37•Faire face à une « deuxième vague » ?

37•Faire face à une « deuxième vague » ?

Épisode 37 Covid-19, octobre 2020

Préambule

C’est avec un cœur lourd que je reprends la plume pour cette trente-septième chronique. Très sincèrement, je ne pensais pas que l’on pouvait aller aussi loin dans l’hypocrisie et le mensonge au plus haut niveau de l’état. Ce qui est en train de se passer est tout simplement indigne d’une démocratie digne de ce nom. De partout fusent des appels pour donner les pleins pouvoirs institutionnels à un président de la république totalement hors de contrôle. Il y a la crise du COVID-19 bien sûr, mais aussi des actes barbares isolés que l’on monte en épingle pour restreindre encore plus nos libertés fondamentales.

Il y a tellement de choses à dire et à dénoncer en cette veille d’Halloween que je ne sais pas très bien par où commencer. Comme je suis persuadé que parler trop sur un sujet donné ne peut être que nuisible, je suis volontairement resté discret depuis mon hommage à la Belgique. Que ce pays réputé pour sa recherche du consensus sombre aujourd’hui dans les mêmes travers que notre pays réputé pour son dogmatisme, il y a de quoi être inquiet. Je vais donc essayer d’être bref, concis et constructif dans mon exposé, quitte à l’étaler sur plusieurs chroniques, vu la densité du moment.

Des mesures inefficaces

Le premier point qui me semble important de souligner est la quasi-autisme du gouvernement. En bref, on nomme en mai 2020 un responsable politique pour superviser le déconfinement du bon peuple de France. La stratégie semble dans un premier temps fonctionner comme le démontre le graphique suivant extrait du site de l’ECDC (https://qap.ecdc.europa.eu/public/extensions/COVID-19/COVID-19.html#global-overview-tab).

Un avant et un après COVID, la courbe qui fait trembler le président de la république et le gouvernement français

Puis, début juillet, le monsieur déconfinement est nommé premier ministre. Comme le montre le graphique, c’est alors l’escalade avec prises de mesures de plus en plus drastiques, pour une efficacité totalement nulle. Plusieurs conclusions peuvent être tirées de ce graphique. En premier lieu, que le port généralisé du masque d’abord en lieu clos puis à l’extérieur est totalement inefficace pour enrayer les contaminations. Pour un scientifique aguerri aux lois de la physique, cela n’a rien de surprenant.

Un échec flagrant…

Les virus appartenant en effet à la classe des nanoparticules, seuls des masques spéciaux peuvent protéger leur porteur. Les curieux pourront relire la chronique n°34 sur ce site. Pour les médecins ou épidémiologistes qui ignorent les lois de la physique, ils se rabattent eux sur des études expérimentales. Vu les conflits d’intérêts flagrants qui règnent au sein de l’élite médicale, impossible alors de conclure. Car tout revient en dernière analyse à utiliser une procédure statistique qui n’a rien de scientifique, pour ce qui concerne le choix des seuils de confiance dans les données recueillies. D’où des batailles entre experts par médias interposés avec échange de moult noms d’oiseaux et autres insultes à peine voilées. Pendant ce temps, le français déprime et n’y comprend plus rien.

Le graphique révèle aussi que fermer les bars ou établir des couvre-feux est totalement inutile. Si de telles mesures étaient efficaces, la courbe redescendrait au lieu de monter. Pour les bars et restaurants, on pouvait s’en douter puisqu’aucune mesure n’a été prise pour empêcher de fumer en public sur les terrasses. Car si tousser projette plein de virus dans l’air, il en est de même quand on est contaminé et que l’on recrache sa fumée à tout-va. Pour le couvre-feu, on se contamine amplement par la fumée de cigarette durant la journée. Donc peu importe que l’on ferme entre 21 h et 6 h, le mal est déjà fait. Que des énarques soient incapables de comprendre cela est révélateur d’un état de décomposition avancé de leur jugeote. 

Confinement

Reste donc le confinement chez soi, mesure la plus liberticide qui soit et qui fait honte à toute démocratie qui se respecte. Ici aussi, il y a tellement d’exceptions à la règle et comme fumer en public n’est toujours pas interdit, on n’est pas sorti de l’auberge. Une seule chose est cependant certaine. On va précipiter la France toute entière vers une crise économique et sociale majeure. La chanson est connue : chômage, pauvreté, dépression, désespoir avec à la clé une violence qui va grimper en flèche. Certains diront que le premier confinement ayant permis d’enrayer l’épidémie, le deuxième devrait être efficace. Que dire à ce propos ? Simplement, que c’est bien mal connaître les virus.

Aucun effet apparent du confinement et d’étranges oscillations…

En effet, voici un deuxième graphique tiré des données publiées par l’université de Johns Hopkins aux USA. Ces courbes concernent le monde entier. Donc, toute tentative de magouille nationale se trouve noyée dans la masse de données recueillies. On a exactement les mêmes courbes avec les données de l’OMS ou de l’ECDC. L’objection qu’il s’agit d’une université américaine, n’est donc pas recevable. Rappelons aussi que la plupart des pays dans le monde ont appliqué un confinement strict entre mars et mai 2020. Voyez-vous un quelconque ralentissement du nombre de cas avérés ou de décès ? Que nenni. Le confinement de la population mondiale n’a pas permis d’enrayer l’épidémie. Le seul effet a été de provoquer une récession mondiale sans commune mesure depuis 1929. 

Oscillations entretenues ?

Il y a toutefois quelque chose que je n’arrive pas expliquer sur la courbe en bas à droite. Depuis avril 2020, on constate des oscillations dans le nombre de décès journalier. La mortalité commence par augmenter, pour ensuite s’effondrer afin de recommencer un nouveau cycle. Cela dure depuis avril et semble ne pas vouloir s’estomper. Ici aussi, les lois de la physique viennent à notre secours. Car tout phénomène oscillatoire finit par s’amortir dans le temps. Là, ce n’est pas ce qui se passe. Un mécanisme qui reste à élucider entretient donc vraisemblablement de telles oscillations. Pour moi, j’y vois une influence de la manière dont on collecte les données. Il m’est en effet très difficile d’imaginer qu’un virus physique puisse tuer dans un premier temps, puis s’arrêter de tuer, pour recommencer quelques jours plus tard. Ce, sur une période de plusieurs mois.

Par contre, il est fort possible qu’un observateur avisé voyant la courbe qui fléchit, ajuste les données pour entretenir l’idée que le virus circule toujours. Cette dernière courbe, est de fait très gênante pour tous les adeptes de la théorie d’une « deuxième vague ». Pour un physicien, il y a de fait une première vague qui démarre très clairement en mars. Par contre, à partir d’avril et jusqu’à aujourd’hui, on a une succession de nombreuses « vaguelettes » et pas l’ombre d’un deuxième pic bien marqué comme le premier. Bref, on nous bourre tout simplement le mou avec cette histoire de deuxième vague.

Pas de deuxième vague mondiale

Quoi qu’il en soit, conclure de telles courbes que le confinement est la bonne solution est pour le moins hasardeux, voire malhonnête. Alors que se passe-t-il ? Pourquoi des oscillations au lieu d’une deuxième vague ? Il n’est pas difficile en fait d’imaginer que l’on attend simplement quelque chose de décisif. Quoi de plus décisif, qu’un vaccin promis pour l’année prochaine ? Vaccin qui sera bien sûr obligatoire pour que l’on puisse retrouver un mode de vie plus normal. Je peux, bien sûr, me tromper. Toutefois, pour l’instant c’est la seule explication logique et rationnelle que je vois pour ces oscillations « entretenues ». Si d’autres ont une meilleure interprétation, je suis preneur.

La conclusion est donc que l’on nous confine une deuxième fois au nom d’une deuxième vague inexistante au vu des données disponibles. Il y a aussi, un autre indice très révélateur qui montre qu’il faut se méfier des chiffres. Ainsi, l’OMS s’est réuni pendant plus de 6 heures le 4 octobre 2020 pour faire le point sur l’épidémie de COVID-19. Or, ces débats ont été enregistrés. Chacun pourra ainsi vérifier que le Dr. Michael Ryan, le directeur des opérations d’urgence, estime qu’environ 10% de la population mondiale a été infectée par le SARS-Cov-2 depuis le début de l’épidémie. Avec une population mondiale de 7,8 milliards d’individus, cela correspond à un nombre de personnes infectées voisin de 780 millions. On obtient ainsi un taux apparent de létalité de 0,14% voisin de celui de la grippe qui est généralement estimé à 0,1%.

Des masques dès l’âge de six ans…

Quant au taux réel de létalité, c’est la plus grande confusion (voir https://www.liberation.fr/checknews/2020/10/13/l-oms-a-t-elle-reconnu-que-le-covid-tue-moins-que-la-grippe_1801881). Car un taux de létalité se calcule, une fois l’épidémie terminée, ce qui n’est pas le cas ici. Loin de ces batailles de chiffres, il n’en reste pas moins que le président a décidé de confiner tout le monde. La décision a été particulièrement brutale et se trouve assortie, comme dans toute dictature, de mesures policières dissuasives. Hormis le fait que l’on condamne à mort bon nombre de petits commerces, une mesure mérite que l’on s’y arrête. C’est la décision de faire porter le masque dès l’âge de 6 ans.

Or, comme je l’ai expliqué, le port du masque n’est vraiment utile qu’en cas d’infection avérée. C’est-à-dire, dès que la personne tousse ou crache beaucoup. Faire porter un masque à une personne qui ne présente aucun symptôme est tout simplement débile et surtout dangereux. Tout d’abord, croire que l’on arrête un virus avec un simple bout de tissu, donne l’illusion d’être protégé alors qu’il n’en est rien. Le port d’un masque sur une longue durée n’est également pas anodin et peut avoir de graves conséquences. (voir https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/09/16/le-port-du-masque-est-bien-sur-nocif-pour-la-sante-309118.html).

Conséquences du port du masque

Sur un plan physique on peut citer : impétigo, conjonctivites, bronchites asthmatiformes, difficultés respiratoires, céphalées (migraines). Sur le plan physiologique : hypercapnie, hypoxémie, augmentation de la fréquence cardiaque. Enfin, sur un plan psychologique : des troubles du sommeil, de la communication et de la maturation émotionnelles, de l’apprentissage, du développement cérébral pouvant aller jusqu’à la dépression et à une surmortalité. Si un adulte peut à la rigueur supporter de tels effets secondaires, quid d’un enfant de 6 ans ? Cela est tout simplement monstrueux.

Cela mériterait que chaque parent demande une décharge de responsabilité de la part de tout directeur d’établissement qui tenterait d’imposer une telle mesure aux jeunes élèves. Ledit directeur, pourrait pour se protéger, faire signer la même décharge à son ministre de tutelle. Quant au ministre, il se déchargerait sur son premier ministre qui se déchargerait sur le président qui l’a nommé. Le président pourrait lui obtenir une décharge de son conseil scientifique, certifiant que cette mesure est sans danger pour les enfants. Si tous ces braves gens sont vraiment sûrs de ce qu’ils font, ils signeront la décharge sans problème. En revanche, si l’un d’entre eux a le moindre doute, il refusera de signer et d’endosser une telle responsabilité. 

Deux poids et deux mesures

C’est quand même dramatique, qu’il faille en arriver à de telles extrémités pour protéger sa progéniture de mesures douteuses qui n’ont pas l’ombre d’une justification scientifique. Pourtant, lorsqu’il s’agit de l’hydroxychloroquine, on la condamne sans appel vu l’absence de preuves scientifiques avec tests randomisés en double aveugle. Deux poids et deux mesures, cela résume toute la politique du gouvernement en place et de son chef de file, qui réclame les pleins pouvoirs sur notre liberté et notre santé dès l’âge de 6 ans. Dans la prochaine chronique, j’essaierais de comprendre ce qui se trame exactement derrière cette escalade grotesque dans l’horreur liberticide. 

Par Marc HENRY

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