48•Une loi scélérate

48•Une loi scélérate

Épisode 48 Covid-19, juillet 2021

Un vote prévisible et sans surprises

Hier, sous la pression d’un président machiavélique, les députés ont voté une loi scélérate. Elle concerne l’extension du pass sanitaire. Songez que ce vote, liberticide pour certains Français, se déroule en pleine torpeur estivale. Du jamais vu sous la cinquième république où généralement rien ne se passe en été. Bien sûr, on a largement mis sous le nez des députés des courbes qui repartent avec une hausse vertigineuse. Toutefois, de nouveau, on s’affole avec des projections basées sur des modèles mathématiques dont seuls quelques experts maîtrisent les ficelles. Ce qu’il est crucial de comprendre avec les ordinateurs,  c’est qu’ils sont incapables de créer de nouvelles données. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est transformer les données entrées afin qu’elles soient plus lisibles pour l’être humain. Prenons l’exemple de la météo, sujet moins polémique que l’épidémie de COVID-19.

On pourrait naïvement penser que les supercalculateurs utilisés permettent de prévoir le temps qu’il fera dans les jours qui suivent. En fait, il n’en est rien. Les ordinateurs ne prévoient rien du tout, car sans données à l’entrée, rien ne peut ressortir. Autrement dit, le temps qu’il va faire demain est déjà là dans les données recueillies. Simplement, ces données ne sont pas lisibles par l’être humain. D’où des modèles mathématiques qui transforment ces données. On veut qu’elles nous parlent de demain et non pas d’aujourd’hui. Rien de neuf n’a été créé. C’est juste du réchauffé convenablement toiletté pour guider une décision à prendre. Faire décoller un avion ou le laisser cloué au sol ? Arroser ses plantes ou bien laisser le ciel faire le travail ? Aller à la plage ou bien rester chez soi ? Lancer une alerte météo ou bien ne pas s’inquiéter ?

Le théorème de Gödel

On oublie que la météo ne permet pas de donner une réponse certaine à ce genre de questions. Elle donne simplement une tendance à laquelle on peut se soumettre, ou bien passer outre. Parce que le futur ne peut jamais être prédit avec certitude. Si cela était possible, cela signifierait qu’il serait possible de faire du neuf avec de l’ancien. Or, l’on sait bien que cela ne fonctionne pas. On peut très bien rafistoler l’ancien, mais pour faire du neuf, c’est une autre paire de manches. Selon le théorème de Kurt Gödel, seule la vie est capable de produire quelque chose de neuf. Par définition, est vraiment neuf ce qui ne peut pas être prédit. Je sais, ce n’est pas l’interprétation classique de ce théorème mathématique très célèbre. Toutefois, toute vérité mathématique a toujours des conséquences très profondes sur notre vie de tous les jours.

Platon avait déjà pressenti cela et il avait essayé de nous l’expliquer avec son mythe de la caverne. Ce que vous voyez n’est pas la réalité. C’est simplement l’ombre d’une vérité qui ne peut être que mathématique. Hélas, Platon s’est aussi pris les pieds dans le tapis. En effet, il pensait que les mathématiques couvraient toutes les situations possibles. Gödel est venu briser le rêve de Platon et de son avatar David Hilbert. Rien de neuf ne peut sortir d’un raisonnement mathématique basé sur la manipulation de chiffres via des lois algébriques. La nouveauté est par définition imprévisible et inattendue. Pour qu’elle se manifeste, la seule possibilité est de vivre suffisamment longtemps. Aucun calcul ne pourra remplacer une expérience vécue. C’est une des multiples interprétations du théorème de Gödel, et je l’aime bien. 

Des prédictions et non des réalités

Revenons maintenant à notre président et à ses piteux députés. Plutôt que de faire confiance à la vie, ils s’enferment et s’effraient avec des « prédictions » qui n’en sont pas. Visiblement, on ne leur a pas expliqué ce que je viens de dire. Ils ont une confiance aveugle dans les chiffres. En gros, ils se comportent comme des banquiers ou des comptables. Car, ce qui définit un banquier ou un comptable, c’est que ce sont des gens qui manipulent des chiffres. Dites-leur que les chiffres ne permettent en rien de vivre et la raison d’être de leur sordide métier s’évapore. En effet, soyons pour une fois honnête. Quel phénomène a vraiment été à l’origine de la chute spectaculaire du nombre de contaminations au mois de mai et de juin 2021 ?

La vérité est qu’on en sait rien du tout. Les « menteurs », eux prétendront que c’est grâce aux mesures qui ont été prises. Ont-ils raison ? En fait, la réponse serait « oui », si le monde était régi par des lois mathématiques comme l’imaginait Platon. Seulement voilà, Gödel est passé par là et la seule réponse honnête est « on ne sait pas ». La vie a fait que la courbe s’est effondrée, mais elle aurait très bien pu s’envoler aussi. Allez savoir… Imaginez donc mon agacement quand je vois tous ces experts médicaux qui paradent à la télé. Ils affirment que sans la vaccination, il y aurait plus de contaminations, et mécaniquement plus de morts. En fait, ils n’en savent strictement rien et leur discours n’est que de la propagande.

Un monde incertain

La démonstration du théorème de Gödel a été un traumatisme incroyable pour les mathématiciens. Il a toujours été perçu comme quelque chose de négatif, de limitant. Le même phénomène s’est produit lorsqu’on a établi les lois de la physique quantique. Le fait qu’il existe des relations d’indétermination était gênant, voire scandaleux. Il y a toujours un sentiment de gêne devant notre incapacité fondamentale à prévoir ou mesurer avec précision. Certains diront donc, qu’il n’y a rien de pire que l’incertitude. Ont-ils conscience qu’ils se retirent ainsi de la vie ? Celle qui produit toujours quelque chose de neuf et d’imprévisible. En niant leur élan vital, incertain par nécessité, ces personnes agissent en « cadavres ambulants ». Il ne faut donc pas être surpris outre mesure qu’ils votent des lois liberticides et mortifères pour ceux qui refusent de devenir comme eux. 

Ces gens-là sont en fait tournés vers le passé. Ils parlent de « vaccination » alors qu’ils prônent des injections de matériel génétique. Paradoxalement, ils ne comprennent pas qu’ils plongent ainsi le monde entier dans une incertitude totale. Toutefois, comme cette incertitude concerne demain et non aujourd’hui, ils appliquent le dicton populaire : « Après moi, le déluge ». Car, en injectant de l’ADN ou de l’ARN on interfère directement avec les mécanismes de base de la vie. Impossible de savoir ce qui va sortir de cette boîte de Pandore qui vient d’être grande ouverte. Ils parlent aussi de variant « delta » de la COVID-19, alors qu’ils auraient dû parler simplement de COVID-21. Chaque nouvelle « vague » est, en effet, une nouvelle maladie. Toujours cette assimilation du neuf à du passé réchauffé. Car, on parle ici d’un phénomène foncièrement imprévisible qui a été vécu. 

Didier Raoult, toujours…

Didier Raoult a bien tenté de nous expliquer, qu’en matière d’infection virale, il ne pouvait y avoir qu’une seule et unique vague.  On ne l’a pas écouté. Pire, on a tenté de le discréditer et de le ridiculiser. Heureusement, il en a vu d’autres. Par contre, il est directeur d’un énorme institut de recherche employant un grand nombre de personnes payées par l’état. Or, il faut savoir que ces personnes son simplement « affectées » à son institut. Concrètement, cela signifie que cette affectation peut changer du jour au lendemain par un simple jeu de plume.

Imaginons qu’il se soit amusé à critiquer l’obligation d’injection de matériel génétique dans des corps sains. Il aurait alors probablement dû fermer son institut par manque de personnel. Parce que l’état aurait simplement repris ses billes. Il aurait affecté via une note administrative le personnel sous sa responsabilité à un autre institut. Mieux valait donc faire profil bas. Il l’a fait pour les malades, même si cela a été très dur pour son ego. Je n’ai donc pas été foncièrement surpris par sa prise de position sur ces injections obligatoires. Cela a bien sûr choqué plus d’un de ses fans, ceux qui ne connaissent pas le dessous des cartes de la recherche scientifique. Le chantage à l’emploi fonctionne de fait aussi bien avec un directeur d’institut qu’avec un technicien de surface travaillant en milieu hospitalier.

Une majorité largement minoritaire

Voilà, encore une fois, je ne sais pas ce que vont être les conséquences de la loi votée hier par le parlement. Pour le savoir, il va falloir vivre ces conséquences et ne pas chercher à les prévoir. Car, personne ne peut savoir ce qui va se passer, à la rentrée, après ce coup de bambou estival. Les sénateurs vont-ils prendre le risque de s’opposer aux députés ? Rien, n’est moins sûr, puisque le Conseil d’État, avant les députés avait déjà capitulé. Quant au Conseil constitutionnel, je le vois mal faire un clash avec la « majorité présidentielle ». Car, le pire, c’est que cette majorité n’est même pas « réellement » majoritaire.

En effet, tenons compte de l’abstention stratosphérique aux élections. Ces gens ne représentent alors qu’une très petite minorité de la population. On retrouve ici cette manière odieuse de manipuler des chiffres et sa conséquence logique de perversion du langage. Il va donc falloir garder la tête froide et arrêter de s’emplir la cervelle de chiffres et de prédictions. Car, les banques n’ont plus de fonds propres et peuvent tomber en faillite à tout moment. Que deviendront les personnes qui ne pourront plus se nourrir ou se loger quand la bulle financière éclatera ? Impossible de le savoir. Face à ce cataclysme économique en préparation, les restrictions de liberté pour certains Français paraîtront bien pâles et désuètes. 

Pour le meilleur et pour le pire

Il faut donc rester pragmatique et se préparer au meilleur comme au pire. Pour le meilleur, le président et sa clique de ministres tout aussi sinistres les uns que les autres pourraient démissionner. On pourrait enfin reconnaître que la COVID peut très bien être prise en charge par des traitements peu coûteux et efficaces. Un des effets secondaires serait l’arrêt immédiat de cette campagne d’injection débile et potentiellement dangereuse. L’ordre des médecins pourrait être dissous, vu qu’il pratique une chasse aux sorcières tout à fait indigne. Des procès contre tous ces épidémiologistes qui terrorisent la population avec leurs prédictions chiffrées pourraient être gagnés. 

Pour le pire, hormis une crise financière majeure, il convient de ne pas se leurrer. Face à un virus à ARN, il va falloir s’injecter chaque année et durant toute sa vie du matériel génétique d’origine virale. Belle perspective pour l’humanité toute entière. On pourrait aussi assister, dès le mois de septembre, à une hémorragie massive de personnels soignants et d’accompagnants dans les hôpitaux et les EHPAD. Une chose vraiment inquiétante serait bien sûr la réélection de Mr. Macron à la tête de l’état en mai prochain. Vu son bilan actuel et son autisme politique, la France deviendrait un pays totalement invivable pour une fraction non négligeable de la population.

Importance des commentaires…

Pour l’instant, inutile de paniquer. Si vous appréciez ces chroniques, elles continueront à être publiées à chaque moment important de notre vie future, imprévisible et incertaine. Un grand merci à tous ceux qui postent des commentaires. Cela me permet de traiter des sujets qui agitent internet comme l’oxyde de graphène et la 5G. En effet, ici je manque de données fiables pour pouvoir faire une chronique entière. La réponse à un commentaire me permet alors de faire le point. Chez moi, tout silence doit être interprété comme une méfiance. De votre part, cela suppose aussi de lire ces commentaires et les réponses que je donne. Car, ces dernières peuvent être longues et argumentées. Tout comme dans une chronique.

Par conséquent, il faut revenir de manière régulière sur le site et les chroniques publiées. En effet, beaucoup de personnes me découvrent via les partages sur les réseaux sociaux. Il y a donc toujours, dans ces commentaires, une nouveauté assurée, signe que le site est bien vivant. Même si les chroniques sont largement espacées dans le temps. Soyez assurés que je ne vous inonderais jamais d’information douteuse ou redondantes. De même, je ne souhaite pas enregistrer de vidéos sur les sujets que je traite dans les chroniques. En effet, mon ego ne souffre en rien de ne pas voir sa bobine étalée partout sur les réseaux sociaux. Pour ce qui concerne l’expression orale, la conférence avec un public physique me nourrit bien plus que le contact virtuel massif via YouTube et ses nombreux avatars. Passez quand même un bon été.

Par Marc HENRY

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