Épisode 33 Covid-19, juin 2020
C’est l’été !
Les vacances d’été arrivent. Avec elles, la mise entre parenthèse de beaucoup d’activités. Les chroniques consacrées au COVID-19 vont donc, elles aussi, marquer le pas pour l’été. La première chronique a été publiée le 14 avril. Celle-ci, la trente-troisième sera datée du 28 juin. Cela fait une moyenne honorable d’une chronique tous les 2 à 3 jours. Un tel rythme a bien sûr été rendu possible par le confinement imposé par le gouvernement français. Tenir ce rythme n’aurait pas été possible dans le cadre d’une activité professionnelle normale. Au plus fort de la crise, le site a connu plus de 1200 connexions par jours. Aujourd’hui, on est tombé à 120. Il est donc temps de remiser les baskets jusqu’à la rentrée. De plus, j’ai dit la plupart des choses qui me tenaient à cœur. Ces choses doivent être maintenant digérées.
Lisibilité
J’ai profité de ce dimanche pour reformuler les premières chroniques. Mon but était bien sûr d’expurger toutes les fautes d’orthographe et de grammaire. Le style est devenu aussi plus direct de manière à obtenir sur toutes les chroniques un score de 60-80 % au test de lisibilité Flesch-Kincaid. Voici comment comprendre cette fourchette :
- 90-100 % : texte très facile à lire, même par un enfant de 10 ans.
- 80-90 % : texte facile à lire.
- 70-80 % : texte plutôt facile à lire (collégiens, 12-13 ans).
- 60-70 % : langage courant.
- 50-60 % : texte plutôt difficile (lycéens, 16-17 ans).
- 30-50 % : texte difficile à lire (étudiants niveau licence).
- 0-30 % : réservé aux experts (niveau master ou plus).
La biologie
Donc, ces chroniques ne s’adressent clairement pas à des enfants ni à des experts. De plus, pas besoin d’avoir été au lycée pour les comprendre. Ceci est important dans la mesure où les sujets traités sont tous de niveau universitaire. Voici un premier tableau qui établit un bilan des chroniques en relation avec la biologie.
Je suis assez fier d’obtenir un score de 66,9 % sur un sujet aussi complexe que le fonctionnement du système immunitaire. Car ce sujet est un véritable cauchemar pour le non-spécialiste. De même obtenir un score de 67,1 % sur les manipulations génétiques et de 68,7 % pour la description des cytokines et chemokines est plus qu’honorable. Toutes les autres chroniques ayant trait à la biologie moléculaire dépassent le score de 70 %. Elles sont donc lisibles par des collégiens. Je n’arrive toutefois pas à dépasser le score de 80 %. Ceci parce que les sujets abordés restent quand même, dans l’ensemble, très techniques. La moyenne atteint ici 74 % sur 14 chroniques.
Le mieux est d’aller voir sur d’autres sites comment les collègues traitent les différents sujets. Toutefois, je doute qu’ils affichent leur score de Flesh-Kincaid. Si tel n’est pas le cas, vous pouvez toujours vous rabattre sur cet outil, pour vous faire une idée. Inutile de tout copier. Un échantillonnage d’environ une centaine de mots devrait suffire. N’hésitez pas à laisser un commentaire sur la page concernée si vous pensez avoir trouvé mieux et plus clair. Car je n’ai aucune prétention à être le meilleur.
La science
Ce deuxième tableau vous donne les scores obtenus par les chroniques en relation avec la science en général. J’atteins ici une moyenne de lisibilité de 77 % sur 9 articles. Certains textes frôlent même les 90 %. Les travaux du mathématicien Jean-Claude Pérez sur le nombre d’or recueillent bien sûr le score le plus faible. Car il s’agit là d’un sujet abominablement technique.
La société
Le dernier tableau donne les scores des chroniques en relation avec des sujets dépassant largement le cadre de l’approche scientifique. Le score moyen atteint 80 % sur là aussi 9 articles. Donc, tous sont faciles à lire. Alors ne vous en privez pas. Les chroniques consacrées aux travaux de Gregory Bateson ont ici le score le plus faible. Car, il s’agit là de psychanalyse de très haut niveau.
Bilan
Voilà, n’hésitez pas à relire chaque chronique lorsque le besoin s’en fera sentir. Je pense avoir été exhaustif pour tout ce qui tourne autour du COVID-19. Que ce soit d’un point de vue biologique, médical, sanitaire, politique, économique et même psychologique. N’oubliez pas de vous servir de la petite icône « PDF » en bas de page. Vous récupérerez ainsi un beau fichier PDF avec une belle image pour chaque chronique. Vous avez tout l’été pour digérer tout cela, les doigts de pieds en éventail sur le sable chaud.
J’invite tous ceux qui ont du temps à perdre à venir me rencontrer, la deuxième semaine d’août au planétarium de Gaujacq. On y fera chanter les plantes et il y aura aussi beaucoup de musique. Au mois de septembre, sortira mon deuxième livre. Une véritable bombe à retardement médicale celui-là. Chaque approche médicale, aussi loufoque soit-elle, est en effet située dans son cadre de pensée adéquate. Il y en a exactement 7, en tout et pour tout. Personne n’est rejeté sous prétexte que sa pratique n’a pas été prouvée par la SSS (secte des scientifiques stigmatisants).
En octobre, rendez-vous au grand Rex à Paris. J’y ferais mon premier show de RRR (retraité repentant et renégat). Le thème sera l’eau bien sûr, mais il y aura aussi plein d’autres bonnes choses. Les activités scientifiques s’éloignent tandis que celles artistiques et philosophiques pointent le bout du nez. Bref, passez un bel été, avec ou sans COVID-19, mais toujours avec bonne humeur.
P.S. Cette chronique atteint le score de 81,1 % au test de lisibilité.
Par Marc HENRY
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