Épisode 67, avril 2022. Nul ne peut se prétendre médecin s’il ne connaît les bases de l’astrologie.

Hippocrate

Retour sur la notion d’atome

Comme je l’ai annoncé dans ma chronique n° 65, il me faut élargir mon audience. Concrètement, cela signifie traiter des sujets qui, pour certains scientifiques, ont parfois une forte odeur de soufre. J’ai déjà lâché un ballon sonde en vous familiarisant avec la numérologie. Les retours ont été très positifs et mon audience a doublé. Bien sûr, je n’ai pas choisi n’importe quelle forme de numérologie. La primosophie est une technique utilisant des nombres premiers irréductibles à autre chose qu’eux-mêmes. Ils personnifient donc l’unité se reflétant dans la multiplicité. Comme les atomes sont les briques de construction de toute matière, les nombres premiers sont les briques originelles pour tous les autres nombres. Bref, via la relation d’ordre entre nombres et lettres, les nombres premiers sont les atomes pour les mots et le langage.

Rappelons que la physique quantique nous apprend que la matière n’existe pas en elle-même. Elle est plutôt le multiple reflet d’une unité qui s’appelle l’éther. J’ai expliqué tout cela en détail dans ma conférence d’hier à L’Agora (Paris XIVᵉ). Vous y êtes venus nombreux. Et, on a pu voyager ensemble depuis l’eau morphogénique jusqu’à la conscience via la notion d’éther. D’où l’idée que la primosophie est bien quelque chose de fondamental. Elle nous permet de naviguer avec sûreté dans le monde des symboles. Tout comme les atomes nous permettent de naviguer en confiance dans le monde de la physique, de la chimie ou de la biologie. Et, le symbolisme est le septième mode de pensée accessible à l’être humain (voir mon livre sur l’Eau Morphogénique). 

Importance de la langue française

Autre point crucial. La primosophie ne révèle sa toute puissance que via la langue française. Cela n’est pas nouveau en soi. Puisque c’était déjà le cas de la langue des oiseaux développée par les alchimistes. Certains, seront choqués de cette primauté de la langue française sur les autres langues. Mais, pas les historiens. En effet, eux savent que le Français a été et reste toujours la langue préférée des diplomates. Bien sûr, cela tend à s’estomper sous la pression économique et guerrière du monde anglo-saxon. Puisque leur truc à eux, c’est la technologie. Et, qui dit technologie, dit science. Sauf, que la relation n’est pas à double sens. La science créée la technologie, mais la technologie n’a jamais créé la science. 

On en est donc maintenant, avec l’anglais, langue privilégiée pour la technologie et la guerre. Et, le français, langue privilégiée pour la philosophie et la paix. Notez bien qu’avec la guerre en Ukraine et l’élection présidentielle de dimanche, je suis entièrement dans l’actualité. Que puis-je donc rajouter, afin d’y voir encore plus clair ? Ceux qui ont lu mon dernier livre consacré à l’eau morphogénique savent que les planètes ont un effet direct sur nous (voir tableau 6, p. 129 du livre). Cet effet est de type magnéto-gravitationnel et passe par nos membranes cellulaires. J’inaugure donc ici une série de chroniques consacrées à l’astrologie. Après la numérologie, cela me semble tout indiqué. Mais, ici, la langue française ne jouera aucun rôle. Car, le langage de l’astrologie, bien qu’extrêmement hermétique, est universel.

Articles sur l’astrologie de « Femme Actuelle »

Toute revue « grand public » possède forcément une rubrique consacrée à l’astrologie. Quoiqu’en dise certains esprits matérialistes, cela dénote un intérêt certain. D’autant plus, que cela ne date pas d’aujourd’hui, mais remonte à la plus haute antiquité. On chuchote même que certains hommes politiques y recourrait régulièrement. C’est pour vous dire. Notons aussi que la seule revue « grand public » qui a immédiatement réagi après la publication de mon livre est le journal « Femme Actuelle ». Cela n’est pas énorme, mais au moins, je sais que j’ai visé juste, du moins pour les femmes. On trouvera ci-après les liens vers ces articles de « Femme Actuelle » qui ont vulgarisé mes idées :

« L’influence de la Lune enfin prouvée scientifiquement »

« L’eau d’ici nous relie à l’au-delà »

« La matière n’existe pas, nous sommes faits de vide »

« La mémoire de l’eau valide l’efficacité de l’homéopathie »

« L’influence des planètes enfin prouvée scientifiquement »

« La conscience est éternelle, et c’est la science qui le dit »

Je n’ai donc aucun scrupule, à la veille d’une élection présidentielle, à vous parler d’astrologie. Si vous préférez, les planètes sont, pour une personne donnée, les atomes de sa personnalité. Toujours la même histoire d’une unité (vous) se reflétant dans une multiplicité (les 10 planètes du système solaire). L’image qui illustre cette chronique vous donne une clé de décodage. En astrologie, tout est question de lumière ou d’obscurité. Un horoscope fait donc aussi référence à des points fictifs du ciel, non lumineux : les Nœuds Lunaires Nord et Sud, la Lune Noire et la Part de Fortune.

Le contexte m’autorisant à parler d’astrologie

Toutefois, avant cela, il faut que je vous donne le contexte. Tout a démarré avec mon incarnation actuelle où j’ai choisi d’avoir un père et une mère pharmaciens. Il faut dire que dans une vie antérieure, j’avais été l’herboriste de Samuel Hahnemann. Et, encore avant, j’ai été juge, avec le droit de vie ou de mort sur des personnes. Et, bien avant encore, quand l’Atlantide était encore à sec, j’ai appuyé sur le mauvais bouton. Avec pour conséquence que le contient tout entier a sombré dans les flots dans un énorme cataclysme. On m’avait bien dit de surtout ne pas appuyer sur ce satané bouton. Mais, la curiosité a été la plus forte. Et, le résultat a dépassé mes espérances.  Mais, qui n’a jamais fait d’erreur dans sa tendre jeunesse ?

Donc, ceci pour dire que mon père a fait une brillante carrière de pharmacien biologiste au CEA. Ensuite à la COGEMA, où il occupait un poste à haute responsabilité. Son rôle était de servir d’interlocuteur scientifique entre la direction et les journalistes. A ce titre, il a participé à la commission d’enquête internationale sur l’accident de Tchernobyl. Ma mère, elle, a d’abord créé son officine. En sa compagnie, à la sortie de l’école, je l’aidai à faire les préparations magistrales. Et, aussi, à ranger les médicaments plus ou moins dangereux dans différentes armoires (ou tableaux).  Puis, les pharmaciens sont devenus de simples boutiquiers. Fini les préparations magistrales pour ma mère qui a, ipso facto, vendu sa pharmacie.

Du commerce à l’astrologie

Comme elle était encore jeune, elle a ouvert une boutique de jeux intellectuels (scrabble, tarot, bridge, jeux de rôle, etc.). C’était aussi la belle époque des premiers jeux vidéo et des premiers ordinateurs. Mais, ma mère n’était en vérité pas faite pour le commerce. Son truc à elle, c’était la peinture. Elle avait donc fait l’École des Beaux-Arts, mais sa mère (ma grand-mère donc) pensait que cela était ridicule et sans avenir financier. Donc après les Beaux-Arts, direction la faculté de pharmacie de Marseille pour devenir pharmacien. Où, elle allait rencontrer l’homme de sa vie et donner naissance à celui qui écrit cette chronique.

Donc, fini le commerce. De plus, trop d’eau ayant coulé sous les ponts depuis son diplôme des Beaux-Arts, difficile de faire une carrière de peintre. Restait un domaine qui la fascinait : l’âme humaine. Elle devint donc graphologue d’abord, puis finit par être astrologue. Comme j’avais aussi l’habitude de m’intéresser, depuis mon plus jeune âge, à tout ce que faisaient mes parents, je suis devenu chimiste. Seule discipline permettant de faire en même temps de la physique et de la biologie. Et, ma mère m’a, elle, tanné pour que je comprenne le grand intérêt de l’astrologie, sa véritable passion. Ce qui m’a amené à étudier l’alchimie et bien sûr la psychologie. Donc, ce n’est en rien un hasard, si je me permets de parler d’astrologie ici.

État céleste d’un astre

De fait, à la mort de ma mère, j’ai hérité des nombreux ouvrages traitant de ce sujet. Et, je les ai à peu près tous lus. Ceci m’a permis de réaliser une synthèse (voir image ci-dessous). Veuillez traiter cette image avec respect. Elle résume tout ce que m’a appris ma mère et les livres que j’ai reçus en héritage. Si vous la trouvez utile pour votre recherche personnelle, tant mieux. Mais, en aucun cas, vous n’avez le droit de la diffuser sous quelque forme que ce soit. Si vous souhaitez la partager avec d’autres personnes, donnez le lien vers cette chronique n° 67 et rien d’autre. Cette fiche synthétique vous apprend qu’il y a 10 astres. Chaque astre symbolise un aspect de la personnalité d’un être humain (voir image du haut). Les attributs des astres proviennent du décodage de leur mouvement ou de leur apparence dans le ciel.

On a également rapidement remarqué qu’entre deux printemps successifs, il y avait à peu près 12 lunaisons. D’où l’idée de découper le ciel en 12 régions présentant des regroupements d’étoiles : les signes du Zodiaque. L’action d’un astre peut être essentielle, c’est-à-dire liée à sa nature propre. Elle peut aussi être accidentelle lorsque l’astre traverse un certain signe du zodiaque, ou qu’elle forme des liens particuliers avec d’autres astres. L’ensemble des conditions extérieures est nommé l’état céleste de l’astre. Cet état cumule deux informations principales. Tout d’abord, le Signe dans lequel se trouve l’astre. Les 12 Signes zodiacaux diffusent une certaine lumière repérée par la lettre S. Ensuite, il y a les relations angulaires de l’astre par rapport aux autres astres selon 11 aspects différents.

État terrestre d’un astre

L’état céleste est commun à tous les habitants de la Terre. On ne peut donc rien en déduire pour un individu donné. Pour connaître l’influence de l’astre sur un individu donné, on fait appel à son état terrestre. Cela signifie s’intéresser en premier lieu à la maison occupée par l’astre. Ensuite voir quel est le propriétaire qui régit cette maison. En effet, les 12 signes du zodiaque sont des territoires. Et, ces territoires ont des propriétaires, les astres. L’état terrestre s’exprime selon 12 « maisons », notées par des chiffres romains. Les domaines de la vie concernés par chaque maison sont représentés par la lettre M. Chaque astre possède la « maîtrise » sur une ou deux maisons. Cela confère à la qualité vibratoire concernée une amplification par résonance. 

Les aspects existent, car la matière n’existe pas en elle-même. En effet, en physique quantique, toute matière (ou lumière) peut être créée ou détruite à volonté. Rien n’est permanent et fixe. Tout phénomène est à la base une vibration d’un champ quantique. Et, si des objets persistent malgré une annihilation/création incessante, c’est parce qu’il peut y avoir de la cohérence. C’est comme la rivière qui coule. A chaque instant, elle se renouvelle. Et, pourtant, elle reste constamment semblable à elle-même. 

Polarités, éléments et modes

Les astrologues ont aussi remarqué qu’il existait une polarité Masculin/Féminin dans la nature. D’où l’idée de l’existence de six Signes masculins, émetteurs et extravertis. Ces Signes alternent avec 6 autres Signe Féminins qui sont, eux, récepteurs et introvertis. Chaque Signe a aussi un élément dominant qui se rapporte aux forces vitales. Selon la théorie d’Empédocle d’Agrigente, ces dernières peuvent être de nature « Terre », « Air », « Eau » ou « Feu ». Toute lumière astrale s’exprime également selon trois modes principaux.

Le mode « Cardinal » est celui qui s’exprime aux Solstices et aux Équinoxes. C’est-à-dire au début de chaque saison. Il incite à aller toujours en ligne droite en mode centrifuge. D’où des expériences de vie actives et intenses.

Dans le mode « Fixe », on expérimente ce qui se produit au milieu de chaque saison. Le mouvement devient circulaire et stable. On se concentre et l’on cherche à conserver plutôt qu’à développer. C’est un mode essentiellement centripète qui permet d’approfondir et de donner du sens à l’expérience cardinale. D’où des tentations de pouvoir et d’inertie.

Dans le mode « Mutable », la lumière concentrée par les Signes Fixes peut-être distribuée. Cela correspond au mouvement en spirale, combinaison du mouvement circulaire avec celui en ligne droite. Il permet la transition vers la saison suivante. D’où de la souplesse et une bonne aptitude au changement.

Le Maître de Nativité ou Almuten

Vous comprendrez aisément, vu la complexité du sujet, qu’il faut des années de travail pour former un bon astrologue. Et, lorsqu’il vous parle, le langage est souvent incompréhensible. D’où la grille de lecture que je vous propose. Par exemple, une personne peut avoir le Soleil dans le signe du Lion en maison V, et faisant un Trigone avec la Lune. Concrètement, cela signifie que la créativité (Lion) visible (Soleil) de cette personne s’exprimera au mieux dans les loisirs (maison V). Et, cette créativité sera amplifiée si la personne fait confiance à sa sensibilité intérieure. Comment faire, lorsqu’on veut éviter d’avoir à faire des années de travail ? Et, bénéficier quand même de cette connaissance liée à une date, une heure et un lieu de naissance ?

C’est là qu’intervient, ce que l’appelle calcul du « Maître de Nativité » et l’établissement d’une « topologie astrale ». Bref, un logiciel informatique affecte à chaque astre un coefficient numérique qui reflète toutes les influences positives ou négatives qu’il subit au moment de la naissance d’une personne. Pour ma part, je me suis référé au petit livre de A. Volguine intitulé le « Maître de Nativité », téléchargeable gratuitement au format PDF en suivant ce lien. On obtient ainsi un palmarès pour chaque astre. Pour le calculer, on utilise les bases classiques de l’état terrestre et céleste, ainsi que les différentes maîtrises et aspects. Le coefficient d’un astre semble être en proportion directe de ce que l’individu peut supporter. Un astre qui totalise près de 30 points, influe toujours sur l’aspect physique.

La topologie astrale

L’Almuten correspond à un astre qui totalise le plus gros score et qui dépasse d’au moins 5 points celui des autres astres. Plus l’Almuten est fort, plus il supporte sans dommage les aspects dissonants et les configurations défavorables. Mais, il peut aussi arriver que l’on ait un peloton d’astres avec des scores très voisins. Si les coefficients sont plutôt faibles ou se suivent de près, c’est le type zodiacal du signe se trouvant à l’Ascendant qui ressort en premier lieu et il n’y a pas d’Almuten. Les planètes trop faibles, qui ne dépassent pas ou à peine 20 points, sont incapables d’imposer leur personnalité quelle que soit leur position dans le ciel.

Indépendamment de l’Almuten, on peut aussi établir des chaînes planétaires de manière à obtenir une « topologie astrale ». On établit la chaîne sur la base des domiciles planétaires (voir la méthode en suivant ce lien). Une planète dans son domicile est comme un propriétaire dans sa maison ; une planète qui n’est pas dans son domicile et comme un locataire qui a des comptes à rendre à son propriétaire. L’entente peut être vécue sur un mode harmonieux ou dissonant, selon les aspects existants entre les deux planètes. Mais, le locataire peut ne pas être relié au propriétaire sans pour autant que ce dernier cesse d’être son propriétaire.

Comme le but et de tracer l’ensemble des liens locataires-propriétaires, on ne s’arrête pas au propriétaire d’une planète. Mais, l’on regarde l’état céleste de ce propriétaire, et ainsi de suite pour établir la chaîne planétaire. Cela donne un diagramme synthétique qui met en valeur comment circule l’information, en provenance de l’éther, chez un individu donné.

Mode d’emploi

Concrètement, j’ai concocté un programme informatique mélangeant la méthode de calcul de A. Volguine avec la technique des chaînes planétaires. Pour obtenir les données nécessaires au calcul, j’utilise l’excellent site AstroDienst. De manière synthétique, on distingue trois grands schémas fonctionnels. Le premier correspond à une planète en domicile, qui peut donc gouverner toute la chaîne. Dans ce cas, le scénario de vie pourrait être : « j’aime à tout contrôler ». Le second schéma correspond à une réception mutuelle ou scénario d’entre-aide. Enfin, il peut y avoir une boucle. D’où le scénario « j’ai tendance à tourner en rond ». Toute planète placée en tête de chaîne s’exprime de façon spontanée. Une planète placée en fin de chaîne est difficile à atteindre. Elle peut symboliser un manque. Elle est aussi la fin d’un processus, un aboutissement.

Ainsi, les indécis, ceux qui ont choisi de voter et de ne pas s’abstenir, vont pouvoir lever un coin du voile épais médiatique. Celui qui recouvre toute personnalité visant le pouvoir suprême. Pouvoir qui autorise également à appuyer sur le gros bouton rouge afin de vaporiser la Terre dans un enfer nucléaire. Comme j’ai déjà fait cela dans un lointain passé, je ne souhaite pas que cela recommence. L’intérêt est que cette topologie découle logiquement de la configuration astrale au moment de la naissance, en un lieu terrestre donné. On peut ainsi projeter de la lumière sur les actions passées ou futures de toute personnalité prétendant œuvrer pour le bien public. La prochaine chronique sera par conséquent consacrée au candidat sortant.

Par Marc HENRY

L’astrologie est la mère de l’astronomie, la fille de la mythologie et la grande sœur de la psychologie.

Nicolas Herceku