Épisode 74, septembre 2022. Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire.
Platon
Notion de délire
Le climat social, en cette rentrée 2022, est loin d’être optimiste. Disons même qu’il est franchement pessimiste. Deux ans auparavant, le 3 septembre 2020, ma chronique n° 34 décrivait la mise en place d’une dictature hygiéniste. Les personnes qui souhaitent se rafraîchir la mémoire pourront relire cette chronique. Elle se trouve, en effet, en lien direct avec celle-ci. A la rentrée 2021, j’évoquais la religion pastafarienne qui consiste à prendre pour relations de cause à effet, de simples corrélations statistiques. Comme on a pu le constater, en cette rentrée 2022, le délire hygiénique est totalement sorti des radars. Car, entre-temps, deux nouveaux délires sont apparus. Le premier est le délire climatique, tandis que le second est le délire énergétique. Mais, avant d’évoquer tout cela, voici un lien vers une vidéo d’une durée de 2h.
Je recommande cette vidéo à tous ceux qui veulent vraiment comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Et, aussi, pourquoi des personnes sont mortes et vont mourir dans les mois qui viennent. Ceci, après la mise en place d’une idéologie totalitaire basée sur la perversion et la paranoïa. Rappelons qu’un délire est un discours entièrement coupé de la réalité. Il peut être individuel (maladie psychique) ou collectif (crise de société). Lorsqu’il dure, un délire se transforme en idéologie. Et, si l’idéologie arrive à prendre racine, elle crée sa propre réalité qui lui correspond en tous points. Résultat ? La vraie réalité se retrouve occultée par une réalité fictive manipulée par un pouvoir totalitaire. Cela attire à lui toute une clique de personnages dont le profil est de type pervers, paranoïaque ou narcissique. De tels dirigeants utilisent alors massivement la propagande et toutes les techniques de manipulation des masses.
Délire et novlangue
On crée ainsi une novlangue, où le sens des mots se trouvent pervertis. Cette novlangue permet de distinguer les « bons citoyens » qui obéissent aveuglément et renoncent à leurs droits individuels, au nom du bien-être d’une collectivité. Ceux qui renâclent ou refusent d’obéir aux mesures liberticides, sont déclarés être des « mauvais citoyens ». Ceci fait qu’on leur accorde évidemment moins de droits qu’aux bons citoyens. Le summum de l’horreur est alors atteint lorsque le pouvoir affirme qu’ils peuvent légitimement être éliminés de la société. Ceci afin de conserver une société pure, c’est-à-dire exempte de toute impureté. D’où les camps de concentration du siècle dernier et les mesures d’euthanasie administrative.
Car, tout totalitarisme, rend légitime un état d’exception. État d’exception qui justifie la suspension des droits humains au nom d’une nécessité. Bref, la fin justifie les moyens. Et, la mort de certains permet au groupe idéologique de survivre. Le résultat est la persécution d’innocents et la nécessité de museler toute opposition. Avec, à la clé, une incitation à la délation suite à la perte d’esprit critique lié au lavage de cerveau imposé par l’emploi de la novlangue. Les plus anciens d’entre nous auront bien sûr reconnu les bases mêmes du nazisme. Les plus jeunes les bases mêmes du délire hygiénique et hypocondriaque que nous venons de vivre depuis 2 ans. La nouveauté, par rapport au nazisme, est que ce délire a été alimenté par un recours massif aux simulations informatiques. Car, on peut douter de tout sauf des chiffres.
Épidémiologie mathématique
D’où la naissance d’une épidémiologie mathématique nécessairement vraie. Puisque la science est, par définition, la recherche du vrai. Et, que les mathématiques sont le langage de la vérité en physique. L’inconvénient d’une telle épidémiologie mathématique est que l’on ne s’intéresse qu’aux grandeurs collectives. Les individus passent au second plan et ne sont considérés que comme des variables d’ajustement. En réalité, on cherche à éradiquer une maladie au lieu de sauver des malades (but d’une vraie médecine). L’ensemble est jugé plus important que les sous-ensembles ou les parties. Sont ainsi apparus des prédicateurs parlants au nom de la médecine, mais ne respectant pas les fondements mêmes de la médecine. Bref, dans ce type d’idéologie, la distinction entre matière inerte et êtres vivants est abolie. La porte est alors grande ouverte à tous les excès possibles en matière de négation des droits humains fondamentaux.
Ceci étant posé, nous avons vu, durant l’année 2022, se profiler une autre idéologie utilisant les mêmes ficelles. Je parle ici du fameux réchauffement climatique attribué au seul dioxyde de carbone. La grande sécheresse de cet été, nous a rappelé manière très brutale à l’importance de l’eau. Toutefois, le discours sur le réchauffement climatique utilise les mêmes ficelles que le délire hygiénique. D’où la question de savoir si cette histoire de bilan carbone ne serait pas, lui aussi, un nouveau type de délire. Un indice que l’on est bien en face d’un délire est l’affaire des joueurs du PSG qui utilisent un jet privé pour se déplacer. Qu’un tel fait, très anecdotique à l’échelle d’un pays comme la France, ait pu déclencher un tir de barrage aussi nourri est très révélateur ! On reconnaît ici la tentative de distinguer entre « bons » et « mauvais » citoyens dont je parlais plus haut.
Que dit la science ?
Ceci invite, bien sûr, à revenir sur les bases scientifiques permettant d’attribuer au seul dioxyde de carbone, tous les aléas climatiques observés depuis quelques années. Ceux qui me connaissent bien savent que je ne parle jamais à la légère. Quand je parle de science, c’est toujours équations à l’appui, seul moyen de savoir si l’on ne joue pas du pipeau. Voici donc un lien vers un papier crucial, si l’on souhaite avec une vision non biaisée du problème.
Oui, je sais, la plupart d’entre vous trouveront ce papier illisible. Car, il est rédigé dans le langage de la science, c’est-à-dire dans le langage mathématique, assurance de non-falsification de la réalité. Je tiens néanmoins à le citer, pour que toute personne de formation universitaire (bac+5) puisse vérifier par elle-même que nous avons bien affaire à un nouveau délire. Rappelons aussi que ce papier a été publié. Voici la référence complète : Int. J. Mod. Phys. B, Vol. 23, No. 3 (2009) 275–364, DOI No: 10.1142/S021797920904984X.
Effet de serre
Il n’existe aucune loi physique commune au phénomène d’effet de serre dans une serre vitrée et le phénomène d’effet de serre planétaire qui est totalement fictif. L’idée même qu’il puisse exister un gaz à effet de serre est un délire.
Il n’existe aucun moyen de calculer une température moyenne de surface pour une planète. Ceci, que cette planète soit pourvue ou dépourvue d’atmosphère. Qu’elle soit en rotation ou pas. Que l’atmosphère contienne des gaz absorbant l’infrarouge ou pas. La différence de 33°C généralement attribuée à l’effet de serre planétaire est donc un nombre dénué de sens, calculé de manière inadéquate.
Absorption du rayonnement infrarouge
Toute balance radiative concernant le flux radiant moyen est sans lien avec la détermination d’une température de l’air au niveau du sol, ainsi que pour sa valeur moyenne dans le temps. Les flux de chaleur et de radiation ne déterminent pas la distribution des températures et leurs valeurs moyennes. La ré-émission d’un rayonnement n’est en rien une réflexion et ne peut, sans travail mécanique, en aucun cas chauffer l’air au niveau du sol en rapport avec ce que fait un flux de chaleur réel.
Les élévations de température avancées par les modèles de calculs climatiques sont rendues plausibles en recourant à un mouvement perpétuel du second type. Ceci tient au fait que ces modèles supposent que la conductivité thermique de l’atmosphère est nulle, une hypothèse franchement irréaliste.
Comme l’a démontré Schack en 1972, la vapeur d’eau est responsable pour la quasi-totalité d’absorption de la lumière infrarouge par l’atmosphère terrestre. Les longueurs d’onde absorbées par le dioxyde de carbone ne forment qu’une partie infime du spectre infrarouge total. Toute augmentation de la pression partielle de ce gaz n’aura donc qu’un effet totalement négligeable. L’absorption de lumière infrarouge n’implique en aucun cas un échauffement en retour. Il conduit plutôt à une baisse de température de la surface illuminée.
Dans les modèles de transport radiatifs se basant sur l’hypothèse de l’équilibre thermique local, on suppose que la radiation absorbée est transformée en agitation thermique de toutes les molécules constituant le gaz. Il n’y a donc aucune ré-émission sélective des rayons infrarouge aux températures relativement basses de l’atmosphère terrestre.
Systèmes chaotiques
Dans les modèles climatiques considérés, les mécanismes planétaires ou astrophysiques ne sont pas pris correctement en compte. La dépendance temporelle de l’accélération par gravité de la Lune et du Soleil (basses et hautes marées) et la situation géographique locale, très importante pour le climat local, ne peuvent pas être estimés.
Les études de détection, d’attribution et de prédictions à partir de modèles informatiques étudiant des systèmes chaotiques, se situent en dehors du domaine des sciences exactes, et en particulier de la physique théorique corpusculaire.
Le choix d’une méthode de discrétisation appropriée et le contrôle des flux appropriés sont au cœur de toute modélisation par ordinateur. Ceci n’est rien d’autre qu’une nouvelle forme d’ajustement des données. On peut citer ici ce que disait John von Neumann, le père des calculs informatiques, à ses jeunes collaborateurs : « Donnez-moi quatre paramètres et que je peux vous bâtir un modèle mathématique de tout ce que peut faire un éléphant. Donnez-moi un cinquième paramètre ajustable et la modélisation pourra alors prévoir que l’éléphant se mettra à voler… ». D’où le danger, très clair, de délire informatique, souligné par le père fondateur des simulations numériques.
Théorie des perturbations
Les Laplaciens (opérateurs de dérivation du second ordre) ne peuvent jamais bien être représentés sur des grilles à large mailles. Ceci implique que la description de la conduction de la chaleur dans des modèles informatiques globaux est foncièrement impossible. L’équation de conduction de la chaleur ne peut donc pas être correctement représentée sur des grilles à large mailles.
Les modèles informatiques étudiant des phénomènes gouvernés par des équations différentielles aux dérivées partielles non linéaires (comme les équations de Navier-Stokes) diffèrent de manière fondamentale des calculs où l’on peut appliquer la théorie des perturbations. Car, en théorie des perturbations, la prédiction s’affine dès que l’on augmente la puissance de calcul. Avec des systèmes chaotiques, cela ne peut pas être le cas. Par conséquent, les modélisations climatiques doivent être considérées, au mieux, comme de simples jeux heuristiques.
Les climatologues font une erreur d’interprétation de la non-prédictibilité du chaos, popularisé sous le nom « d’effet papillon » en considérant que cela constitue une menace à la santé de la Terre.
Écologie verte
Tout ceci suggère, bien évidemment, que toute cette activité autour du GIEC et de ses différents rapports est juste un délire collectif. Une réalité fictive mise en place par une idéologie totalitaire pour soumettre les terriens à une double fiction hygiéniste et climatique. L’idée est d’entretenir de manière permanente une peur visant ceux qui craignent pour leur santé. Et, pour ceux qui s’en fichent, ou qui sont capables de résister à une telle peur, de les plonger dans une peur liée à l’environnement et à leur mode de vie. Une cible privilégiée de ce nouveau délire est, bien entendu, l’écologie politique.
En effet, songez que la plupart des partis écologistes prennent comme signe de ralliement la couleur verte. Or, des notions élémentaires de physique nous apprennent que la couleur verte est une couleur totalement rejetée par toute végétation. Ceci en raison du fait, que les deux couleurs « aimées » par les végétaux sont le bleu et le rouge qu’ils absorbent avec avidité. Prendre le vert comme couleur symbolique de ceux qui apprécient la nature est donc complètement pervers. Ceci est d’ailleurs confirmé par la bande dessinée. Lorsqu’on veut suggérer une zizanie ou faire référence à quelque chose d’extra-terrestre, c’est la couleur verte qui s’impose.
Bionomie pourpre
L’écologie politique est donc, par sa définition même, un délire, car coupée de toute réalité. Évidemment, ceci ne signifie pas qu’il faut faire n’importe quoi et piller la nature sans vergogne comme le font les partis politiques adoptant les couleurs naturelles rouges ou bleues. Pour défendre la nature, soyons simultanément rouge et bleu, donc de couler pourpre. Rejetons aussi le terme d’écologie. Car, en grec, “eco” est le logis, le lieu où l’on habite et “logos” est le discours. Ainsi, par définition, un écologiste ne fait que parler de là où il habite.
Or, ce qu’il faut faire, ce n’est pas parler, mais agir. D’où ma suggestion de réhabiliter le terme de « bionomie » et de l’utiliser en lieu et place du terme « écologie ». Car, ce terme existe déjà dans la langue française. Il signifie : « Partie de la biologie qui a pour objet l’étude des rapports des êtres vivants avec leur milieu et entre eux ». Là, on est vraiment au cœur du sujet et non en périphérie.
Délire énergétique
Voilà, maintenant, je m’adresse aux non-vaccinés, ceux qui ont manifestement résisté au délire hygiéniste. Résistez, car présentement, il va vous falloir affronter le délire climatique. Et, si vous surmontez cette nouvelle épreuve, il va vous falloir être encore plus fort. Puisqu’un autre délire se profile à l’horizon : le délire énergétique, visant ceux qui auront résisté au délire hygiénique et climatique. Il ne peut pas, en effet, y avoir de crise énergétique, car selon le premier principe, l’énergie totale est toujours conservée, quoi qu’il arrive. Ce qui passe, c’est que l’énergie circule et que cette circulation peut être régulée pour des raisons politiques ou idéologiques. Toutefois, nous allons très réellement vers une crise entropie bien réelle, si nous continuons à produire autant de déchets. Bref, si l’écologie verte doit être abandonnée, car trop dogmatique et trop punitive, la bionomie pourpre, pragmatique et éducative, a encore de grands combats à mener.
Par Marc HENRY
Le délire c’est la théorie d’un seul, tandis que la théorie est le délire de plusieurs.
François Roustang
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