Préambule

Selon la théorie quantique notre corps n’est jamais qu’un assemblage d’innombrables paquets d’ondes. Ces fréquences quantiques sont très élevées (> 10²⁴ Hz), bien au-delà des fréquences des ondes électromagnétiques. Cela est normal dans la mesure où il s’agit d’ondes de matière. Toutefois, par la loi mathématique de transposition d’octave, on peut ramener ces très hautes fréquences à des ondes ayant des fréquences de l’ordre du kHz. Conformément à l’expérience musicale, un tel changement de fréquence ne change en rien le sens de l’information. Car, cette dernière se trouve codée dans les intervalles entre les notes et non dans les notes elles-mêmes.

Selon la théorie, en chantant ou en écoutant de la musique, on pourrait donc affecter le travail des ribosomes. On pourrait alors rétablir des fonctions biochimiques déficientes, et donc changer sa personnalité. C’est précisément ce que tente de réaliser le chercheur Joël Sternheimer avec ses protéodies. Voici, par exemple, la similitude que l’on peut observer entre une composition musicale et une chaîne d’acides aminés convertie en notes de musique (protéodie) :

Pour ceux que cela intéresse, voici une interview de ce chercheur très original :

Sa méthode a d’ailleurs fait l’objet d’un reportage sur la chaîne de télévision France 3 :

Approfondissement

Tout cela peut sembler de prime abord impossible. Mais, rappelons que nos corps et notre conscience fonctionnent via des paquets d’onde. Il faut aussi prendre en compte que nous sommes faits à 99% de molécules d’eau. La théorie quantique des champs nous apprend que ces molécules sont associées en domaines de cohérence. Et, que ces derniers sont sensibles aux ondes électromagnétiques ayant une fréquence de quelques kHz. Tout cela fait que cette piste mérite d’être explorée.

Certains esprits chagrins pourraient bien sûr objecter que les ondes sonores sont de nature mécanique et non de nature électromagnétique. Comme la lumière ou les ondes radio. On peut aussi objecter que les ondes de matière sont des ondes de cohérence de phase de nature non mécanique et non électrique. Or, il ne faut pas oublier que toute la matière vivante s’assemble à partir de molécules chirales. Ces dernières possèdent donc des propriétés de piézoélectricité. Et, les matériaux piézoélectriques permettent de passer d’une onde mécanique à une onde électrique et réciproquement (principe du haut-parleur). Ensuite, via les potentiels vecteurs et scalaires véhiculés par les ondes électromagnétiques on peut affecter les phases quantiques (effet Aharonov-Bohm). D’où un effet sur la cohérence des paquets d’ondes qui nous constituent. Enfin, le passage depuis l’échelle macroscopique jusqu’à l”échelle moléculaire impliqueraient les ondes d’échelles introduites par Joël Sternheimer.