1•Vous avez dit COVID-19 ?

1•Vous avez dit COVID-19 ?

Épisode 1, Covid-19, avril 2020

La taille des virus

Si l’on peut voir un microbe sous un microscope, c’est que l’on a généralement affaire à une bactérie. Si l’on ne voit rien sous le microscope et que le contact avec le milieu observé vous rend malade, c’est que ce milieu contient des virus. La seule solution dans ce cas pour les observer est d’utiliser un microscope électronique. En effet, le plus petit virus connu, le circovirus porcin, possède un diamètre d’environ 17 milliardièmes de mètre. On peut aussi dire qu’il a une taille de 17 nanomètres.

Essayons de se faire une idée des rapports de taille impliqués. On peut visualiser une cellule, plus petite unité de vie autonome, comme un cercle de 10 mètres de diamètre. Ceci correspond approximativement au diamètre d’une piste de cirque. Avec ce facteur d’échelle, un cœur humain possède une taille moyenne de 12 centimètres. Il apparaîtra comme un cercle de 120 kilomètres de diamètre. Ceci correspond à peu près à la taille de la ville de Pékin en Chine. Un enfant d’une taille de 1 mètre couvrirait la distance séparant le point le plus au Nord de la France du point le plus au Sud. Le circovirus porcin, lui aurait à cette échelle la taille d’une noisette. Quant au virus SARS-CoV-2, responsable du COVID-19, il aurait la taille d’une citrouille (soit un diamètre moyen de 100 nanomètres).

Les Coronavirus

Car le COVID-19 n’est pas un virus. C’est une maladie trouvant son origine dans une infection par un virus de la famille des coronavirus (CoV). Elle peut entraîner une détresse respiratoire sévère (SARS en anglais). On sait aussi que le SARS-CoV-2 possède un matériel génétique différent du SARS-CoV (d’où le chiffre 2). Ce dernier virus fut responsable en 2002-2003 d’une épidémie mondiale dans 29 pays ayant tué 774 personnes. Cela correspond à un taux de mortalité de 9 %. Cette épidémie aura coûté $40 milliards à l’activité économique mondiale.

Rappelons que le virus SARS-CoV-2 est apparu en novembre 2019 dans la ville chinoise de Wuhan. On peut suivre l’épidémie sur l’observatoire de l’hôpital Johns Hopkins aux USA (consultable à l’URL : https://arcg.is/0fHmTX). Ce site révèle que l’épidémie a touché, au 8 avril 2020 à 16 heures, 184 pays avec 83 471 personnes décédées sur 1 447 466 personnes infectées. Cela nous donne un taux de létalité voisin de 6 %.

La grippe

Par conséquent, si le virus est moins mortel, il apparaît être beaucoup plus contagieux que son ancêtre de 2003. Quant au coût infligé à l’économie mondiale il avoisinerait actuellement $1000 milliards… Difficile donc de savoir ce qui inquiète le plus les dirigeants du monde entier. Une crise économique sans précédent signifiant l’effondrement du système capitaliste ? Ou bien une crise sanitaire de grande ampleur ? Risque-t-on de dépasser les chiffres de la terrible grippe espagnole de 1918 ? Cette grippe a causé entre 20 et 50 millions de morts. Quant à la peste noire de 1347-1351, elle s’est soldée par un total de 34 millions de décès.

Car, rappelons que le taux moyen de mortalité de la grippe saisonnière, qui est elle aussi une grande faucheuse de personnes âgées, est estimé à 0,1 % contre 2-10% pour la grippe espagnole, valeur du même ordre de grandeur que le taux de létalité actuel du COVID-19. On reste toutefois très loin du taux de mortalité supérieur à 60 % de la peste noire de 1347-1351 qui était dû à une bactérie Yersinia pestis et non à un virus. Il existe par contre un autre coronavirus MERS-CoV apparu au Moyen-Orient en 2012 et qui est encore en circulation aujourd’hui en 2020 dont le taux de mortalité est de 37 %.

Les dirigeants

La véritable cacophonie gouvernementale que l’on observe à l’occasion de la propagation du SARS-CoV-2 dans la population française provient ainsi d’une part de la terreur engendrée par le spectre d’une récession économique sans précédent et de la terreur plus ancestrale qui a marqué à jamais la psyché humaine suite aux terribles conséquences des épidémies de peste noire ou de grippe espagnole. En effet, si l’on ne fait rien les gens vont mourir par millions alors que si on fait quelque chose, c’est des milliards de dollars qui s’évaporent à chaque jour qui passe.

Je n’aimerais donc pas être à la place de nos dirigeants. Pris dans cette tenaille, ils essayent de maintenir à flot coûte que coûte un système économique moribond. Tout en protégeant la population d’un virus invisible qui s’insinue partout à la moindre proximité physique. Car le moindre câlin, la moindre poignée de main et même depuis peu le simple fait de respirer ou d’inhaler de l’air peut vous transformer à votre insu en meurtrier implacable envers vos proches. Ou envers n’importe quel quidam croisé dans la rue d’ailleurs. En allant faire ses courses on peut ramener le virus chez soi accroché à des emballages tripotés par n’importe qui.

Le chemin

Franchement, il y a de quoi être inquiet. Les médias sont là à chaque minute pour nous le rappeler en boucle. Bien sûr, on peut toujours éteindre le poste de télé ou la radio. On peut ne plus lire la presse, ne plus surfer sur les réseaux sociaux. On peut expérimenter ainsi la béatitude qu’induit un isolement total à l’écoute de son moi intérieur. Sauf, que rien avant 2020 ne nous a préparé à cela. Avant cette crise majeure, on faisait parcourir le monde en long, en large et en travers aux êtres vivants ou aux marchandises. On pouvait s’extérioriser à fond dans les multiples plaisirs procurés par une société de consommation débridée et sans limite.

Le choc a donc été rude. Certains d’ailleurs ne le supporteront pas. D’où la nécessité de cadenasser soigneusement les armes blanches ou les armes à feu. Car, lorsque l’être humain commence à disjoncter, les flots d’hémoglobine ne sont jamais très loin. Donc plein de raisons d’être pessimiste et de broyer du noir en rêvant à un dé-confinement qui chaque jour s’éloigne un peu plus. Quid de ces promesses de vacances où il faudra peut-être travailler avec, qui sait, une canicule pire que celle de 2019 ? Paradoxalement, ce n’est pas mon cas. Il se trouve en fait que je suis plutôt optimiste pour la suite. Car, tout au long de mes 40 ans de recherches sur l’eau, j’ai appris énormément de choses. J’ai surtout appris que ce qui fait peur, c’est l’ignorance, le fait de ne pas savoir, de ne pas comprendre.

Eau et physique quantique

Grâce à l’eau, j’ai pu explorer la connaissance humaine accumulée depuis des millénaires. Ella va du réalisme aristotélicien, qui nous ancre dans la matière, à la gravitation quantique où la matière s’efface. Cela révèle la seule source de réalité : l’eau morphogénique. Ce sujet fera l’objet de mon prochain livre intitulé « L’eau morphogénique : santé, information et champs de conscience ». Il sera publié aux éditions Dangles, comme suite logique de mon premier livre intitulé : « L’eau et la physique quantique ». Que de chemin parcouru en quatre ans ! C’est dans ce dernier livre où je lève un coin du voile sur ce qui se passe après la mort. J’y puise mon optimisme d’aujourd’hui, que je vais essayer de vous faire partager pour passer ce cap difficile.

Car je regarde régulièrement la télévision, je surfe chaque jour sur internet. Le virus ne m’inquiète pas quand je sors faire mes courses. Surtout, je profite du confinement pour lire beaucoup. Ensuite, j’écris des synthèses de ce que j’ai lu à la lumière de ce que j’ai appris pendant près de 40 ans. Étant scientifique, j’applique, évidemment, la procédure bien établie depuis l’époque de Galilée. Elle consiste à publier d’abord dans des revues scientifiques (peu importe lesquelles) pour avoir l’avis de ses pairs. Ensuite, on s’appuie sur cette légitimité pour s’exprimer auprès d’un public non nécessairement scientifique.

Dans un monde où chacun peut dire tout et n’importe quoi sur les réseaux sociaux ou à la télévision, c’est le moyen d’être crédible. De parler au nom de toute kyrielle d’esprits pensants qui nous ont donné les machines à vapeur au XVIIIᵉ siècle, les colorants et les dispositifs électromagnétiques au XIXᵉ siècle, les avions, les fusées, les semi-conducteurs et les clés USB au XXᵉ siècle et qui découvre les merveilleuses propriétés de l’eau en ce début du XXIᵉ siècle.  

L’enjeu

Comme l’on risque de rester confinés pendant encore un certain temps, je ne vais pas tout vous dire tout de suite. Car, j’ai déjà été trop long et que ce que j’ai à dire est simple, mais profond et demande donc beaucoup de réflexion. L’enjeu est énorme, car nous sommes peut-être confrontés à la fin d’un système qui est à bout de souffle. Or, en biologie toute fin est en fait un début. Il faut donc profiter du confinement pour réfléchir au nouveau système de valeurs qu’il va falloir mettre en place pour prendre un nouvel élan après la crise. Pour cela, il faut s’armer de patience. Surtout, quand quelque chose énerve et choque, il faut penser à l’écrire. Avec la date et l’heure. Ainsi que la source de ce qui a provoqué l’énervement (évènement, personnage ou sentiment intérieur).

Car après la crise, certains de ceux qui plastronnent dans les médias auront à rendre des comptes de ce qu’ils ont fait subir à la population. C’est à ce moment qu’il conviendra d’être factuel, objectif. Il faudra ne pas avoir la mémoire qui flanche face à des experts du mensonge qui vont tout faire pour nier ce qu’ils ont dit quelques semaines plus tôt. Oui, à une époque lointaine cela s’appelait tenir un journal. Voyez ce que ces journaux parfois très intimes sont devenus aujourd’hui. Des références, des témoignages précieux sur lesquels peuvent s’appuyer les jeunes générations pour comprendre comment leurs ancêtres ont vécu et surtout survécu à des crises majeures. Veillez bien à cette occasion à utiliser un support non informatique. Car, personne ne connaît avec certitude la durée de vie des supports informatiques.

La vie

Autrement dit, écrivez à la main ou imprimez régulièrement sur du papier ces notes. Pensez, pour une fois, aux générations futures et non à ce que vous allez faire après le confinement. L’avantage est que cela occupe et permet d’analyser calmement ce qui se passe autour de vous. Donc rendez-vous à la prochaine lettre où je tenterai de vous expliquer le rôle exact joué par les virus depuis des milliards d’années. Car la vie n’est pas une histoire de batailles et d’affrontements sans pitié. Au contraire, c’est une belle histoire de coopération et d’entraide entre des êtres qui peuvent revêtir des formes et des apparences très différentes.

Bonjour chez Vous

Par Marc HENRY

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