l’eau qui régule le climat via l’activité solaire.

Idem, pour la Terre. Ici, sur un total de 1000 atomes ou molécules, 450 appartiennent à des combinaisons chimiques solides. Le reste du sol fait intervenir un mélange, à proportions égales, d’air et d’eau (250‰). Auquel on rajoute un peu de matière organique CHONPS (50‰). Par conséquent, ici aussi, impossible d’imaginer un sol totalement sec. Enfin, cerise sur le gâteau, toute cellule procaryote contient, 996‰ d’eau légèrement salée, et seulement 4‰ de matière organique. De quoi faire réfléchir et méditer sur ce slogan très banal : “L’eau, c’est la vie”.

Homme ou Femme : une affaire d’eau

Analyse en nombre de molécules pour un homme et une femme européens.

Passons maintenant aux êtres humains. Pour un être humain de sexe masculin, on trouve 986‰ d’eau salée. Tandis que pour une femme, ce chiffre vaut 990‰. Le reste (14‰ pour l’homme et 10‰ pour la femme), c’est de la matière organique. En moyenne, une femme contient donc plus nettement plus d’eau qu’un homme. D’où l’étroite association entre l’eau et le féminin chez tous les shamans. Mais, il existe aussi deux types très différents d’eau chez tout être humain. Pour faire favoriser la masse musculaire, il faut de l’eau extracellulaire. Alors que pour faire un neurone, c’est l’eau intracellulaire qui compte.

Nous voyons ici que chez l’homme, c’est bien l’eau extracellulaire qui prédomine (430‰). D’où la force physique et la musculature. Par contraste, chez la femme, c’est l’eau intracellulaire qui prédomine très largement (678‰). La femme limite donc sa force musculaire à celle nécessaire pour porter un bébé. Tout le reste va dans les cellules, d’où le fait qu’une femme est nécessairement plus intuitive, voire intelligente qu’un homme. Ceci est une réalité physiologique et non une simple idée. D’où le fait que le sexe ne se détermine pas par la présence d’un zizi ou d’un vagin. Mais, bien par la proportion supérieure d’eau intracellulaire chez la femme par rapport à l’homme.

Wokisme et réchauffement climatique

D’où la débilité profonde de toute idéologie prétendant que l’on peut choisir son sexe. Que ce soit, via des hormones ou via des opérations chirurgicales. Là, on ne joue que sur 10‰ ou 14‰ de la matière totale. Le reste, 986‰ ou 990‰, restera de l’eau légèrement salée, quoique l’on fasse sur la matière organique. Ici aussi, on mesure à quel point notre société moderne est totalement hors des clous. Puisqu’on arrive à nier ce fait biologique fondamental que l’on naît homme ou femme. Quand on regarde l’eau et non l’apparence extérieure, on n’a tout simplement pas le choix.

La même remarque s’applique au réchauffement climatique. Nos hommes politiques pointent du doigt un seul coupable : le dioxyde de carbone CO2. Or, il y a, dans l’air, nettement plus de vapeur d’eau que de CO2. Toutes les mesures prises actuellement pour limiter la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sont tout simplement débiles. On ferait mieux de laisser les vaches tranquilles. Et, de laisser les moteurs à essence ou les moteurs diesels faire leur travail. Espérons que cette vidéo permettra une prise de conscience salutaire de ces réalités premières.

L’eau : base de la pyramide alimentaire

La vraie pyramide alimentaire

Tout ceci nous permet d’introduire la vraie pyramide alimentaire pour la nutrition de tout être vivant. En tout premier lieu, sans surprise : l’eau. Plus précisément, je parle d’eau liquide à raison de 30 mL par kilogramme de masse corporelle. Ou bien encore d’un débit d’étanchement de sa soif de 100 mL par heure. Ceci pour un être humain évidemment. Ensuite viennent les fruits et les légumes, et en tout dernier les huiles et les graisses. Si l’on respecte cette pyramide, aucun risque de carence en quelque nutriment que ce soit.

Le reste : pain, viandes, poissons, boissons alcoolisées ou sucrées, gâteaux et pâtisseries, c’est optionnel. Juste pour le plaisir du goût et toujours avec la plus extrême modération. Il va sans dire, qu’il vaut mieux disposer d’aliments ayant subi un minimum de traitements. Que ces traitements soient de nature physique, chimique ou biologique. Moins l’aliment a subi de transformations, mieux c’est pour l’organisme qui l’absorbe. Ici aussi, on mesure la folie de notre époque. Puisque l’on tente de dénigrer systématiquement l’alimentation d’origine naturelle. Ceci, afin de vanter les soi-disant mérites de produits de synthèse totalement artificiels.

Quelle eau boire ?

Tout ce qui précède amène inévitablement à se poser la question de quelle eau boire. La réponse est en vérité très simple : l’eau du robinet. Sauf, qu’à notre époque, il est impossible de trouver, au robinet, une eau exempte de résidus. Ceci en raison d’une intense activité de nature industrielle. Et, puis, il y a aussi la présence de chlore nécessaire pour limiter toute prolifération bactérienne. Ici, la solution idéale est de recourir à un système d’osmose inverse avec un minimum de trois cartouches. La première cartouche est un préfiltre qui enlève essentiellement le chlore. La seconde cartouche, un filtre qui retire tout ce qui est nature particulaire ou colloïdale. Enfin, la troisième cartouche est une membrane qui ne laisse passer que la molécule d’eau.

Résultat en sortie d’osmoseur : une eau parfaitement purifiée, mais totalement imbuvable. Car, beaucoup trop agressive pour le corps. L’idée est donc de coupler l’osmoseur à un double vortex en verre. Ceci, afin que l’eau réabsorbe l’information cosmique transmise par l’univers. Le verre est ici impératif. Car, il ne faut pas rajouter à l’eau une information venant de champs électromagnétiques (WiFi, 4G ou 5G). Mais, cela ne suffit pas. Il faut aussi rajouter un peu de minéraux et surtout une information de vie de nature terrestre. Ici, rien ne vaut l’eau de mer de Quinton hypertonique. En effet, quelques gouttes suffisent à réinformer l’eau de manière optimale.

Déterminisme ou immatérialisme ?

Classification périodique des éléments de Mendeleev

Cette septième diapositive résume tout ce qu’il est important de retenir de tout ce qui l’on a dit jusqu’ici. Par exemple, on voit en clin d’œil l’importance des deux éléments fondamentaux de l’eau : l’hydrogène et l’oxygène. Car, ici, on a l’abondance terrestre et non l’abondance cosmique comme précédemment. Il y a aussi ici l’information de tout ce qui apparaît indispensable (cercles rouges). Ou bien encore de ce qui est essentiel à la vie (carrés bleus). L’icône qui représente un téléphone portable donne l’information de ce qui est indispensable à l’intelligence artificielle (IA). Et, aussi, ce qui risque de manquer dans un futur lointain (couleur jaune) ou proche (couleur orange). Enfin, il y a tous les éléments pour lesquels on est prêts à tuer ou exterminer des populations entières. Ceci, afin d’avoir accès à leurs ressources (couleur noire).

La partie gauche rappelle que l’eau est le constituant premier de toute matière terrestre inerte ou vivante. Et, que le seul élément qui ne contient pas d’eau est le feu. Et, puis, cette puissance incroyable et ahurissante de l’eau, sous pression, pour couper toute matière, aussi dure soit-elle. Rien ne résiste à l’eau, cette matière inusable, inoxydable et éternelle. Aussi, convient-il d’honorer et de respecter cette substance. Dans ce qu’elle a de plus noble, mais également dans ce qu’elle a de plus vil (chasse d’eau).

L’eau, c’est essentiellement du vide

L'eau est constituée à près de 99 pds% de vide.

Le reste de la vidéo montre d’autres aspects souvent très méconnus de l’eau. Le premier aspect, est que pour cette science que l’on appelle “physique quantique”, l’eau, c’est essentiellement du vide. Avec le chiffre effarant de 99% en masse. D’où le nom d'”immatérialisme” pour le cinquième cadre de conscience. Car, en physique moderne, tout noyau atomique contient trois particules élémentaires appelées “quark”. Or, on connaît très bien les masses de ces quarks. Et, comme l’électron a une masse négligeable par rapport aux quarks, eux seuls interviennent pour définir la masse d’un atome

Or, on connaît très bien la masse molaire de l’eau. Il est donc trivial de calculer masse totale des quarks séparés. Et, de la comparer à celle des quarks liés au sein des noyaux atomiques. Ici, une évidence saute immédiatement aux yeux. Ce que l’on pense être du vide est responsable de 99% de la masse d’une molécule d’eau ! D’où ma préférence de parler plutôt d’éther. Ce cinquième élément évoqué dans la philosophie grecque, ou bien encore dans la philosophie hindoue. À chacune et chacun de choisir entre l’expression “vide quantique” ou bien le mot “éther”. Dans les deux cas, on arrive à la conclusion que la matière n’est qu’une illusion. C’est-à-dire plus une idée qu’une réalité tangible.

Vision moderne des quatre éléments : Terre, Feu, Air et Eau

La vie en relation avec les quatre éléments : Terre, Feu, Air et Eau.

Tout ceci nous amène à reformuler la vieille théorie des quatre éléments, généralement attribuée au philosophe grec Empédocle (c. 484-424 av. J.-C.). L’idée est que l’élément “Terre” est étroitement lié à la vie via l’eau du sol. Une eau morphogénique qui se trouve piégée entre des feuillets de nature argileuse. C’est cette eau qui permet aux graines de végétaux de pouvoir germer lorsque les conditions extérieures deviennent favorables. On retrouve ici les deux premiers étages de notre pyramide alimentaire.

L’étape suivante est de pouvoir croître via la puissance du feu solaire. Mais, cette croissance se fait essentiellement dans une seule direction : du bas vers le haut. La croissance latérale impliquant les feuilles du végétal étant plus limitée. En revanche, dès qu’arrive la capacité à respirer l’air arrive le mouvement dynamique de l’animal. Mouvement, qui, lui, utilise les trois dimensions spatiales. C’est aussi via cet élément “Air” qu’arrive la capacité à produire du son. Ainsi, une plante est toujours silencieuse et immobile. Alors qu’un animal bouge tout le temps et fait du bruit.

Jusqu’ici, l’eau n’a révélé que son côté matière. Lorsque arrive son côté éther (vide) on obtient la capacité à produire des sons qui font du sens (voix, langage). Ou bien encore la capacité de faire des sons harmonieux. Ceci soit avec son corps (chant), soit avec des matières extérieures (musique). Enfin, au-dessus de tout cela, il y a la capacité de penser. C’est-à-dire de traiter de l’information.

Le diapason de l’eau

Le diapason de l'eau à 429,62 Hz de fréquence

L’eau est donc faite à 99 pds% de vide. Se pose alors la question de savoir si ce ne serait pas une vibration, plus qu’une matière. Car, le vide quantique ou éther est capable de vibrer comme le montre son aptitude à propager la lumière. Quel avantage y aurait-il à voir l’eau comme une vibration ? C’est qu’il y a, bien sûr, une fréquence fondamentale f. Mais, également, des harmoniques n×f, où n est un nombre entier pouvant aller jusqu’à l’infini. Certaines harmoniques correspondent d’ailleurs à des intervalles musicaux. D’où, bien sûr, l’octave P8 (n = 2), la quinte P5 (n = 3), chers à Pythagore. Puis, la tierce majeure M3 (n = 5) ou la seconde majeure M2 (n = 9). Suivies de la quarte neutre n4 (n = 11) et la sixte neutre (n = 13). Et, enfin, la septième majeure (n = 15).

D’où l’idée de créer un diapason fondé sur la molécule d’eau. La procédure est simple à comprendre. Selon théorie de la relativité d’Albert Einstein, tout objet doté d’une masse m possède une énergie E = m·c². Ici, c représente la vitesse de propagation de la lumière dans le vide. Par ailleurs, il y a la physique quantique. Ici, à toute vibration de fréquence f, on associe une énergie E = h·f, via la constante de Planck h. D’où l’idée de considérer que l’on obtient exactement la même énergie. Que l’on considère la masse m, ou bien la fréquence f. La constante d’Avogadro NA est par ailleurs nécessaire pour passer des daltons (Da = g·mol-1) au kilogramme (kg). D’où une relation liant la masse molaire exprimée en Da à une fréquence exprimée en Hertz (Hz).

Passer de la fréquence aux notes de musique

Pour terminer sur le diapason de l’eau, on utilise aussi le concept d’invariance d’échelle. Celui-ci stipule que lorsqu’on multiplie ou divise par deux (symétrie d’octave), on garde la même note de musique. Ainsi, après transposition de 73 octaves, on tombe sur une fréquence sonore. Soit 429,62 Hz, valeur assez proche de la fréquence de 432 Hz ou de 440 Hz. Fréquences qui correspondent aux deux principaux diapasons musicaux. Enfin, on peut passer des rapports de fréquence aux centièmes (notes) via l’emploi du logarithme binaire de ce rapport.

Rappelons, à ce propos, que la gamme naturelle contient sept notes non altérées. Soit, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. Rajoutons cinq altérations qui haussent la note (dièses) : Do#, Ré#, Fa#, Sol# et La#. On obtient alors la gamme chromatique. On aurait aussi pu abaisser la note (bémols) : Ré♭, Mi♭, Sol♭, La♭ et Si♭. Dans la gamme chromatique tempérée à douze notes, l’écart entre deux notes est toujours égal à 100 centièmes (¢). D’où un total de 1200 ¢ lorsqu’on parcourt toute la gamme.

Présentation de ma tribu

Dans son livre de 1988, « Le temps des tribus », le sociologue Michel Maffesoli, affirme qu’il y aura un monde postmoderne. Monde, où les structures traditionnelles et l’individualisme déclinent. Déclin incitant les personnes à former de nouveaux types de groupes sociaux qu’il appelle « tribus ». Rappelons que les tribus traditionnelles, se fondent sur la parenté ou la proximité géographique. Alors que les tribus sociales partagent des émotions, des modes de vie ou des pratiques culturelles similaires. Par exemple, dans le calcul du diapason de l’eau, j’ai utilisé les idées d’un membre, aujourd’hui décédé, de ma tribu. Je veux parler du physicien Joël Sternheimer (1943-2023). Et, il y a, bien sûr, plein d’autres membres.

Par exemple, il y a le philosophe autrichien Rudolf Steiner (1861-1925). Personne que je n’ai pas eu la chance de connaître. Il y a également le biologiste français Jacques Benvéniste (1935-2004). Ou bien encore le physicien italien Emilio del Giudice (1940-2014). Mais, aussi, le français, prix Nobel de Médecine, Luc Montagnier (1932-2022). Parmi les personnes encore vivantes, il y a Michel Maffesoli, déjà cité. Or, ce dernier œuvre dans un domaine très éloigné de mes recherches. Je n’ai pas pu encore échanger avec lui. Puis, il y a mon directeur de thèse, le chimiste Jacques Livage. Celui qui m’a initié à la chimie des gels et colloïdes. Sans oublier mon frère d’armes, le musicien Tommi Jack’s. Sans eux, cette vidéo d’une dizaine de minutes n’aurait pas pu voir le jour.

Cohérence et indétermination

La caractéristique du cinquième cadre de conscience, celui de l’immatérialisme, est que “Tout est cohérence”. Il y a une bonne dizaine d’années, j’avais publié la vidéo ci-dessus. On y explique qu’un niveau de cohérence se mesure par ce que l’on appelle un “angle de phase” 𝜑. Angle qui possède une certaine dispersion angulaire ∆𝜑. Plus cette dispersion est faible, plus la cohérence est forte. Une situation d’incohérence totale se caractérisera, pour sa part, par∆𝜑 ≈ 360°. Or, les cadres n° 4 (probabilisme) et n° 5 (immatérialisme) sont liés à la physique quantique. Et, cette physique quantique peut se réduire à sa plus simple expression : « Il n’existe pas de variable d’état ».

Car, ce qui définit le cadre n° 3 (déterminisme) est qu’il existe une variable d’état. Or, lorsqu’une variable d’état prend une certaine valeur, cette valeur fixe automatiquement les valeurs de toutes les autres variables. Niez cette possibilité d’avoir une variable d’état, et vous passez automatiquement dans le cadre n° 4 du probabilisme (théorie quantique). D’où l’existence, en théorie quantique, de deux quantités observables ne peuvent pas être mesurées simultanément avec une précision arbitraire. Il est aussi crucial que cette physique quantique de la cohérence, s’applique à toute échelle. Que cette dernière soit microscopique ou macroscopique. Il suffit pour cela de considérer la paire (nombre de quantas N, angle de phase quantique 𝜑). Paire sujette à une relation d’indétermination faisant intervenir un facteur ½ : ∆N·∆𝜑 ≥ ½. Facteur, qui est un nombre pur, invariant par changement d’échelle.

Analyse de la cohérence

Considérons, par exemple, un essaim d’oiseaux, où les éléments sont bien de taille macroscopique. Que signifie cette relation d’indétermination (nombre, phase) ? Supposons que je sois capable de compter chaque oiseau dans l’essaim (∆N = 0). Alors, chaque oiseau aura direction de vol aléatoire (∆𝜑 ≈ 360°). Direction non corrélée à celles d’autres oiseaux de l’essaim. Supposons, maintenant, que la densité d’oiseaux devient très grande. Je ne peux plus alors les compter un par un. Et, leur nombre total devient donc incertain (∆N > 0). La conséquence est que les oiseaux vont avoir tous tendance à voler dans la même direction (∆𝜑 ≈ 0°).

Par conséquent, moins je peux compter, plus l’essaim se comporte de fait comme un bloc indissociable. Il présente un mouvement collectif harmonieux et cohérent. Ce qui ne manquera pas de troubler plus d’un observateur. Quelles conditions permettent-elles de voir apparaître un tel comportement collectif cohérent ? La première est d’avoir un ensemble de choses rigoureusement identiques ou indiscernables. La seconde est d’avoir un nombre d’entités par unité de volume suffisamment grand (haute densité).

Corps et âme

La relation d’indétermination ∆N·∆𝜑 ≥ ½ est à la base une inégalité. Inégalité qui, lorsqu’elle est satisfaite, vous permet d’entrer dans le monde des choses observables. Le problème est ce qui se passe lorsque l’inégalité n’est pas satisfaite : ∆N·∆𝜑 < ½. Ici, l’on entre dans le monde des choses dites “virtuelles”. Choses qui existent bel et bien, mais qu’il est impossible d’observer. Grâce à la physique quantique, on peut avoir des entités qui existent (∆N·∆𝜑 < ½) mais restent invisibles aux sens physiques. Puis, il y a des entités visibles (∆N·∆𝜑 ≥ ½) pouvant être en cohérence (∆𝜑 ≈ 0°) ou en incohérence de phase (∆𝜑 ≈ 360°). Bref, des choses bien réelles et tangibles. Qui peuvent être en bonne santé (∆𝜑 ≈ 0°) ou bien malades (∆𝜑 ≈ 360°).

C’est ici que les choses deviennent vraiment intéressantes. Puisque, dans la philosophie occidentale, l’âme a souvent été discutée comme l’essence de la vie. Cette partie immatérielle de l’être humain responsable de la conscience, des émotions, et de la pensée. L’âme est non seulement immatérielle, mais également considérée comme immortelle. Et, opposé à l’âme, il y a le corps. Cette partie matérielle et mortelle de l’être humain qui possède une date de naissance ainsi qu’une date de décès. Notre vidéo se termine donc avec une diapositive tentant de clarifier le mystère de l’existence. Pourquoi suis-je ici et pas ailleurs ? Je présente les réponses sous la forme d’un organigramme très général, baptisé : “organigramme de l’émerveillement”.

Le corps physique

L'organigramme de l'émerveillement

On y retrouve cette dualité fondamentale entre les deux notions de corps et d’âme. Plus précisément, avec quatre types de corps quand “je suis” (bas) et trois types d’âmes lorsque “j’existe” (haut). Le tout premier corps est, bien sûr, le corps physique. On acquiert ce corps dès la naissance, et on le conserve jusqu’à sa mort. Charge à nous de l’entretenir (nourriture) et de le garder en bon état de marche (santé). Sur cette planète, nous ne sommes pas les seuls à disposer d’un tel corps physique. Il y a aussi toute la diversité matérielle procurée par la classification périodique des éléments de Mendeleev. C’est à ce niveau que l’on rencontre l’eau d’hydratation.

Il s’agit ici d’eau intimement mélangée à d’autres matières. Je désigne ce type d’eau par le terme “d’eau morphogénique”. D’autres l’appellent “eau interfaciale” ou bien encore “EZ-water” (eau de la zone d’exclusion). Peu importe, il s’agit d’une eau essentiellement immobile, responsable de la forme adoptée par objet fait de matière. Mais, cette eau peut aussi circuler. Auquel cas, on obtient la force vitale appelée aussi “prana”. Force qui va donner naissance à un second corps plus subtil que le corps physique. Chez l’être humain, ce corps physique au chakra “racine”.

Le corps éthérique

L’existence d’une eau dont le mouvement est orienté via des canaux de matière donne naissance au “corps éthérique”. C’est l’existence de ce corps éthérique qui fait la différence entre un minéral (eau statique) et un végétal. La caractéristique essentielle du corps éthérique est qu’il rend sensible. Chez une plante, cette sensibilité se caractérise par sa capacité à bien orienter ses feuilles. Ceci, afin de maximiser leur exposition au soleil (photosynthèse).

Chez un être humain, le corps éthérique apparaît dès l’enfance. C’est lui qui gère les émotions comme la joie, la tristesse, la colère, la peur, la surprise, etc. Ici, l’on trouve un second chakra appelé chakra “sacré”. Comme dit plus haut, ce corps éthérique est étroitement lié à de l’eau qui circule. Mais, cette eau ne doit pas contenir d’électrolytes, de minéraux. Car, si le mouvement de l’eau s’accompagne d’un mouvement de charges électriques, on génère le “kama”. Terme sanskrit qui désigne le désir, le souhait, la passion ou l’amour. En biologie, on parlera plutôt de neurones.

Le corps astral

Ce corps ultime est celui qui autorise le mouvement autonome et contrôle. En effet, un végétal étant dépourvu de corps astral, est condamné à rester là où la graine a germé. Impossible pour lui de se déplacer de manière autonome. Notons aussi que, de ce fait, un végétal est neutre. C’est-à-dire qu’il est dépourvu de désirs et de passions. Un végétal ne protestera jamais si vous le déplacez. Il subira, restant toujours neutre et impassible, quoi qu’il advienne.

Puisque le corps astral est la prérogative de tout animal. Contrairement à la plante, l’animal se déplacera en toute autonomie pour aller boire et manger. Chez l’être humain, le corps astral se développe à l’adolescence lorsque ce dernier devient pubère. Le corps astral pilotant les plaisirs, l’animal ou l’enfant devient sensible au type de nourriture ou de boissons qu’il souhaite ingérer. D’où les premiers conflits avec l’autorité parentale. C’est à ce niveau que l’on rencontre le troisième chakra du “plexus solaire”.

Le corps conscient

Seul l’être humain est capable de dépasser le stade du corps astral pour aller vers le corps conscient. Si la transformation est couronnée de succès, on passe de l’adolescence à l’âge adulte. Dépourvu de corps conscient, le minéral, le végétal ou l’animal n’ont pas conscience qu’ils vivent. De ce fait, ils ignorent ce que l’on appelle le mensonge. Car, c’est uniquement avec le développement du corps conscient qu’apparaît la possibilité de mentir. C’est à ce niveau que l’on rencontre le chakra du cœur.

C’est ici aussi que l’on rencontre notre première boucle. Boucle, où l’ego, plutôt que d’explorer le niveau suivant, choisit de revenir au corps astral. Parce que le niveau suivant n’est plus matériel, mais immatériel. Et, donc, dans le but de maximiser les plaisirs matériels, l’ego se perd dans la jouissance. D’où le nom de “boucle de la jouissance”. On cherche à jouir de toutes les manières possibles et imaginables. Et, plus on jouit, plus on a envie de jouir. Cette boucle est très dangereuse pour la santé physique. Car, elle incite à tous les excès, sans modération aucune : drogues, tabac, alcool, etc.

Âme pensante (Manas)

Nous rencontrons ici le premier niveau immatériel. Les bouddhistes ou les hindouistes parlent ici de “Manas”. Concrètement, on accède à ce niveau au moyen des rêves. C’est à ce niveau que l’être humain, au réveil, se voit offrir deux options. La première est la voie de l’individualité qui part à droite. Ici, la personne choisit de privilégier l’ego. D’où une nouvelle boucle, également très dangereuse qui peut conduire à la mégalomanie. Dans cette boucle, l’ego expérimente l’illusion de se croire tout-puissant. Rien ne compte, à part lui. Tout le reste (minéral, végétal, animal ou autres humains) doit se mettre à son service. Ceci pour satisfaire sa soif de pouvoir. Et, bien sûr, comme l’on revient dans le corps conscient, il est possible de jouir sur le plan physique de tout cela.

Mais, une fois à ce niveau de l’âme pensante, il existe un choix alternatif. Au lieu de retomber dans l’ego, il est possible de revenir directement au corps astral (flèche de gauche). D’où une nouvelle boucle appelée “boucle de la modération”. Puisque, ce qui oriente ici le choix est le fait d’appartenir à une tribu, au sens de Michel Maffesoli. Par conséquent, on prend ici conscience que les autres existent et peuvent être importants. D’où un retour au corps astral. Mais, avec cette fois-ci, la conscience de ne pas blesser les autres membres de la tribu. Et, par conséquent, une modération des plaisirs et de la jouissance. Nous avons ici la première boucle qui ramène l’ego sur le chemin de la vertu.

Âme spirituelle (Buddhi)

Nous atteignons ici le second niveau immatériel. Celui de la sagesse, ou bien encore de la faculté supérieure de discrimination. C’est la faculté de pouvoir discerner, juger et décider. Buddhi aide à distinguer ce qui est réel et ce qui est irréel. Ce qui est temporaire et ce qui est permanent. Par conséquent, ce qui conduit à une action et à une compréhension juste des choses. On peut aussi parler ici d’éveil associé à l’activation du chakra du “troisième œil”. Ici, les choses se simplifient considérablement. Plus question de revenir directement à l’ego, ou bien au corps astral qui gouverne les plaisirs.

Si l’on souhaite revenir aux niveaux corporels, Buddhi vous impose le retour au corps éthérique. Et, de recommencer l’ascension jusqu’à revenir à cette âme spirituelle. D’où une nouvelle boucle, dite boucle de la “compassion”. Car, ici, l’être humain a acquis de la sagesse et évite soigneusement les pièges redoutables des deux boucles de la jouissance et de la mégalomanie. L’être humain éprouve donc de la compassion pour tout ce qui vivant : végétal, animal ou humain. Les émotions sont, par conséquent, toujours là, mais apaisées.

Âme universelle (Atma)

Ce dernier niveau immatériel permet d’atteindre l’essence éternelle et profonde de l’individu. C’est-à-dire la réalité ultime et derrière toute chose. Atma se distingue du corps et de l’esprit, qui sont temporaires et sujets au changement. On est ici au-delà du temps, de l’espace et de la causalité. Atma n’est pas affecté par les changements physiques et matériels du corps. Atma est censé passer d’un corps à l’autre dans le cycle des naissances et des renaissances jusqu’à ce qu’il atteigne la libération. D’où la réincarnation. Mais, aussi, la possibilité de guérir le corps physique de toute maladie ou de tout dysfonctionnement.

En médecine, le recours à l’âme universelle explique tous les cas de guérisons dites “miraculeuses”. Tout semblait perdu et plié. Mais, non, le corps physique surmonte l’épreuve et une nouvelle vie très différente de l’ancienne s’annonce. Au niveau des cadres de conscience, on a atteint le septième cadre, celui où “tout est information” (symbolisme). C’est aussi là que réside le dernier chakra “couronne”. Rappelons que l’information présente cette particularité de pouvoir, à tout moment, être créée. Toutefois, une fois créée, impossible de la détruire. Elle se conserve éternellement au sein de l’éther ou vide quantique. Nous atteignons ici l’ultime boucle, dite de la “guérison”.

Mystère de l’existence

Le fait de naître et de mourir est, donc, parfaitement logique. La mort est la fin du corps physique qui se désagrège. Une restitution de toute son eau constituante à l’univers. Mais, l’être qui a habité ce corps de manière fugace et temporaire est toujours là. Il existe simplement sous la forme d’une information mémorisée dans un cloud immatériel. Avant, l’avènement de l’informatique, cela pouvait paraître étrange et bizarre. Mais, de nos jours, à l’ère d’internet et de l’intelligence artificielle, c’est plutôt banal. Chaque être vivant participe, à son modeste niveau, à l’augmentation irréversible de la quantité totale d’information dans l’univers.

Il n’y a donc aucun mystère dans le fait de vivre. Et, surtout, il convient de bien comprendre que la vie est quelque chose de positif. La vie n’a aucun contraire. Puisque, le contraire de la mort, c’est la naissance. Il est aussi très satisfaisant de savoir qu’il n’existe aucune contradiction entre la science moderne et des traditions spirituelles millénaires. Comme le bouddhisme, l’hindouisme ou le chamanisme. Nous espérons, bien sincèrement, que cet organigramme de l’émerveillement aidera ceux qui se sentent perdus ou désorientés. Personne n’est là par hasard. Et, la première chose à faire est de bien identifier les membres de sa tribu.

Musiques au diapason de l’eau

Toujours à propos de cet organigramme de l’émerveillement. Une question centrale. Comment atteindre les niveaux supérieurs immatériels en évitant les redoutables boucles de la jouissance et de la mégalomanie ? Trois solutions : la maladie, la méditation ou la musique. Sachez qu’être malade peut vous ouvrir les portes vers l’âme spirituelle. La source ultime de toute guérison. Mais, évidemment, il est aussi possible d’éviter la maladie. Pour cela, il convient de développer des pratiques qui favorisent le spirituel au détriment du matériel. Pas forcément facile. Et, surtout, très long, sans aucune garantie de résultats.

Reste la musique au diapason de l’eau, telle que nous la développons, Tommi Jack’s et moi-même. Une conférence a ainsi eu lieu le 20 septembre 2024 à Villeurbanne. Nous y avons présenté tout ce qu’il était utile de savoir en ce domaine. En raison des contraintes horaires, tout n’a pas pu être développé dans les moindres détails. Mais, premièrement, il va y avoir une vidéo librement accessible sur internet. Et, ensuite, j’ai fait cette chronique pour développer ce qui n’a pas pu être dit dans ma conférence. Par conséquent, aucun souci à avoir. Celles et ceux qui le souhaitent pourront revenir encore et encore sur ces sujets cruciaux. Car, l’humanité vit actuellement une grande mutation. Celle qui voit se refermer la page ouverte avec la naissance de la méthode scientifique. L’individu doit laisser place à la tribu pour plus de sagesse et moins d’excès en tous genres.

Morceaux de musique

 Musiques de la vidéo

Pour accompagner cette vidéo, j’ai choisi trois morceaux de musique. Tous exécutés, bien sûr, au diapason de l’eau. Il y a ainsi pour démarrer, une ballade d’Irlande, composée par Τοmmi Jack’s en personne. Ensuite, on enchaîne avec la célèbre “lettre à Élise” de Ludwig van Beethoven. Puis, l’on termine par une version modernisée du remarquable canon de Pachelbel. Le tout à 429,62 Hz de diapason. L’emploi du diapason de l’eau devrait inciter toute personne, trop ancrée dans la matière, à aller vers le spirituel.

De même, pour toute personne empêtrée dans les deux redoutables boucles de l’ego. Ici, c’est plutôt de savoir qu’il existe une tribu qui s’est créée autour de ces musiques à 429,62 Hz de diapason. Intégrer cette tribu naissante, offre la possibilité de bifurquer au niveau de l’âme mentale vers le collectif au détriment de l’individualisme. Libre à chacune et chacun d’essayer. Au pire, vous aurez, finalement, juste passé un bon moment à écouter des musiques bien connues de toutes et de tous. Bon visionnage et/ou bonne écoute.

Cadeau

Tous celles et ceux qui ont assisté à notre conférence à Villeurbanne, ont eu le privilège de recevoir une feuille A4 ayant au recto l’étoile de la conscience. Et, au verso, l’organigramme de l’émerveillement. Vu l’importance du sujet, voici un lien pour télécharger ces deux images sous la forme d’un fichier PDF :

https://drive.google.com/file/d/1NOLJP2dJe58ggyYcaGW1tfUuuIvepe7C/view?usp=sharing

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