Épisode 75, septembre 2022. J’aime les histoires avec beaucoup de psychologie.
Alfred Hitchcock
Premier forum de Psycho-Neuro-Endocrino-Immunologie (PNEI)
Ce week-end du 23-25 septembre 2022 a eu lieu, dans la belle ville de Dijon, le premier forum consacré à la psycho-neuro-endocrino-immunologie (PNEI). Ce dernier était organisé par Michel Lemaire, fondateur de l’Association de Promotion de Santé Universelle (APSU). Bien qu’étant totalement novice en matière de PNEI, j’ai néanmoins accepté de participer à ce forum. La première raison était que je connaissais personnellement Michel Lemaire. Son expérience comme chef d’entreprise reconverti, à la suite de divers déboires, à la Naturopathie me plaisait. Parce que ce parcours original était garant que l’on allait aborder des sujets très sérieux dans un cadre non conventionnel. La seconde raison est que Michel m’avait offert son petit livre jaune intitulé « Le monde d’après… avec la PNEI ». Après lecture attentive de cet ouvrage très court, je comprenais, qu’à vrai dire, je pratiquais depuis de longues années la PNEI, mais sans le savoir…
Beaucoup d’entre vous peuvent, évidemment, être dans la même situation. J’ai donc décidé de vous rendre compte de ce qui s’est passé à Dijon lors de ce forum. Mais, peut-être, souhaitez-vous d’abord savoir ce que l’on entend exactement par PNEI ? Le mieux, dans ce cas, est de visionner cette vidéo d’une quinzaine de minutes. Elle présente très bien l’état des lieux avant le forum. La première chose à savoir est que nous étions, en nombre de participants, bien en deçà du seuil de rentabilité financière. En effet, Michel avait loué pour l’occasion une salle de cinéma. Ceci afin d’assurer un confort d’écoute optimal avec projection des diapositives en format « grand écran ». Nous étions aussi assis dans des fauteuils très confortables. Tout cela n’est pas gratuit et l’on pouvait espérer, en retour, un nombre de spectateurs suffisants pour amortir les dépenses. Cela n’a pas été le cas.
Désintérêt apparent du public
Il convient donc d’analyser les raisons de ce désintérêt du grand public, pour un sujet qui concerne pourtant leur avenir. En tout premier lieu, cela en dit long sur le décalage qui existe entre ce que l’on peut dire sur les réseaux sociaux, et ce que l’on fait dans la réalité. Parce que s’épancher de son mal-être auprès d’amis virtuels est une chose. Mais, faire de même devant une personne physique en est une autre. Si l’on est persuadé que le monde, tel que nous le connaissons, va droit dans le mur, il ne suffit pas de protester sur un réseau social. Il faut plutôt agir en se déplaçant physiquement pour rencontrer d’autres personnes qui partagent le même constat. Et, aussi, accepter de payer pour participer à de tels évènements. Parce que ces derniers sont, somme toute, plutôt rares. On démontre ainsi sa volonté de faire bouger les lignes.
Dans le cas présent, le prix à payer était plutôt modeste. Ceci en rapport avec la qualité de l’offre et le confort proposé. D’où le fait que le journal local de la ville de Dijon a consacré une page complète à cet événement. La lecture de cette page a été aussi révélatrice qu’instructive. Tout d’abord, aucun journaliste n’est venu sur place pour voir de ses propres yeux ce qui était proposé. Ensuite, un article a été écrit par une personne ne daignant même pas décliner son identité. Juste deux initiales : A.R. Drôle d’époque, où l’on prétend informer sans chercher à se déplacer physiquement. Ceci afin de faire des interviews et discuter avec des personnes physiques. De plus, on réduit le débat à deux personnes. À savoir Michel Lemaire et le président de l’ordre des médecins.
Marine à voile et chimie
Car, de fait, des médecins, mais également des professeurs d’université ont accepté de participer à ce forum pour donner leur vision de la PNEI. Avec en prime, que tout ce beau monde se réunissait à Dijon. Ceci pour reconnaître que la PNEI était née des travaux d’un personnage originaire de cette même ville, Roger Guillemin. Travaux ayant été récompensés par l’attribution d’un prix Nobel de physiologie et de médecine en 1977. Ceci étant rappelé, voyons comment le journal local a choisi de présenter la chose. Tout d’abord, aucune mention des titres universitaires des professeurs conférenciers. On indique juste qu’il y aurait un « spécialiste maritime » et un « ingénieur chimiste ». Bref, on informe les gens que l’on va assister à une rencontre, très improbable, entre la marine à voile esclavagiste et l’industrie chimique, connue pour polluer.
Nulle mention que le spécialiste maritime est Patrick Villiers, Professeur émérite d’Histoire moderne et contemporaine à l’Université du Littoral-Côte-d’Opale (ULCO) de Boulogne-sur-Mer. Et, qu’il est également directeur honoraire du Centre de Recherches d’Histoire Atlantique et Littorale (CRHAEL-HLLI) de Boulogne sur mer et membre du Groupement d’intérêt scientifique d’Histoire et Sciences de la Mer. Même mutisme sur le fait que l’ingénieur chimiste est Professeur émérite à l’Université de Strasbourg et grand spécialiste de l’eau. Qu’y a-t-il de choquant à ce qu’un scientifique des sciences de la mer et un autre spécialiste de l’eau morphogénique se retrouvent pour discuter ? Sachant qu’un autre spécialiste, Yann Olivaux, ayant largement publié, lui aussi, sur l’eau, devait également faire une conférence…
Avis du président de l’ordre des médecins de la Côte-d’Or (21)
Quel lien existe-t-il entre l’eau et la PNEI ? Approche qui s’intéresse au fonctionnement de l’être humain contenant entre 96-97% d’eau en nombre de molécules ? Présenté sous un tel angle, le forum s’annonçait passionnant et fructueux. Mais, non, le journal local préfère adopter un profil le plus bas possible et le moins informatif possible. Toutefois, cela ne s’arrête pas là. Pour bien démontrer l’inutilité d’une telle rencontre, on va chercher le président de l’ordre des médecins du département concerné. Lui aussi va s’exprimer sur le sujet, sans chercher à évaluer, par lui-même, la qualité scientifique et médicale des intervenants. Imbu de ses fonctions inquisitrices (voir le procès actuel fait au professeur Christian Personne), il charge lourdement la barque. Il assène que le forum n’a aucun caractère médical ou scientifique. Il demande même instamment aux médecins participants de ne pas faire état de leur qualité de médecin.
Ce triste sire affirme enfin que nous n’avons aucune certitude quant au lien entre les travaux de Roger Guillemin et la PNEI qui en est directement issue. Il utilise des expressions péjoratives comme « mouvance un peu hybride et fourre-tout », « mélange des genres », « pratiques et thérapies parallèles ». Bref, la suffisance et l’intolérance dans toute leur splendeur. Visiblement, ce n’est pas la modestie et l’ouverture d’esprit qui prédomine chez ce médecin. Alors que la médecine est un art, et non une science, il prétend savoir ce qui relève de la science et ce qui n’en relève pas. Bref, un mépris total envers ses confrères, en totale violation avec son serment d’Hippocrate. Pour mémoire : « Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences ». Mais, également : « J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité ».
Désintérêt des internautes
Peut-être, comprenez-vous, un peu mieux, le courage qu’il a fallu à Michel Lemaire pour organiser un tel forum dans un contexte aussi hostile ? Ensuite, aussi, le peu d’enthousiasme dans le public Dijonnais ? Toutefois, cela ne s’arrête pas là. Car, l’idée était d’informer le plus grand nombre possible de personnes hors des murs de Dijon. D’où une retransmission des conférences via internet. N’importe quel internaute dans le monde pouvait ainsi assister de manière virtuelle aux différentes conférences. Ici aussi, flop total, démontrant que le travail de sape et de désinformation n’était pas que local. Évidemment, le fait qu’il fallait payer pour s’inscrire y a probablement été pour quelque chose. Néanmoins, l’argent aurait-il plus de valeur que son futur médical proche ? Si oui, nous sommes déjà tous morts. De manière virtuelle certes, mais bien condamnés à mourir à plus ou moins brève échéance.
Si, cependant, la vie et la santé n’ont pas de prix, alors la participation via internet aurait dû être massive. Sauf, précisément, si la désinformation et le mensonge ne sévissait pas sur les réseaux sociaux et sur internet. Par conséquent, après vous avoir présenté le contexte, peu favorable, je vais vous rapporter ce que s’est dit lors de ce forum. Ceci afin que vous disposiez d’une information honnête sur ce que pourrait être votre santé future dans le cadre de cette approche PNEI.
Matinée du 23 septembre
Le microbiote intestinal, sans lequel nos systèmes nerveux, endocrinien ou immunologique ne pourraient pas fonctionner, fut l’objet de la première conférence. La PNEI pose, en effet, que toutes ces hormones, cytokines, neurotransmetteurs travaillent de concert avec le microbiote intestinal pour que notre psychisme fonctionne de manière optimale. C’est le Dr. Bernard Mény, gastro-entérologue et hépatologue Dijonnais qui a assuré cette partie. Ceci avec une grande compétence basée sur un long savoir-faire. Puis, ce fut au tour du directeur fondateur de l’Académie de Vitalopathie, le Dr. Alioune DIAW, de parler. Ce président de la FÉNA (fédération française des écoles de naturopathie) nous a ainsi expliqué que tout Naturopathe pratique la PNEI, même s’il n’en a pas conscience.
Puis, en conclusion de la matinée, je suis intervenu pour écrire, en détail, les sept cadres de la pensée humaine. Ceci en référence à la lettre P de l’acronyme PNEI où l’on retrouve l’aspect psychique. Aspect étroitement lié à la manière dont l’être humain pense le monde dans lequel il vit et évolue.
Après-midi du 23 septembre
L’après-midi a débuté avec un exposé très technique de Michel Pauty, professeur émérite à l’Université de Bourgogne. Il nous a ainsi informés sur le rôle que joue la lumière pour se maintenir en bonne santé. Car, certaines longueurs d’ondes émises par les LED, les écrans d’ordinateur ou de téléphones portables affectent nos systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire. Le Dr. Lila Messaoudi-Fischhof assura le second exposé en nous faisant faire un petit détour par le cerveau d’Homo « Ethicus ». On a ainsi appris qu’en réponse à un stimulus environnemental, le corps (NEI) réagissait bien avant que la pensée (le P) ne se mette en route. Autrement dit, c’est le corps qui est bien aux commandes de ce que nous faisons. La pensée n’arrive qu’en dernier lieu, pour justifier l’action physique qui est donc largement inconsciente.
La croyance que le cerveau commande au corps doit ainsi être envoyée aux oubliettes des erreurs du passé. Après une courte pause, Yann Olivaux nous explique le rôle des perturbateurs endocriniens. Ces molécules sournoises amenées par l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons. On aborde ici les perturbations liées à la lettre ‘E ‘. Et, comme tout est lié (PNEI) les conséquences neurologiques, immunitaires et psychiques. Patrick Villiers, notre fameux « spécialiste maritime », assura le dernier exposé de cette première journée. Patrick nous expliqua, à travers les batailles navales et le commerce négrier, comment une micro-société embarquée sur une coque de noix pouvait survivre, ballotée par les flots salés d’immenses masses d’eau.
Matinée du 24 septembre
Car, là aussi, c’était un problème de gestion d’un flux d’hormones (relations humaines), de cytokines (santé) et de neurotransmetteurs (naviguer sur la mer en bateau à voile) en milieu clos et confiné. La marine à voile ayant trouvé des solutions concrètes pour arriver à bon port, cela pouvait être utile de les connaître. Parce que l’humanité ne se trouve-t-elle pas actuellement confinée sur la planète terre, ballottée par les flots cosmiques avec des êtres vivants, pensants et souffrants ?
Ce fut un honneur pour moi d’assurer la première conférence du deuxième jour. Mon propos était d’expliquer que les modes de pensées matérialistes et déterministes étaient derrière les lettres ‘N’, ‘E’ et ‘I’. La lettre ‘P,’ était, pour sa part, soumise aux cinq autres modes de pensée : probabilismes, immatérialisme, musicalisme, symbolisme et chamanisme. J’ai plus particulièrement insisté sur le mode du musicalisme. Ceci, afin de bien comprendre comment cette mise en réseau des quatre lettres PNEI correspondrait à une symphonie entre différentes vibrations présentant des phases cohérentes.
Astrologie et pandémies mondiales
Puis, ce fut le retour de Bernard Mény sur la sellette. Changeant totalement de casquette, il nous expliqua comment toutes les grandes pandémies mondiales depuis l’ère romaine coïncidaient avec des alignements ou des quadratures entre 4 planètes : Lune, Jupiter, Saturne et Pluton. Ainsi, la lettre ‘I’ pouvait se trouver sous l’influence de facteurs cosmiques et pas uniquement terrestres. Après la pause, Aurélie Colin, sage-femme suspendue de ses fonctions pour ses positions courageuses dans la lutte contre le SARS-CoV-2, nous expliqua les liens qui pouvaient exister entre l’approche homéopathique et la PNEI. Puis, ce fut au tour de Christine Pauty, docteur en pharmacie, de nous expliquer le lien qu’il pouvait y avoir entre stress, neuromédiateurs et alimentation.
Après-midi du 24 septembre
Après la pause repas, nous avons eu la chance d’écouter le Dr. Laurent Schwartz venu présenter les résultats décisifs obtenus dans la lutte contre le cancer. Il semble dorénavant sûr que beaucoup de maladies sont liées à un excès d’électrons. Et, que ces derniers n’arrivent pas à se combiner à des protons et de l’oxygène pour former de l’eau. Le cancer serait alors la manière dont les tissus mous durcissent avec prolifération cellulaire pour réduire une telle pression électronique. Le Québécois Guillaume Landry assura le dernier exposé mettant en lumière le lien qui pouvait exister entre PNEI et une approche écologique du monde.
En conclusion de ce forum très enrichissant, Michel Lemaire a dressé un constat de la situation de l’approche PNEI dans nos sociétés modernes. En particulier, une certaine unanimité se dégagea sur le fait que l’acronyme PNEI posait un problème de communication auprès du grand public. Même après développement de la signification de chaque lettre, on arrive à un mot à rallonge beaucoup trop technique pour le commun des mortels.
Holonomie Psycho-Corporelle
Or, j’avais déjà pris conscience de ce problème de manière indépendante. J’ai donc réfléchi à un nouveau nom pour cette approche très féconde de l’être humain. J’ai ainsi proposé de rebaptiser la PNEI en holonomie psycho-corporelle. Ceci, afin de bien mettre en évidence la nécessité d’une gestion holistique de l’être humain. Car, dans le mot “holonomie”, on trouve les deux racines grecques “nomos” (je gère) et “holon” (le tout). Ceci s’applique au couplage entre le corps capteur de signaux et émetteur de sensations et la psyché sous tous ces aspects, y compris spirituels. Je fais ici bien sûr référence à la notion d’âme. Ma proposition est que cette âme possède une nature ternaire (universelle, spirituelle et pensante). Ceci, pour faire miroir à nos trois corps tangibles, le premier physique et les deux autres (éthérique et astral) plutôt électromagnétiques.
Percevoir cela comme une unité interconnectée et non comme des domaines étanches les uns aux autres devrait permettre de comprendre le côté pluridisciplinaire de cette approche très originale. Cela sera-t-il suffisant pour sauver Homo sapiens de l’apocalypse préparée par certains êtres dénués de tous scrupules et ne pensant qu’à leur intérêt personnel ou corporatiste ? Il est encore trop tôt pour le dire. Toutefois, il est encore temps de soutenir cette initiative prise par Michel afin qu’elle se développe et prenne de l’ampleur. La chenille PNEI est ainsi, peut-être, appelée à devenir le papillon holonomiste. Celui qui utilise de manière équitable son âme et ses capacités physiques sous-tendues par une activité chimique véritablement extraordinaires.
Parrainage scientifique de la PNEI
Le fait est que, à l’image des fascias, cette activité glandulaire et chimique adopte une topologie en forme de toile d’araignée interconnectée. Et, en aucun cas, une topologie pyramidale où le corps serait soumis à l’hégémonie d’une matière cérébrale omnipotente. A chacun de choisir, en âme et conscience, là où sa manière d’agir est la plus apte à aller vers un avenir plus radieux, basé sur la bonne santé et non sur la maladie.
Pour ma part, j’ai accepté avec grand plaisir d’être le premier parrain scientifique de cette PNEI passée ou de cette holonomie psyché-corporelle future. Il serait bon que d’autres parrains provenant du milieu politique, économique ou artistique se manifestent. Ceci, en prenant une position claire et nette sur cette nouvelle approche du futur de l’humanité. L’union fait la force, le réseau assure l’efficacité et la volonté commune produit des résultats tangibles. Le temps des discours tournant en boucle et complètement délirants est de fait révolu. Il ne nous manque donc plus que la jeunesse s’empare de ces idées saines et concrètes pour le plus grand bonheur futur d’Homo sapiens.
Par Marc HENRY
Prends soin de ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester.
Ghandi
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