Un cas bien réel
Nous allons tester si vous avez bien assimilé le contenu de la page sur les unités utilisées en radioactivité. Je prendrais comme exemple un rapport du 28 février 2012 de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) sur l’accident de Fukushima de mars 2011 au Japon. On peut télécharger ce rapport en cliquant sur ce lien : Bilan des conséquences de l’accident de Fukushima sur l’environnement au Japon, un an après l’accident.
Analyse des rejets
Pour les rejets, la quantité de radioactivité libérée dans l’environnement est mesurée en petabecquerels (1 PBq = 1015 Bq) :
– Rejets de gaz rares radioactifs : 6550 PBq, majoritairement du Xénon-133 ayant une période de 5,3 jours. On retrouve le même ordre de grandeur que pour l’accident de Tchernobyl.
– Rejets d’iode radioactif : 408 PBq. Soit environ dix fois moins que pour l’accident de Tchernobyl. On a détecté 197 PBq d’iode-131 ayant une période de 8 jours. De plus, on a mesuré 168 PBq d’iode-132 caractérisé par une période de 2,3 heures.
– Rejets de tellure radioactif : 145 PBq, dont 108 PBq de tellure-132 ayant une période de 3,2 jours. Cet isotope a pour descendant l’iode-132. On a aussi trouvé 12 PBq de tellure-129m ayant une période de 33,6 jours. Son descendant est le tellure-129. Il se caractérise par une période de 1,2 heures dont le rejet initial a été estimé à 8 PBq.
– Rejets de césium radioactif : 58 PBq. Soit environ trois fois moins que pour l’accident de Tchernobyl. Ce total se décompose en 21 PBq de césium-137 (période de 30 ans), 28 PBq de césium-134 (période de 2,1 ans) et 9,8 PBq de césium-136C (période de 13,2 jours).
Des questions
Question : parmi tous ces radioéléments un seul pose réellement problème pour l’environnement actuel. Lequel ? Voici la chronique de mesure du débit de dose gamma ambiant à Ibaraki. Il montre le recouvrement de la phase de rejet et la phase de dépôt de l’accident de Fukushima.
Questions: Quel était le risque majeur pour la population d’Ibaraki le 15, le 16 et le 21 mars ? Même question au mois d’avril ? Voici maintenant la décroissance du dépôt radioactif au nord-ouest de Fukushima Dai-ichi :
a) débit de dose mesuré à Namie (Akougi Teshichiro ; point de mesure 32 du MEXT à 31 km de la centrale)
b) évolution de l’activité des principaux radionucléides dans les dépôts. Il s’agit de la proportion de l’activité initiale au 15 mars 2011), déduite de l’analyse effectuée par l’IRSN. Les mesures sont faites sur un échantillon de sol superficiel prélevé le 31 mars 2011 à Iitate Maeta. Ce lieu se trouve à 45 km de la centrale.
Questions : Que risquait-on en se trouvant à Namie le 15 mars 2011 ? Même question le 17 juillet. Pour terminer, voici l’évolution de la contamination en iode-131 et (césium-134 + césium-137) dans des épinards de la préfecture de Fukushima.
Question : Y avait-il un danger à consommer des épinards à Fukushima 3 mois après la catastrophe ? Si vous savez répondre à ces questions vous êtes paré pour affronter une catastrophe nucléaire de type Fukushima en France. Concrètement, cela signifie que vous saurez donc prendre des mesures efficaces pour survivre. Si, par contre, vous avez ds doutes, relisez attentivement la page sur les unités utilisées en radioactivité. Enfin, si vous séchez lamentablement laissez un post en bas de cette page. Je vous donnerais la solution prochainement…
Leave a Reply