Épisode 36 Covid-19, octobre 2020
La Belgique
En Belgique, il y a des Flamands néerlandophones qui font référence au droit du sol. Ils cohabitent avec des Wallons et des Bruxellois francophones qui font référence au droit de la langue. Au cours des âges, ce pays a été dirigé tantôt par les Autrichiens, tantôt par les Néerlandais et tantôt par les Français. Hélas, après la proclamation de l’indépendance en 1830, le français est choisi comme langue officielle. D’où une discorde de fond qui dure depuis près de 190 ans. La situation aurait été plus simple si la Belgique avait suivi l’exemple de la Suisse qui reconnaît 4 langues officielles : l’allemand, le français, l’italien et le romanche. Or, quand on impose une langue unique à un peuple cosmopolite, ceux qui parlent la langue officielle pensent être de facto supérieurs à ceux qui parlent d’autres langues. C’est humain et donc inévitable.
D’où aussi des querelles incessantes entre néerlandophones et francophones aboutissant immanquablement à un consensus qui perdure jusqu’à sa remise en cause lors d’une nouvelle querelle. Il existe toutefois une convergence totale entre les deux cultures au sujet de la bière et des frites. Ceci permet quoiqu’il arrive de toujours trouver un consensus. D’où aussi un humour corrosif et décapant avec une capacité d’autodérision sans égal sur notre planète. Ne pas rigoler quand on séjourne en Belgique tient donc de l’exploit.
La France
Vu de France, la Belgique apparaît toujours comme un petit Poucet. D’où l’expression très condescendante typiquement française : « Nos amis Belges… », comme on dit : « Nos amis, les animaux… ». Or, pour une fois, l’actualité démontre que les Belges semblent être plus intelligents que les Français. En effet, la France impose à ses citoyens le port du masque en toutes circonstances. Peu importe que l’on soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Même dans une rue totalement déserte, le port du masque reste obligatoire. La Belgique, après avoir, dans un premier temps, emboîté le pas à la France, a changé de stratégie depuis le premier octobre. Ainsi, en Belgique, l’obligation de porter un masque ne s’applique que lorsque les distances physiques entre personnes ne peuvent être garanties.
Voici de fait une mesure pleine de bon sens et pleinement conforme à nos connaissances scientifiques. La Belgique démontre ainsi sa capacité à prendre des décisions mûrement réfléchies, même en situation de crise majeure. Quel contraste avec la France, où l’on entend dire tout et n’importe quoi. J’ai ainsi entendu récemment des « experts » affirmer avec aplomb à la télévision qu’il était plus important de porter un masque que de se laver les mains. Bref, de quoi se taper la tête contre les murs.
Fumer tue aussi les autres
Jour après jour, il devient de plus en plus évident, que ceux qui gouvernent notre pays méprisent le peuple de France. On estime que les Français sont trop idiots pour savoir quand mettre ou ne pas mettre un masque. Alors, si d’aventure une bonne blague raillant les Belges vous vient à l’esprit, restez coi. Car eux au moins semblent suffisamment intelligents pour gérer par eux-mêmes le problème du port du masque.
Une mésaventure récente illustre à merveille la perversité du système français de « protection » contre le coronavirus. Ainsi, en France, il est légal de ne pas avoir de masque si vous mangez ou si vous fumez. Il est par contre illégal de circuler sans masque si vous ne vous fumez pas ou ne mangez pas. La situation est tellement ubuesque qu’un fumeur peut vous cracher en toute légalité sa fumée au visage lorsque vous attendez le bus par exemple. Encore une fois, le simple bon sens et la science devrait inciter à proscrire de fumer en public en situation de pandémie grave. Que nenni ! On considère qu’un virus dans une fumée de cigarette est visiblement sans danger. Alors que le même virus dans l’haleine d’un non-fumeur est source de contamination potentielle.
On marche donc sur la tête dans ce pays et nos dirigeants nous prennent simplement pour de parfaits crétins. Les mesures prises en France ne sont en rien sanitaires, mais plutôt d’ordre vexatoires. Au nom d’extrapolations hasardeuses à partir de modèles faux par essence, on prohibe toute convivialité ou tentative de s’amuser. Il faudra s’en souvenir lors des prochaines élections.
Le dôme à Bruxelles
Revenons en Belgique. En plus d’être intelligents, les Belges ont un sens inné de l’accueil chaleureux. Ils sont de plus capables de prendre des initiatives inimaginables en France. J’ai pu en faire l’expérience il y a 15 jours à l’occasion du tournage du film « Aqua ». C’est la chaîne de télévision Canal+ qui finance le film. Après le documentaire « Natura » diffusé en 2018, la réalisatrice, Pascale d’Erm, a souhaité récidiver en s’intéressant aux soins utilisant l’eau. J’ai pu ainsi découvrir un lieu extraordinaire situé dans la commune de Rhode-Saint-Genèse, au numéro 15 de la chaussée de Waterloo. Dans ce lieu imaginé par Isabelle Mannenback et son mari Fabrice Enthoven, on prend tout simplement soin de votre eau corporelle.
Tout s’organise autour d’un dôme bâti selon les lois de la géométrie sacrée. Sous le dôme, il y a un bassin circulaire dans lequel se pratique le Watsu. Il s’agit d’un massage par l’eau qui crée les conditions optimales pour libérer les tensions de tous ordres. Deux puissants vortex, hauts de trois mètres, dynamisent l’eau du bassin. Tout autour du dôme, se trouvent des bassins auxiliaires ainsi que des salles de massage ou de méditation. Il y a en particulier un caisson de flottaison contenant une eau chargée en sel d’Epsom. On peut ici s’allonger, dans une obscurité totale, comme on le ferait sur un lit et sans crainte de couler.
On trouve aussi, en plein air, une baignoire de forme ovoïde avec eau dynamisée par vortex. La célèbre baignoire de Jeanne Rousseau est à l’origine de la conception de ce bassin en forme d’œuf. Il y a bien sûr sauna et hammam avec une douche glacée pour les courageux.
Musique des plantes
Tout est conçu pour passer des moments extraordinaires avec du personnel formé en massages, herboristerie, lithothérapie et sono thérapie. On peut se faire une idée du lieu en cliquant sur ce lien. Pour vous dire à quel point le lieu est attachant, sachez que j’y suis resté 4 jours. Alors qu’initialement mon séjour n’était prévu que pour une journée. Impossible de s’arracher du lieu. Surtout que j’avais amené mon appareil « Bamboo ».
Cet appareil permet de transformer l’activité électrique de toute plante en un flot ininterrompu de notes de musique. On obtient ainsi des mélodies particulièrement envoûtantes. Le son généré par les plantes était envoyé dans les hauts parleurs aériens et sous-marins du bassin. Cela procure des sensations de bien-être inouïes. On ne voit pas le temps passer dans ce genre de lieu. Car il y a l’énergie des vortex et le son des plantes. Tout cela relayé par l’eau qui vous entoure de toute part. Impossible de ne pas décoller dans de telles conditions.
Bière et sirtaki
Ce lieu m’est vraiment apparu comme extraordinaire. J’ai donc emprunté une antenne de Lecher afin de me faire une idée du taux vibratoire. Avant la musique des plantes, le taux vibratoire du dôme était de 14 000 unités bovis. Ce taux est monté à 20 000 bovis après le chant des plantes. J’ai aussi cherché à connaître le rayon d’action du dôme et trouvé une valeur comprise entre 36 et 37 kilomètres. Inutile de vous dire que le tournage du film s’est fait dans l’euphorie générale. Avec, bien sûr, l’ambiance chaleureuse que les Belges savent si bien entretenir.
Évidemment, la bière Houblonde, première bière dynamisée du monde lancée en 2017 coulait à flots. Grâce à la présence de ses créateurs, Christophe Carrette et Tanguy de Prest concepteurs du Biodynamizer®. Par contre, il n’y avait pas de frites. Les soirées se passaient dans un restaurant grec de Waterloo. Ici, à partir d’une certaine heure et d’une dose suffisante de vin résiné on danse le sirtaki pendant que le patron casse des piles d’assiettes sur le sol.
Une hypothèse
Chapeau bas donc pour la Belgique, pour son intelligence, pour son humour, pour sa joie de vivre, pour sa tolérance et pour son amour de l’eau. Quel contraste, lorsque je suis revenu en France. Tout me semblait gris et terne, avec une peur enracinée au ventre savamment entretenu par des patrouilles armées jusqu’aux dents. Pendant mon séjour en Belgique, le gouvernement français en avait profité pour resserrer la vis sur sa population et durcir le ton dans une ambiance de catastrophisme imminent. Lorsque je repense à mon séjour au dôme de Rhode-Saint-Genèse qui englobe dans son rayonnement la capitale Bruxelles, j’en viens à me dire que quelque chose s’est passé.
En effet, juste après cette folle semaine, les autorités belges ont décidé de ne plus imposer le port du masque dans la rue. Mieux, après quelque 660 jours de tergiversations, la Belgique arrivait enfin à se doter d’un gouvernement exécutif pour affronter sereinement la crise du COVID-19. La forte augmentation du taux vibratoire du dôme et de son eau vortexée suite à sa découverte de la musique des plantes y est-elle pour quelque chose ? J’ai la naïveté de penser que oui. Car les pouvoirs de l’eau vont bien au-delà de sa capacité à désaltérer les animaux et à faire croître des plantes.
Évoluer
Ceux qui ne connaissent pas encore la musique des plantes, pourront suivre ce lien et soutenir l’action de Frédérique et Jean Thoby dans le cadre des activités proposées par le Plantarium de Gaujacq dans les Landes. Plus nous serons nombreux à écouter les plantes chanter, plus le taux vibratoire de nos dirigeants pourra s’élever et atteindre peut-être celui du gouvernement belge. La crise que nous traversons n’est pas arrivée par hasard. Elle sert de révélateur impitoyable de nos errements en matière de santé de la planète dans son ensemble.
Les virus ont été de tout temps des moteurs puissants de l’évolution de toutes les espèces vivantes terrestres. Il est donc normal qu’ils se manifestent dès qu’une espèce comme la nôtre décide de faire cavalier seul. Cela a toujours été et sera toujours jusqu’à ce que le Soleil mange la Terre quand il aura épuisé son stock d’hydrogène dans environ 1 milliard d’années. Il faut que l’humanité comprenne que se battre contre un virus n’est pas une solution viable. Il faut au contraire coopérer avec lui en adaptant notre mode de vie à sa présence. Mettre en place des barrières de protection peut procurer un sursis certain, mais au prix d’un emprisonnement physique et moral insupportable à plus ou moins long terme.
Par Marc HENRY
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