Épisode 60 Covid-19, janvier 2022. L’épidémiologie est comme un bikini : Ce qui est visible est intéressant ; ce qui est caché est crucial.
Peter Duesberg
Toxicité de l’information
Dans la précédente chronique, je vous ai expliqué qu’il était impératif d’adopter une posture de résistance face à un gouvernement qui dérape. Ceci étant dit, il faut encore préciser le comment et le pourquoi de la chose. Car, un bon résistant sait pourquoi il résiste. Cela le fortifie et le rend apte à endurer les difficultés inévitables liées à sa prise de position courageuse. Dans cette nouvelle chronique, je vais donc vous indiquer quelques liens internet qui peuvent vous aider à y voir plus clair. Certains correspondent à des vidéos de personnes que j’estime en premier lieu pour leurs qualités humaines. Le fait que certains soient aussi d’excellents scientifiques rend leur avis encore plus pertinent. D’autres liens sont des analyses fines et pleines de bon sens qui m’ont été signalées par des internautes. Je tiens ici à les remercier.
Je précise qu’avant de vous recommander ces liens, j’ai tout visionné et lu en intégralité. Ceci est la moindre des choses que je puisse faire, maintenant que je suis à la retraite. Ceux qui me connaissent savent que je suis un adepte de la dualité information/exformation. Pour ceux qui ne connaissent pas encore le concept d’exformation, je résume. L’information, comme telle, est dénuée de sens. C’est juste une suite de chiffres 0 et 1. Plus cette suite est longue, plus le message contient de l’entropie. Et, tout système qui absorbe de l’entropie se déstructure progressivement. L’information est donc une chose toxique à haute dose. Par contre, elle est bénéfique à petite dose. D’où l’idée de n’envoyer que des messages qui contiennent une quantité minimale d’information.
Exformation et profondeur logique
Cela signifie donc qu’une grande partie de l’information initiale a été ignorée. Cette partie non transmise est appelée exformation. Plus un message contient d’exformation, sous-jacente, mais non transmise en termes de 0 et de 1, plus le message est pertinent et profond. C’est la raison pour laquelle mes chroniques sont limitées en taille. Suffisamment longues pour traiter le sujet de sérieusement, mais également suffisamment courtes pour ne pas polluer votre esprit avec de l’information inutile et de ce fait toxique. Voilà, je n’en dirais pas plus sur le sujet. Car, j’ai écrit un petit livret très complet sur ce sujet, disponible dans la librairie de ce site.
Conserver à tout prix un groupe témoin
La première raison pour ne pas se faire injecter est très bien expliquée dans cet article d’Éric Verhaeghe. En effet, tout essai pharmaceutique sérieux exige de choisir un groupe témoin qui sert d’étalon de comparaison. Ce groupe témoin ne suit aucun traitement, par rapport au groupe des cobayes qui, eux, reçoivent un traitement. Ainsi, tout phénomène qui se produit dans le groupe des cobayes et pas dans le groupe témoin révèle des effets secondaires causés par le traitement. Or, vis-à-vis des injections pratiquées à l’échelle mondiale, les non-injectés constituent bel et bien un groupe-témoin particulièrement gênant.
Que se passe-t-il maintenant si l’on diminue au maximum la taille de ce groupe témoin ? Eh bien, en dessous d’une taille critique, le groupe n’est plus significatif, statistiquement parlant. Il sera donc impossible d’avoir une preuve évidente de la toxicité de ces nouveaux traitements. Big Pharma s’immunise ainsi contre toute action en justice qui pourrait être intentée par un cobaye ayant manifesté de graves effets secondaires. D’où, peut-être, cette obsession du gouvernement à vouloir atteindre un taux de personnes injectées proche de 100%. Si tel est bien le cas, cela signifie bien sûr que le gouvernement et Big Pharma marchent main dans la main.
Didier Raoult, encore et toujours…
La deuxième raison est que si les virus se propagent de plus en plus vite, ils semblent de moins en moins mortels. On arrive ainsi, selon un article de Patrick de Casanove, à des taux de mortalité ridiculement bas d’environ 0,15%. Par conséquent, dans le cas du variant Omicron, il n’y a que peu de malades, très peu de décès, mais énormément de tests positifs. Pourquoi ? Le Professeur Didier Raoult donne une partie de la réponse dans une vidéo du 11 janvier 2022. Que l’on aime ou pas sa baguouse à tête de mort ou sa pilosité remarquable, il parle toujours en blouse blanche. Signe qu’il a l’autorité pour le faire. Car, la blouse blanche est aux scientifiques, ce que la robe noire est aux avocats. Les curés, eux, préfèrent la soutane. Mais, sachez qu’au Moyen Âge, les trois fonctions (professeurs en chaire, avocats et curés) n’en formait qu’une seule.
On parlait alors d’érudits ou de lettrés et tous portaient la toge pour les distinguer du vulgum pecus. Donc dans cette vidéo, Didier Raoult nous explique, au vu des données disponibles, que le virus qui nous empoisonne la vie, subit environ une mutation tous les 15 jours. Les données montrent aussi qu’à une époque où il n’y avait aucun « vaccin », un virus disparaissait spontanément au bout de 7-8 mutations. Car, il n’y a pas une seule épidémie qui dure depuis 2 ans, mais de multiples épidémies dues à des variants, chaque variant disparaissant après 8 mutations au maximum. Didier Raoult le sait, puisqu’il dispose du matériel scientifique pour cultiver les virus et identifier toute mutation. C’est pour cette raison que la variant delta disparaît progressivement. Car, cela fait environ 4 mois qu’il est apparu (15 jours fois 8 mutations = 4 mois).
Anticorps facilitants ?
Pour cette même raison, Omicron devrait disparaître spontanément courant mars. Si un nouveau variant apparaissait, on en reprendrait de nouveau pour 4 mois et ainsi de suite. L’autre point crucial avancé par notre baguousé en blouse blanche est que, quelles que soient les sources, il y a toujours une prédominance épidémique dans les pays où il y a le plus de “vaccinés”. Car, toute personne injectée, voit ses chances d’avoir un test PCR positif augmenter fortement dans les 15 premiers jours qui suivent l’injection.
De fait, l’entrée des virus et les dommages subséquents peut impliquer un mécanisme bien connu et que l’on appelle les anticorps facilitants, ou ADE en anglais (pour antibody-dependent enhancement). Un article de la revue médicale suisse explique très bien de quoi il s’agit. L’ ADE est une cascade d’événements très connue dans plusieurs maladies virales (Dengue, Ebola ou VIH par exemple). Que l’ADE soit impliqué dans les maladies à coronavirus n’a donc rien d’étonnant. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, les études publiées à ce jour par Big Pharma ignorent, purement et simplement, ces 15 premiers jours après l’injection. D’où des D’où des statistiques biaisées et trompeuses sur le niveau de protection qui s’avère en fait relativement bas.
Méfiance envers les tests PCR
Reste le problème de la validité des tests PCR. Ici, je vous recommande la lecture de cet article très complet du 20/10/2020. On y explique que les tests PCR utilisés pour identifier les patients Covid-19 ne permettent en aucun cas de quantifier la charge virale d’une personne positive. Or, pour être contagieux, il faut avoir une charge virale importante. Bref, la PCR est un outil qualitatif et non quantitatif. En effet, rappelons que la probabilité qu’une personne ayant un résultat positif soit réellement infectée par le virus dépend de trois facteurs : prévalence du virus dans la population générale P(I), spécificité SP du test et sélectivité SS du test. Ceci est expliqué en détail dans ma chronique n° 26. Grâce au site de l’université Johns Hopkins, il est très facile d’évaluer P(I).
Ainsi, au 15/01/2022 on a dénombré 323 710 511 infections à la Covid-19 pour une population mondiale de 7 920 430 000 individus. Donc, P(I) = 323 710 511/7 920 430 000 = 0,041. Pour la sensibilité, on avance souvent le chiffre SS = 95%, mais il ne repose que sur deux publications. Enfin, le chiffre SP = 99% est généralement admis, mais, bizarrement, il ne repose que sur une seule étude. Si l’on se fonde sur ces trois chiffres, P(I) = 4,1%, SS = 95% et SP = 99%, on a alors p(infecté si PCR positive) = 0,80. Cependant, supposons qu’une nouvelle étude, plus précise, donne SP = 95%. On aura alors p(infecté si PCR positive) = 0,45. On comprend de ce fait l’importance d’avoir une valeur de spécificité précise et validée par un « étalon-or ». Le gros problème, c’est qu’il n’existe aucun « étalon-or » pour déterminer la spécificité d’un test PCR.
Qui contrôle les médias en France ?
Tout ceci justifie-t-il d’imposer un pass vaccinal à toute une population ? Dans la deuxième partie de son analyse Patrick de Casanove résume bien le problème :
« Ainsi, en France, avec un pass vaccinal valide, vous pouvez légalement infecter quelqu’un au virus SARS-CoV-2. Mais, un non-vacciné, même testé négatif, est un paria, bien qu’il ne puisse contaminer personne. C’est un asocial qui doit être exclu par la communauté pour éviter que les vaccinés insuffisamment immunisés ne soient contaminés. Le monde à l’envers. Normalement, lors d’une épidémie les personnes immunisées d’une manière ou d’une autre sont protégées et protègent les non-immunisées. C’est la première fois où il est reconnu qu’un vaccin ne protège pas les vaccinés et qu’il faut vacciner des non-vaccinés pour protéger des vaccinés. À moins que ce ne soit pour protéger les non-vaccinés des vaccinés, et ce, avec des « vaccins » qui n’évitent ni la contamination, ni la transmission. »
On nage donc en plein délire. Car, tout individu, vacciné ou non, peut transmette n’importe quelle maladie infectieuse. Dans ces conditions, pourquoi gérer le pays au travers d’un seul paramètre : la Covid-19 ? La raison pourrait être que depuis des décennies les gouvernements successifs ont entamé une destruction systématique et indolore des libertés individuelles. Avec minutie et persévérance la France devient progressivement un pays totalitaire. La recette est simple. Il suffit d’abord d’orchestrer un battage médiatique permanent. Entretenir la peur par tous les moyens. Car, qui contrôle les médias en France ? Je vous invite à visiter ce lien vers une carte du « monde diplomatique », mise à jour le 17/12/2021.
Stratégie mentir/démentir
On constate que l’État et une dizaine d’oligarques milliardaires, venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, ont accaparé les grands quotidiens nationaux, les chaînes de télévision et les radios, pour asseoir leur influence. D’où des conflits d’intérêts, des censures, des pressions, voire des licenciements en cas de déviance de la ligne définie par ces oligarques. Car, les Véran, Castex et Macron (triplette VCM) ne sont que des marionnettes aux ordres de cette minorité odieusement riche. De plus, tout dictateur qui souhaite durer dans le temps, sait que le nec plus ultra du totalitarisme est quand la population demande sa soumission et se surveille elle-même. Il suffit donc d’autoriser certaines personnes à contrôler pass vaccinal et identité. Cela permet d’ajouter la délation bouclant l’arsenal d’autocontrôle de la population.
La stratégie mise en œuvre est tout aussi claire. La triplette VCM lance d’abord un coup de sonde pour informer la population à une restriction à venir. Les médias ne parlent que de cela et invite des « scientifiques » bourrés de conflits d’intérêts. Le gouvernement scrute bien sûr attentivement les réactions. Une fois que les Français ont bien digéré l’idée, ils lancent un démenti. Cela crée une incohérence apte à briser tout esprit critique des populations. Toute velléité de penser de manière autonome est ainsi annihilée. Ceux qui doutent pourront relire ma chronique n° 31 sur le dilemme répétitif. Pour les solutions permettant de vivre une situation de dilemme répétitif, on se référera à ma chronique n° 32 sur ce site.
Bons et mauvais Français
On peut maintenant comprendre pourquoi les tests sont multipliés sans vraiment de but médical. Car, comme l’explique Patrick de Casanove dans sa troisième et dernière analyse, l’objectif est d’effrayer. Parce que, si l’État avait gardé le nombre de décès comme référentiel, il ne pourrait plus effrayer la population. Bref, tout Français est donc un malade qui s’ignore. La référence au fameux docteur Knock est bien sûr ici volontaire. Grâce à des tests PCR douteux, on peut créer de toute pièce des malades là où il n’y en a pas. Une fois la panique bien en place, on se réfère à une hypothétique balance bénéfice risque collective en faveur d’une « vaccination » de masse. On se garde bien de dire que la seule balance bénéfice risque qui compte sur un plan médical est propre à chaque individu.
Bien sûr, certaines personnes ne sont pas dupes et résistent. On fait alors supposer, via des médias à la botte, qu’il existe des bons et des mauvais Français. Les mauvais sont ceux qui ne respectent pas les gestes barrières et qui ne veulent pas se faire « vacciner ». On les culpabilise en les rendant responsables de toute la misère du monde. Comme l’explique Patrick de Casanove dans sa première analyse, on assiste, avec la crise de la Covid-19, à une faillite de l’État français sur six points fondamentaux.
Faillite de la civilisation occidentale
Premier point : faillite de la démocratie. Un seul pouvoir cherche à tout centraliser.
Deuxième point : faillite de l’exécutif. Les décisions prises par un seul homme au sein du secret d’un conseil de défense.
Troisième point : faillite du législatif. Le gouvernement prend ses décisions avant le vote officiel.
Quatrième point : faillite du judiciaire. On attaque les droits naturels de liberté, de propriété et de personnalité au lieu de les protéger.
Cinquième point : faillite des organes de contrôle (Conseil constitutionnel ou Conseil d’état). On ne se prononce plus sur les principes. Mais, sur la possibilité de violer les fondements de la cinquième république selon la gravité d’une situation.
Sixième point : faillite du système de santé. Fermeture des lits d’hôpitaux. Organisation d’une pénurie de personnels de santé via la vaccination obligatoire. Interdiction de prescrire certaines substances, etc.
Ce constat semble s’appliquer à la plupart des pays occidentaux. Pour en comprendre les raisons, on pourra se référer à ma chronique n° 41 sur ce site, via le graphique du professeur Jean-François Toussaint. En allant au bout du raisonnement, on peut parler de faillite de la civilisation occidentale.
Vers le transhumanisme ?
Une dernière raison est le problème de la décision de la Cour Suprême des États-Unis d’Amérique en date du 13/06/2013 :
« Un segment d’ADN naturel est un produit de la nature. Il n’est donc pas éligible au produit de la nature et n’est pas brevetable du seul fait qu’il a été isolé. Mais, l’ADN complémentaire (ADNc) est brevetable parce qu’il n’est pas d’origine naturelle. »
Rappelons que la molécule d’ADN est formée de nucléotides qui codent pour les acides aminés. Ces acides aminés sont appelés « exons ». Ceux qui ne le font pas (exformation) sont des « introns ». Or, il est possible d’extraire l’ADN des cellules afin d’isoler des segments spécifiques pour les l’étudier. On peut également, en omettant les introns intermédiaires, créer synthétiquement des brins de nucléotides contenant uniquement des exons. On parle alors d’ADN complémentaires (ADNc). Quelles peuvent être les conséquences de cette décision qui s’applique à tous les brevets. Imaginons, par exemple, qu’un rétrovirus lambda arrive à insérer l’information génétique codée sur l’ARNm injecté dans votre ADN.
Cet ADN n’est donc plus naturel, puisqu’il contient une information couverte par un brevet. Il devient alors légalement la propriété de Big Pharma qui vous a transformé en OGM. Bien sûr, tant que votre ADN reste intact, vous restez propriétaire de votre ADN. Hélas, une publication montre que cela est possible. Comme toujours en science, une autre publication dit que c’est impossible. Bref, c’est le flou complet.
Quel monde après la crise ?
Pour toutes ces raisons, il est crucial de refuser les injections actuellement proposées. Le problème n’est pas tant l’injection elle-même, mais le doute malsain qui entoure la composition exacte des produits injectés. Là aussi règne un flou intégral, qui pourrait pourtant être clarifié. En levant le secret industriel, par exemple. Tant que cela n’est pas acquis, le refus d’injection est la seule attitude raisonnable et sûre. De même, j’ai pu regarder fin décembre, une excellente interview du professeur Christian Perronne. Oui, vous avez bien vu, le lien a été désactivé par la chaîne YouTube. Il ne reste plus qu’une transcription écrite de cette interview. Tant que ces actes de censure odieux et indignes d’une démocratie persisteront, il faudra résister et ne rien céder.
On peut bien sûr penser qu’une minorité de milliardaires organise cette faillite. Mais, il se pourrait aussi que ce soit l’existence de ces mêmes milliardaires qui cause la faillite d’un système qui ne peut pas supporter de telles inégalités entre riches et pauvres. Il faut donc bien sûr résister, mais sans vouloir pour autant revenir au monde d’avant. Il faut plutôt résister pour préparer un monde d’après plus juste et plus équitable. Parce que nos milliardaires ne restent pas les bras croisés. Ils préparent, eux aussi, activement leur monde d’après. Si vous voulez avoir un avant-goût de ce qu’ils préparent, visionnez cette vidéo glaçante. Sachez aussi que le groupe Thalès figure dans le Top 10 des marchands d’armes dans le monde. Moi, ce monde concocté par des marchands d’armes de guerre et Big Pharma, je n’en veux tout simplement pas.
Par Marc HENRY : La dictature peut s’installer sans bruit.
George Orwell
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