Épisode 69, mai 2022. Aujourd’huy que l’art d’astrologie est beaucoup plus parfaitement entendu qu’il ne l’estoit alors.
Aristide
Une réélection prévisible
Ceci est ma soixante-neuvième chronique depuis le premier confinement décidé par M. Emmanuel Macron. Selon Steve Desrosiers, le nombre 69 représente la perfection atteinte par ceux qui ont liquidé leur Karma, en guise de récompense des épreuves passées. C’est aussi le symbole du couple, de l’attachement, où des liens sont créés. Ma dernière chronique a été publiée juste avant le vote pour le second tour. J’y présentais le profil astrologique des deux finalistes. Avec, pour les deux candidats, la présence d’une boucle, signe d’un cercle vicieux d’origine astrale. Cercle jupitérien centrifuge pour M. Macron et cercle saturnien centripète pour Mme Le Pen. Aujourd’hui, on sait que les Français ont tranché pour la fuite en avant jupitérienne…
Pour ma part, l’annonce de la réélection de M. Macron à la présidence de la république n’a pas été une grande surprise. Parce que je savais que l’abstention allait être très forte. Comme je n’ai pas voté, je n’ai absolument aucun remords. Tel ne doit pas être le cas de ceux qui, par dépit, ont voté pour le rassemblement national. Tant que l’on ne changera pas le mode de scrutin de ce type d’élection, une personne en minorité absolue pourra continuer à être élue. Ce qui est le plus surprenant, c’est que des mathématiciens ont proposé un mode de scrutin beaucoup plus juste et motivant : le jugement majoritaire. Merci à Michel, qui m’a indiqué ce lien en réaction à ma chronique n° 66. Cela prouve le manque de sérieux et le mépris total envers la population française de ceux qui nous gouvernent.
Faisons les comptes
Cela m’amène à regarder, avec ma lorgnette, les chiffres définitifs publiés par le Conseil constitutionnel. Les voici, sans la langue de bois de M. Fabius, président dudit conseil :
Inscrits = 48 752 339
Votants = 35 096 478
Exprimés = 32 057 325 = 18 768 639 (Macron) + 13 288 686 (Le Pen)
Abstentions = 13 655 861
Blancs = 2 233 904
Nuls = 805 249
Passons maintenant en chiffres relatifs. Pour cela, je crée une catégorie « NiNi » regroupant les abstentions, les blancs et les nuls, pour un total de 16 695 014 électeurs. D’où le classement suivant :
1. Emmanuel Macron: 38,50%
2. NiNi: 34,24%
3. Marine Le Pen: 27,26%
Ceci constitue, pour ce qui me concerne, le « vrai » résultat de cette élection présidentielle 2022. Grosso modo, on constate que la France est divisée en trois clans. En tête, on trouve le clan des partisans de M. Macron et des opposants à Mme Le Pen (38,5%). En queue, il y a le clan des partisans de Mme Le Pen et des opposants à M. Macron (27,26%). Entre ces deux extrêmes, on trouve le clan des mécontents qui renvoie les deux finalistes dos à dos (34,24%).
Leçons du scrutin
La première leçon est que M. Macron n’a pas été élu par une majorité de Français. On est, en effet, très loin des 50% requis pour faire une telle revendication. De plus, son score est artificiellement gonflé par les « Tout sauf Le Pen ». La seconde leçon, est que Mme Le Pen n’a aucune raison de pavoiser. Elle arrive, en effet, en troisième position, très loin derrière les pro-Macron et les mécontents. Par ailleurs, son score est artificiellement gonflé par les « Tout sauf Macron ». Cela n’a pas empêché Mme Le Pen d’affirmer que son parti, enraciné dans la xénophobie, avait fait un score historique. Du jamais, vu sous la cinquième république. Bref, succinctement, elle aussi avait gagné. Pas la présidence, certes, mais une présence politique avec laquelle il allait falloir compter.
De son côté, M. Macron, a fait profil bas. Les médias à sa botte ont tout de même mis l’accent sur le fait qu’il était le premier président à être réélu, hors cohabitation. Pour l’instant, cela est évidemment vrai. Mais, qu’en sera-t-il exactement après les législatives de juin ? Que se passera-t-il si, d’aventure, il ne remporte pas une majorité à l’Assemblée nationale ? Il sera obligé de cohabiter, comme les autres présidents avant lui. Donc, rien n’est joué. Surtout que le risque de cohabitation peut impliquer soit Mme Le Pen, soit M. Mélenchon. Personne ne peut vraiment savoir. La seule conclusion honnête que l’on peut tirer de ces chiffres est que l’on nage dans le flou intégral. Il est effet impossible de connaître le nombre exact de « vrais » partisans de M. Macron ou de Mme Le Pen.
Ma stratégie pour les législatives du mois de juin
Pour en savoir plus, il faudra donc attendre le résultat des législatives. D’ici là, ceux qui félicitent le président fraîchement élu vont un peu vite en besogne. En réalité, ils méprisent tout bonnement les 34,24% de mécontents. Il conviendra donc de se souvenir de ce mépris affiché lorsqu’il s’agira de glisser un bulletin dans l’urne aux législatives de juin. Car, pour cette nouvelle élection, nous devons voter. L’abstention n’est, de fait, plus un choix valable. Ceci provient du fait qu’aux législatives, il peut y avoir des triangulaires. Donc, la logique mortifère du tiers exclu ne s’applique plus. On retrouve une algèbre de Heyting, compatible avec la logique quantique. Voici la stratégie que je propose pour maximiser le nombre de triangulaires (ou, pourquoi pas, de quadrangulaires).
Au premier tour, on vote pour tout candidat non affilié à M. Macron ou à Mme Le Pen. Cela empêchera le candidat pro-Macron d’être élu. Puis, au second tour, on vote systématiquement contre le candidat pro-Macron, quel que soit le parti de l’opposant. L’idée est bien sûr de mettre le président « réélu » en minorité à l’Assemblée nationale. Il sera ainsi obligé de cohabiter. Et, pas réellement sûr que cela soit avec Mme Le Pen. En effet, sous la cinquième république, un président sans majorité à l’assemblée est condamné à être une potiche. Il ne pourra donc pas appliquer son programme et devra renoncer à ses idées liberticides. Tout n’est donc pas perdu pour les anti-Macron. Il suffit juste d’une mobilisation massive contre les idées de M. Macron ou de Mme Le Pen. Avec près de 17 millions de mécontents, on peut botter le cul à M. Macron, sans pour autant tomber dans les bras du Rassemblement National.
L’homme politique
Cela nous amène à braquer le projecteur sur M. Mélenchon. Son attitude durant la présidentielle a été très ambigüe. S’il avait été sérieux, il aurait appelé à l’abstention au second tour, comme a osé le faire M. Lasalle. Le fait qu’il soit resté dans un flou artistique a fait que bon nombre de ses partisans se sont cru obligé de voter pour le rassemblement national. Ces derniers ont donc contribué de manière directe à l’élection de M. Macron. Ces électeurs doivent donc être très amers et particulièrement remontés, contre leur leader et contre le nouveau président. Car, ce dernier, fort de son résultat acquis avec les voix de M. Mélenchon, traitera ces électeurs agissant par défaut, avec mépris. Toute sa considération ira aux plus fortunés qui partagent ses idées mondialistes.
Rappelons avant tout, qu’un homme politique, une fois élu, travaille pour lui-même et pas pour ceux qui l’ont élu. Il se moque des promesses qu’il a pu faire ou des discours qu’il a tenus pour arriver à ses fins. Cela n’est pas scandaleux, mais simplement humain. On ne peut donc pas se baser sur les programmes ou sur ce que disent les candidats pour savoir pour qui l’on souhaite voter. Dans le passé, quel que soit le résultat, j’ai toujours été déçu par mon vote. C’est la raison pour laquelle, pour cette élection cruciale, je me suis permis de recourir à la numérologie ou à l’astrologie. Cela surprendra peut-être ceux qui se limitent au troisième cadre de pensée humain que j’ai baptisé le « déterminisme ».
Astrologie tropicale…
Or, j’ai pris soin de publier un livre, suggérant l’existence de sept cadres de pensées. La numérologie et l’astrologie ont toute leur place dans ce que j’ai baptisé le « symbolisme », ou septième cadre de pensée. L’être humain est champion toutes catégories pour s’imposer des limites. Ce que m’a appris la vie, c’est que ces limites sont arbitraires. Elles servent juste de béquilles pour se développer lorsqu’on est jeune et inexpérimenté. Le privilège de la vieillesse est justement de pouvoir faire exploser ces limites. Et, exploiter ainsi pleinement, sans remords, les sept cadres de pensée mis à notre disposition. Si l’on ne le fait pas, on rate quelque chose d’essentiel avant le passage vers l’au-delà : le bonheur de savoir qu’il n’y a aucune limite. Tout est possible, vu que la conscience prime sur la matière.
Aussi, je voudrais dire à ceux qui cherchent à me donner des conseils, qu’ils perdent leur temps. Si je n’utilise pas l’astrologie sidérale hindoue qui considère la précession des équinoxes, ce n’est pas par ignorance. Mais, c’est par un choix motivé par une étude approfondie du sujet. Parce que la source d’information vient de l’éther qui baigne toute chose. Elle est donc aussi bien en nous, que hors de nous. Les signes du Zodiaque sont plus des miroirs de ce qui se passe que des transmetteurs fidèles de ce qui se produit dans l’univers. La réalité tangible est que les étoiles et nous-mêmes sommes fixes tandis que le Soleil et les planètes bougent. De ce point de vue, la précession des équinoxes ne nous concerne pas.
Ou astrologie sidérale ?
Ou, si d’aventure, on s’en préoccupe, alors, pourquoi ne pas tenir compte aussi du mouvement de la Voie lactée par rapport au centre de l’amas local galactique ? Et, puis, du mouvement de l’amas par rapport aux autres amas ? Ainsi, dans mon incarnation actuelle, je me reconnais très bien dans mon thème astral tropical et pas du tout dans le sidéral. Celui-ci concerne plutôt mes vies passées. En effet, celles-ci étant inscrites dans l’éther cosmique, elles peuvent nécessiter un point de vue qui n’est plus nécessairement terrestre. Les élections législatives 2022 concernant mon incarnation actuelle, j’utilise le zodiaque tropical. Il n’y a rien de dogmatique dans cette attitude. Juste de la logique et une bonne connaissance du sujet.
De même, plutôt que la primosophie, j’aurais pu utiliser la numérologie pythagoricienne. Si cela vous intéresse, ou vous semble utile, je peux faire une chronique sur ce sujet. Faites-le-moi savoir dans les commentaires. Je pourrais vous parler de la technique du Référentiel de Naissance de Georges Colleuil. Celle-ci utilise le symbolisme du Tarot et non la configuration astrale. Là aussi, j’ai longuement étudié le sujet et j’ai créé mes propres programmes de travail. Ma position est que, pour comprendre le fonctionnement d’un être humain, la science n’est d’aucun secours. Le symbolisme, lui, a toutefois fait ses preuves depuis des millénaires. En refusant de l’utiliser, on se coupe d’une source précieuse d’information. Information qui permet d’interpréter correctement ce qu’il dit ou ce qu’il promet. Donc, je pense que vous l’attendez tous, à savoir la topologie astrale de M. Mélenchon.
Qui est vraiment M. Mélenchon ?
Vous la trouverez ci-dessus associée à l’image de présentation de cette chronique. J’y ai mis aussi quelques phrases clés totalisant 404. Ce chiffre correspond à son prénom et à son nom selon les principes de la primosophie exposés dans la chronique n° 65. Que voilà, un chiffre intéressant : deux chiffres 4 symbolisant la matière encadrant le chiffre 0, symbole du vide ! D’où l’idée de rechercher les phrases contenant l’expression « Le vide » (142). Ainsi, M. Mélenchon est celui qui : « stabilisa le vide », probablement grâce à ses deux chiffres 4, symbolisant structure et stabilité. Il obtint par conséquent un vide non seulement « propre », « innocent », « solennel », « unique » et « vibrant », mais encore « lucratif » (en nombres d’électeurs bien sûr). Cet « éblouissant aventurier » semble travailler avec « obstination », comme un « syndicaliste », pour lutter contre toute forme de « répression », dans un paysage politique de type « montagneux ».
Bon, si la primosophie vous laisse de marbre, passons donc à la topologie astrale. Nous avons ici affaire à un Lion Ascendant Vierge qui dissimule au plus profond de lui une très forte nature « saturnienne ». En effet, ce Maître de Nativité est sous le contrôle d’une Vénus assez affaiblie qui gère ses émotions. Vénus qui est elle-même sous le contrôle d’un Mercure très fort qui gouverne l’activité intellectuelle. On notera la conjonction Vénus/Mercure, d’où une grande aptitude à plaire, à convaincre, à communiquer. Un double barrage émotionnel et intellectuel qui, lorsqu’il est franchi, révèle un caractère persévérant et responsable assez indépendant, voire solitaire. La position de Saturne en Balance révèle que son jugement tend à s’exercer au profit d’une cause politique. Et, que le succès social ou politique viendra avec la vieillesse, ce qui colle parfaitement avec son âge de 70 ans.
Absence de cercle vicieux astral
Le point le plus crucial est l’absence de boucle. L’information éthique circule chez lui de manière linéaire avec deux points d’entrée majeurs (Soleil et Mercure en Vierge) et un embranchement au niveau de sa sensibilité (Lune). Il y a trois planètes exutoires : Saturne, Uranus et Pluton. Le lien direct entre le Soleil et Pluton en Lion explique sa volonté de pouvoir et de domination associée à une force morale, axée sur la transformation des choses. On remarquera aussi que sa volonté instinctive (Soleil) aboutit à des actions immédiates et violentes via un Mars relativement fort. Surtout, cette action est totalement découplée de son intellect (Mercure) et de sa raison (Saturne). Son coup de gueule « La France, c’est moi ! » en est une parfaite illustration. Hélas pour lui, ce Mars très actif passe le relais à Jupiter, planète très chétive dans son thème. Donc, des actions qui peinent à se concrétiser sur le plan matériel.
Et, qui aboutissent à une hypersensibilité avec une imagination rêveuse et débridée (Lune en Poissons). D’où des craintes irrationnelles, qu’il dissimule le plus souvent sous un sourire charmeur et bon enfant. Le problème de M. Mélenchon est que sa sensibilité est sous la domination de deux planètes très affaiblies, Jupiter et Neptune. L’information captée par le Soleil et Mercure circule donc mal vers Uranus en Cancer, qui est relativement fort. L’intégration de M. Mélenchon dans le présent est donc totalement filtrée par sa nostalgie du passé. Il découle de ceci que Mr. Mélenchon aurait été un excellent président de la République. Mais, en raison d’un mode de scrutin favorisant les choix binaires avec tiers exclu, il a échoué de peu. Il n’en reste pas moins qu’il a toujours un rôle majeur à jouer pour les législatives.
Botter le cul au président Macron…
Donc, si l’on souhaite mettre le président Macron en minorité à l’assemblée, on pourra donc voter avec confiance pour la coalition de gauche qui vient de se mettre en place autour de M. Mélenchon. Ceci apparaît être un bien meilleur choix que le vote pour l’extrême droite. Car, M. Mélenchon présente un bon équilibre masculin/féminin ainsi qu’un parfait équilibre Terre/Feu. De plus, il a suffisamment d’eau et d’air associé à un mode d’action mutable. Il s’intéresse donc en premier lieu aux gens, plus qu’aux idéaux. Sa puissance herculéenne (Mars en Lion), son sens des détails pratiques (Mercure en Vierge) et son côté sérieux et réfléchi (Saturne en Balance) est plutôt, pour ce qui me concerne, rassurant. Même si l’être est, lui aussi, très complexe, il n’est soumis à aucun cercle vicieux astral. Il y a juste des goulets d’étranglement jupitériens et neptuniens à franchir et une hypersensibilité à dominer.
Par Marc HENRY
Ce ne sont pas les évènements qui influencent les individus, mais les individus qui influencent les évènements…
Dane Rudhyar
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