Épisode 47 Covid-19, juillet 2021
L’article premier de la constitution
Oui, j’avoue avoir craqué. Hier soir, je me surpris a écouter le président de la République Française déballer sa diarrhée verbale sur les ondes. D’habitude, j’ignore ce monsieur. Toutefois, cette fois-ci, je me suis posé la question de savoir jusqu’où il pouvait aller. Je n’ai pas été déçu du résultat. Ce triste sire a en effet tout bonnement et simplement foulé la constitution à ses pieds. Pour ceux qui ne qui ne l’ont jamais lu, voici l’article premier :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »
Le mot « indivisible » signifie que l’on ne peut diviser le peuple français. Or, hier il a été clair, qu’il allait y avoir désormais deux types de français. D’une part, ceux qui auront accepté de participer à un essai thérapeutique de phase III impliquant des manipulations génétiques. D’autre part, ceux qui refusent de se plier à cet essai, pour des raisons qu’il convient de comprendre.
Principe de la vaccination
En effet, je me refuse à utiliser l’expression français « vaccinés » ou le terme « vaccination ». Car, il se trouve que je suis une personne éduquée. Je connais le principe de la vaccination qui remonte à l’époque de Louis Pasteur. On prend un agent supposé pathogène et on l’inactive ou on le fragmente pour récupérer des « antigènes ». Ces antigènes sont des substances destinées à être inoculées à un individu en bonne santé. Le but est de solliciter la production d’anticorps par le système immunitaire de la personne vaccinée. Lors d’une infection ultérieure, cette personne est donc « immunisée ».
Cela signifie qu’elle peut mobiliser très rapidement les anticorps nécessaires pour marquer l’intrus comme étant indésirable. Muni de ces étiquettes très spécifiques, les intrus marqués peuvent alors être éliminés par les globules blancs. Tout ceci n’est bien sûr que de la théorie. Car, dans la pratique, les antigènes injectés ayant été plus ou moins maltraités, leur pouvoir immunogène est en fait très faible. D’où des adjuvants pour obliger le corps à produire ces fameux anticorps. On parle alors d’immunogénicité pour définir la capacité du vaccin à induire une réponse immunitaire.
Pourquoi de l’aluminium dans les vaccins ?
Les premiers vaccins pasteuriens ne nécessitaient, en effet, aucun additif supplémentaire. Car, ils étaient à base de corps entiers de virus ou de bactéries inactivés. D’où l’idée en 1925 de générer des abcès ou des réactions inflammatoires pour forcer le corps à réagir. La substance phare fut identifiée dès 1926. Il s’agissait des fameux aluns qui sont des sels d’aluminium plus ou moins solubles dans l’eau. Le rôle de l’adjuvant est donc de stimuler le système de l’immunité innée par un premier signal. Ce signal étant présent, on obtient alors la réponse du système d’immunité adaptatif impliquant des lymphocytes T et B ainsi que des cellules « mémoire ».
Rappelons que l’aluminium est très peu absorbé par voie digestive du moment que l’on dispose d’une barrière intestinale étanche. D’où la nécessité d’une injection intraveineuse (IV) ou intramusculaire (IM) pour toute vaccination. On sait aujourd’hui qu’une quantité non négligeable de l’aluminium injecté en IV reste de manière durable dans l’organisme. Les principaux lieux de stockage sont : les os (0,9 %), le rein (0,2 %), le foie (0,06 %), le cœur (0,02 %) et le cerveau et le muscle (0,01 %). Ces pourcentages sont calculés par gramme de poids sec tissulaire.
Danger ou non ?
Après une injection intramusculaire, l’aluminium reste très longtemps sur le site d’injection. Il arrive néanmoins à être pris en charge (chélatés) par les anions dérivant des acides citrique, lactique et malique. Chez l’animal, on a pu constater que l’aluminium injecté en IM se retrouve dans le sang dès la première heure. La distribution tissulaire à long terme est : rein > rate > foie > cœur > ganglions > cerveau. Si l’on extrapole à l’être humain, une dose de 0,85 mg par voie IM produirait théoriquement une augmentation plasmatique maximale de 0,04 ng ? Cela correspond à 0,8% de la concentration de l’aluminium sanguin. D’où la croyance que l’aluminium des vaccins est sans danger.
Ce sont les adjuvants à base d’aluminium qui sont responsables des réactions inflammatoires au niveau du site d’inoculation. D’où l’idée d’utiliser remplacer l’aluminium par le calcium, hélas beaucoup moins immunogène. Sauf si ce dernier est introduit sous forme de nanoparticules. De même, les sels d’aluminium ne conviennent pas à tous les antigènes, et ne favorisent pas l’induction de réponses de type Th1 (immunité cellulaire). D’où le développement de nouveaux adjuvants depuis 1960 visant à obtenir de meilleures réponses cellulaires.
De nouveaux adjuvants…
Il y a tout d’abord les nouveaux adjuvants nanométriques, appelés « liposomes » ou « virosomes ». Ces derniers sont des liposomes hérissés de spicules provenant de glycoprotéines virales. On a aussi le squalène, un lipide qui est chez l’être humain le précurseur de la vitamine D. Ce lipide, est aussi fabriqué en grande quantité par le requin pour alimenter sa vessie natatoire (d’où le nom). Après injection, le squalène provoque un foyer d’inflammation très propice à la réponse immunitaire. On peut aussi utiliser des motifs moléculaires associés aux pathogènes, les « PAMPs » (Pathogen-associated molecular patterns), qui sont des lipopolysaccharides (LPS).
Il existe évidemment bien d’autres adjuvants, très spécialisés qu’il est inutile de passer en revue ici. Les gros problèmes sur lesquels s’écharpent les chercheurs est l’éventuelle implication de ces adjuvants dans le développement de maladies auto-immunes. Sans parler de la neurotoxicité probable de l’aluminium.
Deux camps qui s’affrontent
Si je me permets cette longue digression, c’est pour que vous sachiez ce qu’est réellement un vaccin. Pour résumer, deux constituants de base : l’antigène accompagné d’un ou plusieurs adjuvants. De manière optionnelle, on peut aussi ajouter des antibiotiques ou des conservateurs. Le plus célèbre d’entre eux est le thimerosal, un sel de mercure qui a fait couler beaucoup d’encre. Face à ce constat, se dégage deux camps qui s’insultent en permanence. Les pro-vaccins qui font valoir les milliards d’injections réalisées et le faible nombre d’effets secondaires nuisibles à court terme. Il y a aussi les anti-vaXX qui font valoir que la soupe vaccinale est peu ragoutante et que l’on ignore à peu près tout des effets à long terme.
Les deux camps ont leurs ayatollahs qui haranguent des adeptes souvent fanatisés. Le souci est que les fanatiques de la vaccination paradent de manière arrogante sur les grandes chaînes historiques de radio ou de télévision. Les fanatiques anti-vaccins font quant à eux leur propagande via internet et les réseaux sociaux. Or, il est très facile de contrôler les grands médias via les subventions publicitaires ou les connivences entre les journalistes et le pouvoir politique. En revanche, personne ne peut prétendre contrôler internet et les réseaux sociaux.
Injection de matériel génétique
Voilà, le décor est planté. Notre président sait-il tout cela ? Si oui, c’est que nous avons affaire à un menteur doublé d’un manipulateur pervers narcissique. Si non, c’est qu’il n’est rien qu’une marionnette ou une girouette qui s’agite dans un contexte qui le dépasse totalement. Car, vous savez maintenant ce qu’est un vaccin. Or, si l’on considère les produits de Pfizer ou de Moderna, on n’y trouve aucun adjuvant, ni aucun antigène… Donc, ces trucs ne peuvent certainement pas être qualifiés de « vaccins ». Toutes les connaissances accumulées sur les vaccins ne s’appliquent donc pas à ces produits. Il s’agit d’autre chose, où l’on est dans le noir total. Il faudrait donc inventer une autre terme. Si on ne le fait pas, c’est une faute non seulement scientifique, mais aussi politique.
Alors, que trouve-t-on exactement dans ces nouveaux produits ? L’antigène a été ici remplacé par du matériel génétique de type ARN messager. C’est-à-dire une molécule très banale en elle-même. Toutefois, cette molécule porte une information permettant de recréer de toute pièce un antigène donné. L’ARN messager étant très fragile, on l’encapsule dans des nanoparticules lipidiques, elles aussi très ordinaires. C’est ce manteau lipidique qui permet à l’ARN d’entrer dans les cellules humaines. Or, l’ARN ne peut pas exister sans eau. Il baigne donc en permanence dans une solution tampon à base de sucrose et de sels permettant de garder le pH constant.
Injection de vecteurs viraux
Les produits AstraZeneca, Janssen ou Spoutnik V sont également dépourvus d’adjuvants. L’antigène est ici aussi remplacé par une information génétique permettant de le produire in vivo. Cette information est apportée de manière indirecte via un ADN recombinant et non directement via un ARN messager. Une autre différence est que ces produits utilisent un adénovirus inoffensif, appelé vecteur viral, pour pénétrer dans les cellules en lieu et place des nanoparticules lipidiques. Ces deux technologies utilisent en revanche le même principe. L’idée est de faire produire l’antigène par les cellules de la personne ayant subi l’injection. En gros, plus besoin d’être infecté par un vrai virus pour produire les anticorps.
L’antigène visé est ici la protéine S qui permet au virus SARS-CoV-2 de s’accrocher aux récepteurs de type ACE2 (voir les chroniques précédentes). Sur le papier, tout va pour le mieux : pas d’infection préalable et pas d’adjuvants. Reste quand même des effets secondaires souvent sérieux anormalement et élevés par rapport aux vrais vaccins. Certaines études montrent aussi que la plupart des symptômes graves seraient liés à la protéine S elle-même et non au virus… Pour couronner le tout, ce type d’injection deviendra illégal dès qu’un traitement thérapeutique efficace de la COVID-19 sera reconnu. Car, rappelons que les études cliniques de phase III sont toujours en cours et ne s’achèveront pas avant 2022 ou 2023…
Président, mais de quelle République ?
Donc pour résumer, hier soir, notre président a fait le choix très douteux de rendre obligatoire l’injection d’un produit qui n’est pas un vaccin. Je qualifierais ce type de produit comme étant une arme biologique potentielle. En utilisant le mot « arme », je pèse mes mots. De plus, il suffirait aux médecins de reconnaître que l’on peut traiter médicalement cette maladie. Cela entraînerait l’annulation immédiate de l’autorisation de commercialisation et d’emploi de ces armes biologiques. Or, ils ne le font pas et ceux qui pourraient le faire sont stigmatisés et montrés du doigt. Drôle de République…
Le président a donc trompé la population en utilisant l’expression inexacte de « vaccination » au lieu du terme exact d’« injection ». Il s’est aussi permis de pratiquer un odieux chantage envers les personnels de santé. Ceux qui ne refuseront l’injection obligatoire de matériel génétique seront, en effet, sanctionnés. Le président a aussi foulé aux pieds la constitution dont il prétend être garant. En effet, l’article 1 stipule que la République doit respecter toutes les croyances. Elle doit donc respecter la croyance en l’efficacité de la vaccination, tout comme la croyance en sa dangerosité. Que cela déplaise à certains médecins ne devrait en aucun cas entrer en ligne de compte. La constitution doit primer sur les corporations médicales ou autres.
QR-codes et vie privée
Le président n’a aussi pas oublié les commerçants, restaurateurs et autres organisateurs de festivités. Leur rôle est dorénavant de « fliquer » les clients avant même de chercher à les servir. Rappelons aussi que le pass sanitaire permet à tout individu mal intentionné de récupérer gratuitement des données personnelles cruciales sur toute personne présentant un QR-Code. Car, ce passe sanitaire n’est en rien sécurisé et viole tous les droits fondamentaux protégeant la vie privée des individus.
Une ligne rouge a donc été franchie et ce président devra un jour rendre des comptes devant la nation toute entière. Quant à savoir s’il est manipulateur ou manipulé, la réponse est évidente. Il y a quelque mois, ce monsieur affirmait que l’injection de produits biologiques ne serait pas obligatoire. Hier soir, il change d’avis. Cela en dit long sur la solidité de ses convictions. En fait, il n’a aucune conviction et navigue à vue. Il est donc bien manipulé par des enjeux qui le dépassent totalement et qui l’oblige à sans cesse changer d’avis.
Une allocution honteuse…
Honte à vous, Monsieur Macron, d’avoir ainsi osé diviser les Français entre les bons altruistes et les méchants égoïstes. Cela n’est pas digne de votre fonction. Vous allez de fait briser la sérénité de beaucoup de familles qui vont se déchirer sur cette obligation d’injection de matériel génétique. Les dégâts sociologiques des mesures que vous envisagez de prendre peuvent s’avérer énormes. En cas d’émeutes ou de démissions massives dans les activités de santé, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même. Car, ceux qui sont derrière vous et qui vous manipulent vous lâcheront sans aucun remords au moindre remous, un tant soit peu violent. Il y aura aussi les dégâts médicaux que personne ne peut prévoir. Là, ce sera par contre une haine bien tenace de la population qui vous attend au tournant.
Par Marc HENRY
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