49•Une histoire vieille de 50 ans

49•Une histoire vieille de 50 ans

Épisode 49 Covid-19, août 2021

Un Conseil constitutionnel à la botte

Hier, le Conseil constitutionnel a pris la décision de valider le projet de loi sur la généralisation du pass sanitaire. Dans la foulée, le personnel de santé et tous ceux qui gravitent autour sont sommés de se transformer en humains génétiquement modifiés. S’ils refusent de le faire, leur paye sera tout simplement suspendue Les neuf « sages » n’ont donc vu aucune objection à créer deux classes de citoyens français. D’une part, ceux, génétiquement modifiés, qui pourront se distraire et vivre normalement. D’autre part, ceux, qui sont restés humains, et à qui l’on va « pourrir la vie ». Bref, la République française vient d’admettre par trois fois (Conseil d’état, députés/sénateurs et Conseil constitutionnel) que le pharmaceutique avait priorité sur le politique.

Et, ce au mois d’août, durant les vacances scolaires. Qu’un gouvernement rempli de psychopathes délire dans ses projets de contrôle de la population n’a rien d’une nouveauté. Ce qui est nouveau, c’est que cela se passe en France. Sous le régime de la Vᵉ république qui proclame haut et fort que : « Tous les Français naissent libres et égaux en droit ». Ben non, lundi prochain, ce ne sera plus le cas. Donc, le Conseil constitutionnel vient bel et bien d’enterrer une constitution qu’il est censé protégé et défendre. La Vᵉ république est morte et enterrée en grande pompe par les plus hautes autorités de l’État français.

Science et société

Pourtant, ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas. Des millions de gens dans les rues ont clamé leur opposition. Des milliers de scientifiques non corrompus par le pouvoir pharmaceutique, et qui savent de quoi ils parlent, soutiennent ces personnes. Donc, avec le pass sanitaire, n’importe va pouvoir contrôler n’importe qui. De plus, avec l’injection obligatoire de produits qui sont encore en phase expérimentale, on court vers un inconnu biologique inquiétant. Pour notre génération bien sûr, mais aussi pour nos générations futures. Beaucoup de personnes aimeraient savoir comment on a pu en arriver à une situation aussi absurde et surtout pleine de danger. Comme toujours en de telles situations, il faut remonter très en arrière pour comprendre ce qui se passe.

Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, je vous invite à lire cet article publié il y a environ trente ans par le grand physicien anglo-américain Freeman J. Dyson (1923-2020). Je l’ai traduit en français et mis sur ce site. Ceci, en raison de son analyse extrêmement lucide des rapports entre science et société. On y trouve, clairement expliquée, les causes profondes de la crise actuelle. Et, le problème ne date pas d’hier, mais d’une bonne cinquantaine d’années. Donc, avant d’aller plus loin, lisez attentivement ce texte. Pour la suite, c’est une interview récente du Dr David E. Martin, un expert renommé de la haute finance mondiale qui m’a éclairé. Si vous ne l’avez pas encore vue, vous pouvez la voir en suivant ce lien. Mais, comme elle dure environ une heure et 20 minutes, j’ai pris la peine de vous la résumer.

Brevets et vaccins

David E. Martin préside la société M-CAM International Risk Management, de notoriété internationale pour avoir réalisé les enquêtes autour des attaques par l’anthrax. Grâce à son activité, la société assure depuis 1998 la plus grande veille en matière de propriété intellectuelle. Elle analyse, en particulier, les brevets déposés dans 168 pays. Mais, également les subventions fédérales et les nombreux dossiers administratifs dont ceux du CDC américain. Pour le sujet qui nous intéresse, le Dr David Martin et son équipe ont analysé plus de 4 000 brevets. Tous déposés durant la période 1999-2019 sur les virus SARS-CoV, les tests et les traitements associés. Inutile de dire que son témoignage est d’une importance cruciale, vu la carrure et la carte de visite du personnage.

Donc, avant 1999, les recherches autour des coronavirus étaient principalement consacrées au développement de vaccins vétérinaires. Cela concernait essentiellement les lapins ou les chiens. Ainsi, le 28 janvier 2000, la société Pfizer dépose un brevet (US6372224) pour un vaccin contre la protéine pointe d’un coronavirus canin. Suite à ces recherches on s’aperçoit que les coronavirus sont, de fait, très facilement manipulables avec les outils génétiques disponibles à cette époque. Si vous avez lu attentivement l’article de Dyson, ces outils sont disponibles depuis les années 1970. En 2000, on dispose donc déjà d’environ trente ans de développement et d’expertise. Germe alors l’idée d’utiliser le coronavirus comme vecteur viral pour disséminer un vaccin contre le VIH, véritable fléau depuis le début des années 80.

Car, chez les animaux, on teste la dissémination vaccinale depuis très longtemps. L’idée est d’injecter un vaccin à un animal, puis de le relâcher dans la nature. De la sorte, au lieu de contaminer ses congénères avec la maladie, il les contamine avec le vaccin. En gros, ce sont les vaccinés qui deviennent “contagieux” et non pas les non-vaccinés.

Un SARS-CoV recombinant

Transposez cette technique éprouvée aux vaccins actuels contre le SARS-CoV-2 et vous aurez tout compris. L’idée date d’au moins 20 ans et c’est la même société, Pfizer Inc., qui se bat pour l’imposer. C’est ici que l’on voit l’intérêt d’éplucher cette littérature, soporifique au possible, des brevets commerciaux. On peut suivre année après année, comment on améliore une idée, folle à la base, pour finir par l’imposer dans notre monde réel et tangible. Le 19 avril 2002, des chercheurs américains de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill (UCNCH) franchissent une nouvelle étape (brevet US n° 7279327). On y décrit les méthodes pour produire des coronavirus recombinants. Le très sinistre Anthony Fauci, un psychopathe d’une classe largement supérieure à celle d’un Emmanuel Macron, assure le financement de cette étude.

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, c’est un immunologue américain spécialiste du SIDA. Il est depuis 1984 le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), un centre de recherche du département américain de la Santé. Tenez-vous bien, notre brevet du 19 avril 2002 décrit comment construire un coronavirus infectieux à réplication défectueuse, spécifiquement ciblé pour l’épithélium pulmonaire humain. Cela, plusieurs mois avant l’apparition de l’épidémie en Asie de SARS-CoV-1 en 2003. Donc, on peut affirmer que le SARS-CoV n’a donc rien d’un virus naturel. Car, pour mémoire, il est impossible de breveter une substance disponible dans la nature. Par conséquent, toute demande brevet implique un produit artificiel créé de toutes pièces par la main de l’être humain.

Armes biologiques

Car, les recherches d’un vaccin contre le SIDA patinent à cette époque. Cependant, certains voient déjà que les coronavirus sont des candidats très sérieux pour le développement d’armes biologiques. On souhaite donc que la recherche sur les coronavirus soit totalement libre. Le 25 avril 2003, le CDC dépose deux demandes de brevets rapportant la séquence génétique du virus SARS-CoV-1 ainsi que le moyen de le détecter par RT-PCR (brevets US7220852B1 et US7776521B1). Mais, les deux brevets sont rejetés par deux fois par l’office des brevets. Le motif invoqué était que la séquence revendiquée se trouvait déjà dans le domaine public. Toutefois, après avoir payé deux taxes en 2006 et 2007, le CDC arrive finalement à faire accepter ses deux brevets en 2007. Ils ont également payé des frais supplémentaires pour garder la demande privée. 

Or, le 28 avril 2003, Sequoia Pharmaceuticals, société fondée en 2002 (aujourd’hui sous contrôle de Pfizer et Johson & Johnson) dépose un brevet (US7151163). Ce brevet concerne les agents antiviraux pour le traitement et le contrôle des infections par coronavirus. L’histoire devient ici vraiment savoureuse. Puisque le traitement contre le virus SARS-CoV-1 était disponible 3 jours après le dépôt officiel de la séquence génétique. Rappelons qu’un secret industriel strict entoure toute demande de brevet. Par-dessus tout, ce secret est maintenu jusqu’à son acceptation et sa publication. La séquence du virus SARS-CoV-1 du CDC aurait donc dû rester secrète jusqu’en 2007. De plus, le CDC avait payé pour garder secret ses transactions avec l’office des brevets.

Des brevets à la pelle

Le 5 juin 2008, le DARPA s’intéresse activement au coronavirus comme arme biologique potentielle. Trois brevets ciblent alors les nouvelles caractéristiques d’un nouveau SARS-CoV : présence d’un site de clivage polybasique, nouvelle protéine de pointe et nouveau domaine de liaison du récepteur ACE2 (Brevet US9193780 du 4 avril 2015). Ces brevets sont sortis juste après l’épidémie de MERS. Entre 2008 et 2019, la société M-CAM a recensé par moins de 73 brevets liés à la manipulation des coronavirus. De plus, pas moins de 117 brevets ciblent le seul récepteur ACE2. Ces brevets revendiquent tous différents éléments qui seront prétendus comme nouveaux lors de la publication du génome du SARS-CoV-2 en janvier 2020.

Pour le meilleur et pour le pire

En mars 2019, la société Moderna modifie 4 demandes de brevets, d’abord rejetés, afin de les revitaliser. On y fait dorénavant spécifiquement référence à une libération délibérée de coronavirus. Ceci, afin d’entamer le développement d’un vaccin contre le coronavirus. Or, à cette époque, Moderna ne dispose pas de la technologie des nanoparticules lipidiques. Mais, dès novembre 2019, ils ont conclu un accord de recherche et de développement coopératif pour y inclure la libération délibérée d’agents pathogènes respiratoires.

La recherche du vaccin est initiée en novembre 2019 en collaboration avec UCNCH pour obtenir la protéine spike qu’il fallait placer à l’intérieur d’une nanoparticule lipidique. Bref, l’UCNCH et le laboratoire Moderna ont commencé le séquençage d’un vaccin à base d’une protéine de pointe, un mois avant le début “officiel” de l’épidémie. La suite, vous la connaissez puisque je l’ai rapportée semaine après semaine depuis avril 2020 via les 48 chroniques précédentes.

Rôle du battage médiatique

Dans son interview, David Martin rapporte aussi deux informations cruciales. La première est une citation en 2015 du zoologue britannique Peter Daszak :

« Nous devons faire mieux comprendre au public la nécessité des contres-mesures médicales, comme un vaccin contre tous les coronavirus. Le moteur clé est le système médiatique et l’économie suivra le battage médiatique. Nous devons utiliser ce battage à notre avantage pour aborder les vrais problèmes. Les investisseurs réagiront s’ils voient des bénéfices à la fin du processus. »

On ne saurait être plus clair et six ans après, on ne peut que constater que cela a été consciencieusement appliqué.

Un vaccin qui n’en est pas un

La seconde information concerne le très sinistre Anthony Fauci. Ce triste sire essaye depuis des années de faire breveter sa technologie d’injection d’ARNm synthétiques en tant que « vaccin ». Voici la réponse officielle de l’office des brevets justifiant le rejet de sa demande :

« Ces arguments sont convaincants dans la mesure où un peptide antigénique stimule une réponse immunitaire qui peut produire des anticorps qui se lient à un peptide ou à une protéine spécifique. Mais, ils ne sont pas persuasifs en ce qui concerne un vaccin. La réponse immunitaire produite par un vaccin doit être plus qu’une simple réponse immunitaire. Elle doit également être protectrice. Comme indiqué dans l’action précédente de l’office, on reconnaît le terme « vaccin » comme étant un composé qui prévient l’infection. Le demandeur n’a pas démontré que le vaccin tel qu’il est revendiqué répond ne serait-ce qu’à la norme inférieure énoncée dans la spécification, sans parler de la définition standard définie pour être opérationnelle. Par conséquent, les revendications 5, 7 et 9 ne sont pas opérationnelles, car le vaccin anti-VIH sur lequel il travaillait n’est pas une utilité brevetable. »

Il découle de cet avis officiel que le terme « vaccin » pour l’injection d’ARNm synthétique est totalement dévoyé. En fait, on est tout simplement en train de soumettre des centaines de millions de personnes à ce que l’on savait être dès 2005 une arme biologique. 

Conclusion

Je terminerais cette chronique par ces quelques phrases de David Martin :

« Il ne s’agit pas d’une crise de santé publique. Il s’agit d’une campagne de marketing opportuniste pour répondre à un objectif déterminé. On dit aussi qu’il faut utiliser les médias pour faire de la publicité pour une contre-mesure médicale qui est en fait l’injection d’une protéine chimérique recombinante synthétique développée à partir d’une simulation informatique. Si je veux vraiment écouter les raisons qui motivent cette action, j’écouterais la personne qui fait la manipulation. Celle qui dit que les investisseurs suivent là où ils verront du profit. Je n’ai pas besoin de plus d’explications ».

Je partage pleinement cette opinion. Et, si vous avez encore des doutes, il va vous falloir faire connaissance avec Empédocle d’Agrigente, Aristote de Stagire et le frère franciscain Guillaume d’Ockam (1285-1347) qui affirment que :

« Pluralitas non est ponenda sine necessitate »

Ce qui signifie que l’on ne doit pas utiliser les multiples sans nécessité. Autrement dit, l’explication la plus simple est toujours la meilleure. En résumé : le profit, encore le profit et toujours le profit. Tout le reste n’est que balivernes et contes de fées pour enfants naïfs et immatures.

Par Marc HENRY

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